(Q - Airyn : page 58 de la 3ème édition où il y a 2 paragraphes minimum sur la 12ème énigme et qui explique qu'il y a bien une 12ème énigme, que l'on trouve à l'issue de la 11ème et qu'on la résout avec des éléments qui sont appelés des reliquats et qui subsistent, ça c'était dans la 3ème édition.)
MB : oui et bien ce n'est pas comme cela que ça marche.
(Q - Judie : est-ce que justement cette notion de 12ème énigme et de reliquats, en fait il aurait pu s'en servir même si ça avait été trouvé finalement de façon toute conventionnelle, sans partir vers des choses abracadabrantesques. Est-ce qu'il aurait pu dire, vous voyez vous vous êtes resservi d'une notion, d'un concept déjà rencontré dans telle énigme donc c'est un reliquat ?)
MB : moi je ne sais pas le dire, le jour où la chouette sera trouvée et avec les solutions je ne pourrai pas justifier ça. Vous savez, la troisième édition, si je me souviens bien c'est celle de Michel Lafon, et ce qui remarquable, ça m'a surpris quand j'ai vu le bouquin parce que je n'avais pas été prévenu de ça, c'est que... mais qui révèle bien qui était devenu, à ce moment, le personnage Max Valentin, c'est qu'il utilisait à ce moment-là ce bouquin pour faire la pub de ses autres chasses, ce qui n'était pas notre deal du départ.
Mais bon ses préoccupations étaient ailleurs, le personnage avait été campé, il existait, il s'était positionné sur des concepts et il ne lui était plus possible de faire marche arrière.
Alors ce n'est pas un vrai mensonge, je vous l'ai dit, tout à l'heure, on peut conserver ce concept de Super Solution, mais c'est la 11ème énigme, c'est à l'issue de la 11ème énigme. On résout le texte, l'énigme telle qu'elle apparait dans le livre et puis après on utilise ce que l'on doit utiliser.
(Q - Tina : c'est pas une question de vocabulaire Michel ?)
MB : c'est une question de concept. Quand on a conceptualisé des éléments qui s'appellent cahier de charges, qui s'appellent clés de passage, reliquats, Super Solution on ne peut plus s'en sortir. Quand on a écrit 100000 réponses à 100000 questions, on ne peut plus s'en sortir. Il ne pouvait plus dire autrement, il ne pouvait pas dire autrement.
Et il avait suffisamment d'aplomb et de bagout...encore une fois quand j'ai dit avec un peu d'humour dans le portrait que j'ai fait de lui que c'était un camelot, et qu'il vendait très bien sa sauce, il aurait très bien pu démontrer et expliquer, mais si, mais si vous comprenez, finalement, ben oui les reliquats pourquoi pas, puisque de toute façon, quand on a résolu les 11 énigmes, on a une connaissance de ces 11 énigmes.
C'est l'histoire des lentilles et du sel, quand on a fait une fois la recette, on n'a pas besoin de regarder une 2ème fois la recette.
Quand on a résolu les 11 énigmes on sait qu'il y a certains trucs qu'on a utilisés, on les a toujours en tête, on comprend, on percute immédiatement, ça ne s'appelle pas des reliquats, des trucs mis de côté, c'est des trucs qu'on a vu passer, qu'on a utilisés, qui se sont présentés, on comprend et on s'en resserre mais cette notion de vouloir découper en tranches, mettre des trucs de côté, s'en resservir après c'est complètement trompeur.
C'est ce qui fait que les gens cherchent tellement de trucs et finalement, quand ils ont trouvé, ils vont chercher encore, parce qu'ils ont trouvé mais ça ne correspond pas exactement à ça. Ils n'ont pas de reliquats, pas compris où se trouvait le reliquat donc ils se disent il y a quelque chose qui m'échappe.
(Q - Judie : c'est le concept reliquat qu'il faut revoir ?)
MB : il faut l'éliminer, pas le revoir. Il n'existe pas, les reliquats n'existent pas.
(Q - Judie : non mais dans la tête de Max Valentin quand il parlait de reliquats, et même dans la tête des chasseurs au début, c'était des choses que les chasseurs avaient rencontrées en résolvant les énigmes)
MB : alors je ne connais pas les autres chasses qu'il a fait ensuite, il y avait peut-être réellement des reliquats, des trucs à trouver et mettre de côté c'est possible, je ne sais pas comment elles marchaient les autres chasses.
