(Q - seb : la question, la question de rêve que vous aimeriez qu'un joueur vous pose, ce serait laquelle ? Vous vous diriez, cette personne, c'est la question, il a la bonne question. Ça serait quoi par exemple ?)
MB : Putain ce n’est pas facile ça, c'est peut-être la plus difficile que j'ai eue celle-là. Qu'est-ce que je pourrais rêver qu’on me pose comme question…
(Q - seb : parce que là tout le monde vous parle du 71721075, tout le monde vous parle des 100 kilomètres, la question que personne ne vous a posée et que du coup pourrait aider toute la Communauté.)
MB : J'essaye de réfléchir avec honnêteté, si je peux répondre ou pas, je pense que pour moi, je peux pas répondre exactement à la question telle qu'elle est posée, mais ce que je peux dire c'est que pour moi ce qui paraît le plus,…vu de mon côté, le plus passionnant, vu du vôtre, probablement le plus intéressant, c'est de,…je l'ai déjà dit 100000 fois, donc je me répète un peu, mais en le disant comme ça, peut-être que ça peut porter différemment, c'est de s'intéresser vraiment au côté psychologique des intervenants, des différents protagonistes.
Le vôtre, comment vous fonctionnez vous même parce que je pense que beaucoup de gens ne se rendent même pas compte qu'ils sont un peu obsédés, un peu entêtés, un peu ceci un peu cela je ne sais quoi.
Et s'intéresser au côté psychologique sous l'angle Max Valentin et sous l'angle parce que ça, ça me paraît être un élément important dans ce jeu, sous l'angle de ceux que je regrouperai, je vais en faire hurler une paire, mais c'est pas grave, que je regrouperai sous le vocable de prédicateurs.
C'est à dire des gens qui interviennent sur le discord, avec des grandes théories, qui les exposent, qui ont une manière d'exprimer les choses ou qui font appel à certaines notions, qui ont pour effet de passionner l'auditoire, qui se rendent compte qu'ils passionnent leur auditoire et qui distillent pendant 1 heure ou 2, leurs théories, leurs certitudes, en répondant non, ce n’est pas comme ça, oui, c'est comme ça.
Et on s'aperçoit que là, on est sorti complètement du cadre puisqu'à priori aucun chercheur n'est capable de dire c'est comme ça ou ce n’est pas comme ça, puisque personne n'a trouvé.
Donc cet aspect psychologique de la chasse est une vision, quelqu'un qui se questionnerait donc, non pas qu'il me questionnerait mais qui se questionnerait sur les composantes psychologiques des intervenants, comment ils fonctionnent et pourquoi ils disent ça. Je pense que quelqu'un qui se poserait cette question-là pourrait en faire quelques déductions intéressantes.
Parce qu’il y a vraiment, … on est, on est dans un climat très particulier avec cette chasse où il y a des gens archi convaincus depuis des années, hein, depuis presque le début, je dirais, qui continuent à marteler leurs certitudes. Il y en a d'autres qui viennent et qui sont prêts à se laisser influencer par ces fameuses certitudes qu'on leur martèle, il y en a d'autres qui sont dans le doute permanent, il y a vraiment des approches très différentes et quand on compare les effets de ces approches différentes peut être qu'il y a des choses à en retirer.
Je crois qu'il y a un contexte psychologique qui est très spécial autour de cette chasse, du fait de sa durée, du fait des passions, du fait de l'engagement des uns et des autres, du niveau de passion, de pugnacité, de je ne sais pas trop quoi dire, qu'elle vocable employer, mais y a vraiment des comportements extrêmes, quoi dans cette chasse. Et c'est vrai qu'une vision un peu plus psychologique des choses, comment a fonctionné Max Valentin, pourquoi il a pu faire ce type de réponse…
Si on prend par exemple, je me mets dans la peau d'un enseignant qui donnerait un cours de français à des élèves, et qui dirait le sujet d'aujourd'hui, c'est les madits, donc on a un recueil de madits et on va les éplucher, quand on fait des explications de texte, on fait des recoupements, on fait des comparaisons, on trouve des similitudes et on finit par trouver petit peu un mécanisme dans la manière d'écrire et dans la manière de de ponctuer,… dans les arguments qui sont plus ou moins repris, plus ou moins fréquemment repris, on finit par trouver un peu des recettes.
