MB : alors mimi qui demande s'il faut être un littéraire aguerris ? Non, non pas aguerris, il ne faut pas être un littéraire aguerri, il faut comprendre ce qui se passe dans la tête de quelqu'un dont on peut dire qu'il est littéraire, comment il fonctionne.
Littéraire, ça veut dire qu'on utilise des mots, pas seulement pour ce qu'ils veulent dire mais aussi pour ce qu'ils peuvent évoquer, c'est surtout ça qui est important.
(Q - Tina : là on rejoint un petit peu ce que tu disais sur la mise en scène, un petit peu le contexte, l'ambiance...)
MB : oui mais j'ai toujours dit de Max qu'il était un communicant marketing et il vantait le produit, c'est-à-dire qu'il ne parlait jamais d'un produit tel qu'il était, il fallait forcément en souligner le bon côté et puis donner envie à quelqu'un de l'acquérir et donc les mots prennent un sens, sont parfois porteur d'une symbolique. Ils ne sont pas toujours choisis parce qu'ils contiennent telle lettres ou tel indice ou que sais-je. Il y a des mots qui sont là pour l'ambiance.
C'est drôle parce que finalement ce que Max Valentin a pu me reprocher dans certains de ses écrits au sujet des tableaux, à savoir qu'ils avaient, comment il a écrit ça dans les solutions du Trésor d'Orval... parasiter ses énigmes, je pense que son vocabulaire a tout autant parasité ses énigmes si je veux reprendre l'image qui a mon avis est impropre.
Mais je pense que dans les énigmes il y a toute une ambiance que Max a traduite, qui fait partie des raison qui ont fait durer la chose et surtout de l'exploitation qu'il en a faite à travers ces madits, parce tout ce qu'il raconte dans ses madit, donne ou peut donner à un mot ou à tel autre, un sens qu'il a vraiment ou pas vraiment et effectivement comme mimi le souligne fort justement en disant est-ce qu'il faut être un littéraire agueris ou non, il y a quand même des mots de vocabulaire qu'il faut un peu connaitre pour en comprendre la portée ou le sens.
Je crois que Régis maîtrisait bien la langue, il faut donc être prudent avec ça.
(Q - ?? : sans nécessairement faire appel à des oeuvres littéraires ?)
MB : oui, oui, je parle pas d'oeuvres littéraires, je parle du sens que pour lui l'oeuvre c'était sa chasse au trésor, c'était ses énigmes et par rapport à ses énigmes, d'ailleurs la seule chose que je trouve vraiment intéressante dans le père Méhus, sous réserve qu'il y ait des choses intéressantes à y trouver que moi j'ai pas vu, peu importe j'ai pas analysé à fond le texte, mais ce que je trouve intéressant c'est qu'il avait enrobé ces énigmes dans une histoire, un scénario.
Scénario qu'il n'a pas reconstitué avec moi, parce qu'il n'en a pas eu le temps je suppose, il a fait un texte de présentation on va dire mais pas un scénario.
Et ce qui est intéressant c'est de penser qu'il a cherché a donner une certaine couleur, une certaine ambiance à tout ça et moi j'ai apporté une ambiance différente avec ces tableaux, mais lui avait déjà apporté une ambiance, et l'ambiance c'est pas forcément des éléments de Super Solution.
Littéraire, ça veut dire qu'on utilise des mots, pas seulement pour ce qu'ils veulent dire mais aussi pour ce qu'ils peuvent évoquer, c'est surtout ça qui est important.
(Q - Tina : là on rejoint un petit peu ce que tu disais sur la mise en scène, un petit peu le contexte, l'ambiance...)
MB : oui mais j'ai toujours dit de Max qu'il était un communicant marketing et il vantait le produit, c'est-à-dire qu'il ne parlait jamais d'un produit tel qu'il était, il fallait forcément en souligner le bon côté et puis donner envie à quelqu'un de l'acquérir et donc les mots prennent un sens, sont parfois porteur d'une symbolique. Ils ne sont pas toujours choisis parce qu'ils contiennent telle lettres ou tel indice ou que sais-je. Il y a des mots qui sont là pour l'ambiance.
C'est drôle parce que finalement ce que Max Valentin a pu me reprocher dans certains de ses écrits au sujet des tableaux, à savoir qu'ils avaient, comment il a écrit ça dans les solutions du Trésor d'Orval... parasiter ses énigmes, je pense que son vocabulaire a tout autant parasité ses énigmes si je veux reprendre l'image qui a mon avis est impropre.
Mais je pense que dans les énigmes il y a toute une ambiance que Max a traduite, qui fait partie des raison qui ont fait durer la chose et surtout de l'exploitation qu'il en a faite à travers ces madits, parce tout ce qu'il raconte dans ses madit, donne ou peut donner à un mot ou à tel autre, un sens qu'il a vraiment ou pas vraiment et effectivement comme mimi le souligne fort justement en disant est-ce qu'il faut être un littéraire agueris ou non, il y a quand même des mots de vocabulaire qu'il faut un peu connaitre pour en comprendre la portée ou le sens.
Je crois que Régis maîtrisait bien la langue, il faut donc être prudent avec ça.
(Q - ?? : sans nécessairement faire appel à des oeuvres littéraires ?)
MB : oui, oui, je parle pas d'oeuvres littéraires, je parle du sens que pour lui l'oeuvre c'était sa chasse au trésor, c'était ses énigmes et par rapport à ses énigmes, d'ailleurs la seule chose que je trouve vraiment intéressante dans le père Méhus, sous réserve qu'il y ait des choses intéressantes à y trouver que moi j'ai pas vu, peu importe j'ai pas analysé à fond le texte, mais ce que je trouve intéressant c'est qu'il avait enrobé ces énigmes dans une histoire, un scénario.
Scénario qu'il n'a pas reconstitué avec moi, parce qu'il n'en a pas eu le temps je suppose, il a fait un texte de présentation on va dire mais pas un scénario.
Et ce qui est intéressant c'est de penser qu'il a cherché a donner une certaine couleur, une certaine ambiance à tout ça et moi j'ai apporté une ambiance différente avec ces tableaux, mais lui avait déjà apporté une ambiance, et l'ambiance c'est pas forcément des éléments de Super Solution.