(Q - Argonaute : Justement sur le sens des mots et l'acception qu'on peut en faire, quand vous dites qu'il n'y a pas de jeu de mots dans la chasse, justement moi ça m'embête un petit peu parce que je ne sais pas comment prendre cette phrase ? Quelles limites vous mettez entre le jeu de mots et le fait justement qu'on puisse prendre une acception différente d'un mot, d'une phrase ou d'une expression, que ce soit sur la spirale, que ce soit sur autre chose ?)
MB : Il faudra me donner un exemple, et pour être très clair, moi, je me base que sur une chose, c'est le texte des solutions. Dans le texte des solutions, je n'ai pas trouvé de jeu de mots.
(Q - Argonaute : D'accord, ça peut être typiquement, on en parlait de la spirale, d'en prendre une autre signification que peut avoir un mathématicien dessus, ça peut être sur un trait par exemple, sur la flèche d'Apollon, sur des expressions de ce type-là, ou alors même sur une expression qu'on aurait en fin de jeu. J'ai du mal à voir la différence entre un jeu de mots et le fait de prendre une acception différente de ce qu'on lit.)
MB : Par exemple, donne-moi un exemple de jeu de mots que tu considères comme un jeu de mots.
(Q - Argonaute : Concrètement, parler d'un passage en revue qui n'en serait pas un, par exemple. Parler d'un trait qui s'abat, mais qui n'est pas un trait qu'on trace, par exemple. Parler d'une spirale à quatre centres qui en fait est un jeu de mots pour représenter autre chose qu'une vraie spirale, donc une forme de spirale. Ça, c'est des choses que je pourrais prendre comme des choses…)
MB : Non, mais il n'y a pas tout ça. Une spirale, c'est une spirale. Un trait qui s'abat, moi, j'ai fait beaucoup de dessins, mes traits ne s'abattent jamais. Le seul trait qui s'abat, c'est une flèche, donc c'est bien l'idée d'une flèche. Voilà, c'est imagé, c'est poétisé, c'est tout ce qu'on veut, mais ce n'est pas un jeu de mots. Un jeu de mots, il faut demander à Isidore, il ne fait que ça. Lui, il fait le langage des oiseaux, on joue sur les mots, le double sens.
(Q - Pixy : Une homophonie, c'est un jeu de mots pour vous ou pas ? Est-ce que, par exemple, je prends l'exemple de la ville de Troyes qui pourrait être représentée par le 3, le chiffre ?)
MB : Mais il n'y a pas ça dans la chasse. Il n'y a pas de jeu de mots dans la chasse. Ce n'est pas l'ambiance du tout. Et ce n'était pas du tout l'ambiance dans laquelle le jeu a été conçu à l'époque où il a été conçu, encore une fois. D'où l'intérêt de repenser à tout ça, de mettre en perspective la partie cold case, entre guillemets, du jeu. Ça n'a pas été conçu comme ça. Tout ça, c'est des développements qui viennent des échanges minitel, des échanges entre chouetteurs, etc. C'est toutes les constructions qui ont suivi. Mais il faut se baser sur l'origine du jeu, le cahier des charges. Tout est simple.
(Q - Mupsaï : Bonjour Michel, je voulais intervenir juste sur ce que vous venez de dire, je suis obligé de dire que ce n'est pas vrai en fait, puisque la 470 et les charades sont justement uniquement liées à des jeux de mots. Quand on nous dit « mon 7ème n'est qu'un nœud » et que la réponse de la charade est “E”, c'est forcément une homophonie et ça fait partie de la chasse, même si ça a été trouvé, mais ça fait partie de la chasse et c'est un élément intégrant à cette charade qui est une homophonie qui permet de mettre « nœud » est égal à « e » et c'est un… Isidore dirait que c'est du langage des oiseaux, mais peu importe ce qu'on appelle le langage des oiseaux, c'est à mon avis plus complexe que ça le langage des oiseaux, mais ce n'est pas grave. Mais la notion du « nœud » égal « e » est clairement dans la chasse, dans l'énigme d'une charade par exemple.)
MB : Oui, mais ça, c'est adopté par tout le monde Mupsaï, je sais, je l'ai dit tout à l'heure, j'ai dit en dehors des résolutions qu'on connaît aujourd'hui. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Moi, il se passe que je vois des libellés de solutions qui sont d'une complexité parfois terrifiante et qui justement font appel à des homophonies, à des tas de trouvailles, etc. Et je dis, il n'y a pas ça.
(Q - Mupsaï : Il ne faut pas en rajouter d'autres. Ce qu'il y a dans la chasse suffit. Il n'y a pas d'éléments en plus. Je voulais simplement relever le fait qu'il y en a réellement dans le jeu.)
MB : Tu as bien fait, c'est parfaitement exact. Sorti de la résolution des textes telle qu'elle a été établie depuis pas mal de temps, sortie de là, ce n'est pas la peine d'aller plus loin. Il faut savoir s'arrêter.
(Q - ?? : Même pour les deux dernières énigmes ?)
MB : Alors, quelle est ton idée sur les deux dernières énigmes ?