Et c'est toute cette approche, je pense psychologique, de la chasse qui fait défaut aujourd'hui, un petit peu et qui fait qu’un bon nombre je pense, de chouetteurs, se perdent dans des théories qui sont bah, qui sont tout simplement pas possibles, qui ne peuvent pas être reliés à ce qu’est réellement la chasse.
Mais ils ne le voient pas parce qu’ils n'ont pas, ils n'ont pas cette distance et ils n’arrivent pas à prendre un peu de distance et à dire à se dire bah non, ce que je suis en train d'imaginer, effectivement par rapport à ça ou ça, ce n'est pas possible.
(Q – Tonton Nono : doit-on comprendre que vous nous écoutez sans qu'on le sache des fois ?)
MB : Non pas du tout, mais je lis beaucoup de choses. Je lis beaucoup de choses et j'échange énormément avec des personnes qui sont extérieures à la chasse, mais qui la connaissent un peu. Je pense à mon avocat, je pense à un certain nombre de gens avec qui j'échange et qui ont par nécessité le besoin de comprendre, d'analyser. Et c'est vrai que quand on regarde les choses en n’étant pas, je dirais intéressés à la résolution des énigmes, on voit les choses un peu de l'extérieur, on se dit, mais qu'est-ce que c'est que ce truc, quoi ? C'est quand même bizarre quoi.
Et j'irai même jusqu'à dire quand je vous lis, quand je lis les plaisanteries, bon c'est super sympa ce que vous échangez, moi je me marre hein, quand je vais voir un petit peu ce que vous écrivez, ça me fait rigoler j'aime bien mais en même temps ça, si on veut l'analyser un peu, si on veut le regarder avec un petit peu d'altitude et se dire mais qu'est-ce qu'il y a à tirer de ces échanges, on peut en déduire des choses, hein.
La dérision dont vous faites preuve dans certaines de vos remarques, il y a plein de trucs quoi qui ressortent dans les écrits quand même.
C'est un drôle de parcours, hein la chouette, c'est sûr même pour moi, hein, même pour moi, hein.
MB : Putain ce n’est pas facile ça, c'est peut-être la plus difficile que j'ai eue celle-là. Qu'est-ce que je pourrais rêver qu’on me pose comme question…
(Q - seb : parce que là tout le monde vous parle du 71721075, tout le monde vous parle des 100 kilomètres, la question que personne ne vous a posée et que du coup pourrait aider toute la Communauté.)
MB : J'essaye de réfléchir avec honnêteté, si je peux répondre ou pas, je pense que pour moi, je peux pas répondre exactement à la question telle qu'elle est posée, mais ce que je peux dire c'est que pour moi ce qui paraît le plus,…vu de mon côté, le plus passionnant, vu du vôtre, probablement le plus intéressant, c'est de,…je l'ai déjà dit 100000 fois, donc je me répète un peu, mais en le disant comme ça, peut-être que ça peut porter différemment, c'est de s'intéresser vraiment au côté psychologique des intervenants, des différents protagonistes.
Le vôtre, comment vous fonctionnez vous même parce que je pense que beaucoup de gens ne se rendent même pas compte qu'ils sont un peu obsédés, un peu entêtés, un peu ceci un peu cela je ne sais quoi.
Et s'intéresser au côté psychologique sous l'angle Max Valentin et sous l'angle parce que ça, ça me paraît être un élément important dans ce jeu, sous l'angle de ceux que je regrouperai, je vais en faire hurler une paire, mais c'est pas grave, que je regrouperai sous le vocable de prédicateurs.
C'est à dire des gens qui interviennent sur le discord, avec des grandes théories, qui les exposent, qui ont une manière d'exprimer les choses ou qui font appel à certaines notions, qui ont pour effet de passionner l'auditoire, qui se rendent compte qu'ils passionnent leur auditoire et qui distillent pendant 1 heure ou 2, leurs théories, leurs certitudes, en répondant non, ce n’est pas comme ça, oui, c'est comme ça.