MB : oui et bien ce n'est pas comme cela que ça marche.
(Q - Judie : est-ce que justement cette notion de 12ème énigme et de reliquats, en fait il aurait pu s'en servir même si ça avait été trouvé finalement de façon toute conventionnelle, sans partir vers des choses abracadabrantesques. Est-ce qu'il aurait pu dire, vous voyez vous vous êtes resservi d'une notion, d'un concept déjà rencontré dans telle énigme donc c'est un reliquat ?)
MB : moi je ne sais pas le dire, le jour où la chouette sera trouvée et avec les solutions je ne pourrai pas justifier ça. Vous savez, la troisième édition, si je me souviens bien c'est celle de Michel Lafon, et ce qui remarquable, ça m'a surpris quand j'ai vu le bouquin parce que je n'avais pas été prévenu de ça, c'est que... mais qui révèle bien qui était devenu, à ce moment, le personnage Max Valentin, c'est qu'il utilisait à ce moment-là ce bouquin pour faire la pub de ses autres chasses, ce qui n'était pas notre deal du départ.
Mais bon ses préoccupations étaient ailleurs, le personnage avait été campé, il existait, il s'était positionné sur des concepts et il ne lui était plus possible de faire marche arrière.
Alors ce n'est pas un vrai mensonge, je vous l'ai dit, tout à l'heure, on peut conserver ce concept de Super Solution, mais c'est la 11ème énigme, c'est à l'issue de la 11ème énigme. On résout le texte, l'énigme telle qu'elle apparait dans le livre et puis après on utilise ce que l'on doit utiliser.
(Q - Tina : c'est pas une question de vocabulaire Michel ?)
MB : c'est une question de concept. Quand on a conceptualisé des éléments qui s'appellent cahier de charges, qui s'appellent clés de passage, reliquats, Super Solution on ne peut plus s'en sortir. Quand on a écrit 100000 réponses à 100000 questions, on ne peut plus s'en sortir. Il ne pouvait plus dire autrement, il ne pouvait pas dire autrement.
Et il avait suffisamment d'aplomb et de bagout...encore une fois quand j'ai dit avec un peu d'humour dans le portrait que j'ai fait de lui que c'était un camelot, et qu'il vendait très bien sa sauce, il aurait très bien pu démontrer et expliquer, mais si, mais si vous comprenez, finalement, ben oui les reliquats pourquoi pas, puisque de toute façon, quand on a résolu les 11 énigmes, on a une connaissance de ces 11 énigmes.
C'est l'histoire des lentilles et du sel, quand on a fait une fois la recette, on n'a pas besoin de regarder une 2ème fois la recette.
Quand on a résolu les 11 énigmes on sait qu'il y a certains trucs qu'on a utilisés, on les a toujours en tête, on comprend, on percute immédiatement, ça ne s'appelle pas des reliquats, des trucs mis de côté, c'est des trucs qu'on a vu passer, qu'on a utilisés, qui se sont présentés, on comprend et on s'en resserre mais cette notion de vouloir découper en tranches, mettre des trucs de côté, s'en resservir après c'est complètement trompeur.
C'est ce qui fait que les gens cherchent tellement de trucs et finalement, quand ils ont trouvé, ils vont chercher encore, parce qu'ils ont trouvé mais ça ne correspond pas exactement à ça. Ils n'ont pas de reliquats, pas compris où se trouvait le reliquat donc ils se disent il y a quelque chose qui m'échappe.
(Q - Judie : c'est le concept reliquat qu'il faut revoir ?)
MB : il faut l'éliminer, pas le revoir. Il n'existe pas, les reliquats n'existent pas.
(Q - Judie : non mais dans la tête de Max Valentin quand il parlait de reliquats, et même dans la tête des chasseurs au début, c'était des choses que les chasseurs avaient rencontrées en résolvant les énigmes)
MB : alors je ne connais pas les autres chasses qu'il a fait ensuite, il y avait peut-être réellement des reliquats, des trucs à trouver et mettre de côté c'est possible, je ne sais pas comment elles marchaient les autres chasses.