(Q - ?? : Non, non, là, on va dire la question qui s'est posée : il ne faut pas sortir sur des textes, des énigmes et tout. Est-ce que c'est applicable aussi pour les deux dernières énigmes ? Il faut rester dans le cadre de la chasse ? Sans trop…)
MB : Sans trop délirer, ouais.
MB : Il faudra me donner un exemple, et pour être très clair, moi, je me base que sur une chose, c'est le texte des solutions. Dans le texte des solutions, je n'ai pas trouvé de jeu de mots.
(Q - Argonaute : D'accord, ça peut être typiquement, on en parlait de la spirale, d'en prendre une autre signification que peut avoir un mathématicien dessus, ça peut être sur un trait par exemple, sur la flèche d'Apollon, sur des expressions de ce type-là, ou alors même sur une expression qu'on aurait en fin de jeu. J'ai du mal à voir la différence entre un jeu de mots et le fait de prendre une acception différente de ce qu'on lit.)
MB : Par exemple, donne-moi un exemple de jeu de mots que tu considères comme un jeu de mots.
(Q - Argonaute : Concrètement, parler d'un passage en revue qui n'en serait pas un, par exemple. Parler d'un trait qui s'abat, mais qui n'est pas un trait qu'on trace, par exemple. Parler d'une spirale à quatre centres qui en fait est un jeu de mots pour représenter autre chose qu'une vraie spirale, donc une forme de spirale. Ça, c'est des choses que je pourrais prendre comme des choses…)
MB : Non, mais il n'y a pas tout ça. Une spirale, c'est une spirale. Un trait qui s'abat, moi, j'ai fait beaucoup de dessins, mes traits ne s'abattent jamais. Le seul trait qui s'abat, c'est une flèche, donc c'est bien l'idée d'une flèche. Voilà, c'est imagé, c'est poétisé, c'est tout ce qu'on veut, mais ce n'est pas un jeu de mots. Un jeu de mots, il faut demander à Isidore, il ne fait que ça. Lui, il fait le langage des oiseaux, on joue sur les mots, le double sens.
(Q - Pixy : Une homophonie, c'est un jeu de mots pour vous ou pas ? Est-ce que, par exemple, je prends l'exemple de la ville de Troyes qui pourrait être représentée par le 3, le chiffre ?)
MB : Mais il n'y a pas ça dans la chasse. Il n'y a pas de jeu de mots dans la chasse. Ce n'est pas l'ambiance du tout. Et ce n'était pas du tout l'ambiance dans laquelle le jeu a été conçu à l'époque où il a été conçu, encore une fois. D'où l'intérêt de repenser à tout ça, de mettre en perspective la partie cold case, entre guillemets, du jeu. Ça n'a pas été conçu comme ça. Tout ça, c'est des développements qui viennent des échanges minitel, des échanges entre chouetteurs, etc. C'est toutes les constructions qui ont suivi. Mais il faut se baser sur l'origine du jeu, le cahier des charges. Tout est simple.
(Q - Mupsaï : Bonjour Michel, je voulais intervenir juste sur ce que vous venez de dire, je suis obligé de dire que ce n'est pas vrai en fait, puisque la 470 et les charades sont justement uniquement liées à des jeux de mots. Quand on nous dit « mon 7ème n'est qu'un nœud » et que la réponse de la charade est “E”, c'est forcément une homophonie et ça fait partie de la chasse, même si ça a été trouvé, mais ça fait partie de la chasse et c'est un élément intégrant à cette charade qui est une homophonie qui permet de mettre « nœud » est égal à « e » et c'est un… Isidore dirait que c'est du langage des oiseaux, mais peu importe ce qu'on appelle le langage des oiseaux, c'est à mon avis plus complexe que ça le langage des oiseaux, mais ce n'est pas grave. Mais la notion du « nœud » égal « e » est clairement dans la chasse, dans l'énigme d'une charade par exemple.)
MB : Oui, mais ça, c'est adopté par tout le monde Mupsaï, je sais, je l'ai dit tout à l'heure, j'ai dit en dehors des résolutions qu'on connaît aujourd'hui. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Moi, il se passe que je vois des libellés de solutions qui sont d'une complexité parfois terrifiante et qui justement font appel à des homophonies, à des tas de trouvailles, etc. Et je dis, il n'y a pas ça.
(Q - Mupsaï : Il ne faut pas en rajouter d'autres. Ce qu'il y a dans la chasse suffit. Il n'y a pas d'éléments en plus. Je voulais simplement relever le fait qu'il y en a réellement dans le jeu.)
MB : Tu as bien fait, c'est parfaitement exact. Sorti de la résolution des textes telle qu'elle a été établie depuis pas mal de temps, sortie de là, ce n'est pas la peine d'aller plus loin. Il faut savoir s'arrêter.
(Q - ?? : Même pour les deux dernières énigmes ?)
MB : Alors, quelle est ton idée sur les deux dernières énigmes ?
(Q - ?? : Non, non, là, on va dire la question qui s'est posée : il ne faut pas sortir sur des textes, des énigmes et tout. Est-ce que c'est applicable aussi pour les deux dernières énigmes ? Il faut rester dans le cadre de la chasse ? Sans trop…)
MB : Sans trop délirer, ouais.