Et on s'aperçoit que là, on est sorti complètement du cadre puisqu'à priori aucun chercheur n'est capable de dire c'est comme ça ou ce n’est pas comme ça, puisque personne n'a trouvé.
Donc cet aspect psychologique de la chasse est une vision, quelqu'un qui se questionnerait donc, non pas qu'il me questionnerait mais qui se questionnerait sur les composantes psychologiques des intervenants, comment ils fonctionnent et pourquoi ils disent ça. Je pense que quelqu'un qui se poserait cette question-là pourrait en faire quelques déductions intéressantes.
Parce qu’il y a vraiment, … on est, on est dans un climat très particulier avec cette chasse où il y a des gens archi convaincus depuis des années, hein, depuis presque le début, je dirais, qui continuent à marteler leurs certitudes. Il y en a d'autres qui viennent et qui sont prêts à se laisser influencer par ces fameuses certitudes qu'on leur martèle, il y en a d'autres qui sont dans le doute permanent, il y a vraiment des approches très différentes et quand on compare les effets de ces approches différentes peut être qu'il y a des choses à en retirer.
Je crois qu'il y a un contexte psychologique qui est très spécial autour de cette chasse, du fait de sa durée, du fait des passions, du fait de l'engagement des uns et des autres, du niveau de passion, de pugnacité, de je ne sais pas trop quoi dire, qu'elle vocable employer, mais y a vraiment des comportements extrêmes, quoi dans cette chasse. Et c'est vrai qu'une vision un peu plus psychologique des choses, comment a fonctionné Max Valentin, pourquoi il a pu faire ce type de réponse…
Si on prend par exemple, je me mets dans la peau d'un enseignant qui donnerait un cours de français à des élèves, et qui dirait le sujet d'aujourd'hui, c'est les madits, donc on a un recueil de madits et on va les éplucher, quand on fait des explications de texte, on fait des recoupements, on fait des comparaisons, on trouve des similitudes et on finit par trouver petit peu un mécanisme dans la manière d'écrire et dans la manière de de ponctuer,… dans les arguments qui sont plus ou moins repris, plus ou moins fréquemment repris, on finit par trouver un peu des recettes.
Et c'est toute cette approche, je pense psychologique, de la chasse qui fait défaut aujourd'hui, un petit peu et qui fait qu’un bon nombre je pense, de chouetteurs, se perdent dans des théories qui sont bah, qui sont tout simplement pas possibles, qui ne peuvent pas être reliés à ce qu’est réellement la chasse.
Mais ils ne le voient pas parce qu’ils n'ont pas, ils n'ont pas cette distance et ils n’arrivent pas à prendre un peu de distance et à dire à se dire bah non, ce que je suis en train d'imaginer, effectivement par rapport à ça ou ça, ce n'est pas possible.
(Q – Tonton Nono : doit-on comprendre que vous nous écoutez sans qu'on le sache des fois ?)
MB : Non pas du tout, mais je lis beaucoup de choses. Je lis beaucoup de choses et j'échange énormément avec des personnes qui sont extérieures à la chasse, mais qui la connaissent un peu. Je pense à mon avocat, je pense à un certain nombre de gens avec qui j'échange et qui ont par nécessité le besoin de comprendre, d'analyser. Et c'est vrai que quand on regarde les choses en n’étant pas, je dirais intéressés à la résolution des énigmes, on voit les choses un peu de l'extérieur, on se dit, mais qu'est-ce que c'est que ce truc, quoi ? C'est quand même bizarre quoi.
Et j'irai même jusqu'à dire quand je vous lis, quand je lis les plaisanteries, bon c'est super sympa ce que vous échangez, moi je me marre hein, quand je vais voir un petit peu ce que vous écrivez, ça me fait rigoler j'aime bien mais en même temps ça, si on veut l'analyser un peu, si on veut le regarder avec un petit peu d'altitude et se dire mais qu'est-ce qu'il y a à tirer de ces échanges, on peut en déduire des choses, hein.
La dérision dont vous faites preuve dans certaines de vos remarques, il y a plein de trucs quoi qui ressortent dans les écrits quand même.
C'est un drôle de parcours, hein la chouette, c'est sûr même pour moi, hein, même pour moi, hein.