(Q - Judi : En fait, il a été question, il y a peu, du service militaire de Max Valentin. Et du coup, il a été question, il y a peu, du service militaire de Max Valentin. Il y a quelqu'un qui a cherché le service militaire de Max Valentin, savoir s'il avait fait son service militaire, savoir où il avait pu le faire et dans quel je ne sais pas dans quel corps d'armée ou je ne sais quoi, il avait pu le faire. Et la question, la grande question qui se posait, c'était est-ce qu'il est utile d'aller chercher dans la vie du concepteur des énigmes ou du créateur des visuels ou de toute autre personne proche de la chasse, huissier, etc., pour comprendre la super solution. C'est-à-dire qu'en fait, est-ce qu'on a besoin de connaître leur marque de céréales préférées, savoir s'ils mettent le lait avant ou après les céréales.)
MB : Non, c'est allé beaucoup trop loin quand j'évoque le cold case et la nécessité de se pencher sur l'historique de la chasse. Le seul élément qui est intéressant dans le personnage de Max Valentin, c'est le fait que c'était un publicitaire, qu'il avait un talent pour jouer du pipeau indéniable et qui s'en est servi. Une fois qu'on a compris ça, après on peut rentrer dans l'histoire, on peut s'intéresser effectivement pour ceux qui trempent dans les madits ou qui ont besoin de s'en servir ou qui n'arrivent pas à faire le tri, il faut reconsidérer les péripéties de l'histoire en se disant effectivement qu'il y a eu des moments où forcément les propos de Max étaient plutôt régis par les nécessités du moment, les impératifs auxquels il était confronté, plutôt que par souci d'aider les joueurs. C'est ça la logique.
Mais après non, il n'est pas utile de se pencher sur son histoire. Surtout que ce n'est plus l'histoire de Max Valentin. Il ne faut pas oublier que Max Valentin est né le 23 avril 1993. Il n'a jamais existé avant. Donc avant on parle de quelqu'un d'autre que je n'ai pas connu et dont la vie ne nous concerne pas.
(Q - Judi : Donc savoir effectivement que ces maisons d'édition successives ont fait faillite et que peut-être, il y a certaines choses qui l'ont amené à avoir tel ou tel comportement ou à répondre telle ou telle chose, c'est intéressant. En revanche, aller s'intéresser à l'acte de décès de tel ou tel huissier, ce n'est pas intéressant, on est bien d’accord ?)
MB : Non, non, pas du tout, pas du tout. Bien sûr. Non, un exemple tout bête, par exemple, on se rappelle, puisque je l'ai dit, je l'ignorais moi au départ, mais bon, je l'ai appris ensuite, la maison d'édition Manya, il était associé fondateur de cette société d'édition, et le serveur Minitel a été fermé au bout de six mois du fait de la faillite de l'entreprise.
Donc une de ses préoccupations, ça a été de retrouver un nouveau serveur et pour ce faire, il a dû pactiser, si j'ose dire, avec des hébergeurs télématiques qui faisaient du Minitel rose, avec un imprimeur qui a créé une marque commerciale qui s'appelle les éditions Hermé, mais ce n'était pas un éditeur, en fait Hermé, c'était un imprimeur et l'autre, ce n'était pas du tout non plus un éditeur, enfin, c'était un éditeur télématique, comme on disait à l'époque, c'est-à-dire un gars qui vivait avec des Minitels Roses. Donc il a fait équipe avec ces gens-là parce que c'était impossible pour lui de trouver un autre éditeur, vrai éditeur, qui puisse financer un serveur Minitel qui coûtait très cher à l'époque. Il est évident que sur cette période-là et quand il a repris le 3615 Maxval, bien évidemment il était très soucieux de faire en sorte que la chouette ne soit pas trouvée le lendemain parce qu'il fallait quand même faire tourner la machine.
C'était un investissement de départ, il fallait l'amortir. Rien que ça, déjà ça peut permettre de comprendre qu'il ait commencé, c'est d'ailleurs la période où il l'a fait, a parlé beaucoup de la peinture, à ouvrir, si j'ose dire, des tas de portes, a laissé entendre qu'eux, et ce qui a poussé les joueurs à élaborer des théories sans fin.
Voilà un bel exemple qui illustre l'intérêt de considérer l'historique de la chasse.
MB : Non, c'est allé beaucoup trop loin quand j'évoque le cold case et la nécessité de se pencher sur l'historique de la chasse. Le seul élément qui est intéressant dans le personnage de Max Valentin, c'est le fait que c'était un publicitaire, qu'il avait un talent pour jouer du pipeau indéniable et qui s'en est servi. Une fois qu'on a compris ça, après on peut rentrer dans l'histoire, on peut s'intéresser effectivement pour ceux qui trempent dans les madits ou qui ont besoin de s'en servir ou qui n'arrivent pas à faire le tri, il faut reconsidérer les péripéties de l'histoire en se disant effectivement qu'il y a eu des moments où forcément les propos de Max étaient plutôt régis par les nécessités du moment, les impératifs auxquels il était confronté, plutôt que par souci d'aider les joueurs. C'est ça la logique.
Mais après non, il n'est pas utile de se pencher sur son histoire. Surtout que ce n'est plus l'histoire de Max Valentin. Il ne faut pas oublier que Max Valentin est né le 23 avril 1993. Il n'a jamais existé avant. Donc avant on parle de quelqu'un d'autre que je n'ai pas connu et dont la vie ne nous concerne pas.
(Q - Judi : Donc savoir effectivement que ces maisons d'édition successives ont fait faillite et que peut-être, il y a certaines choses qui l'ont amené à avoir tel ou tel comportement ou à répondre telle ou telle chose, c'est intéressant. En revanche, aller s'intéresser à l'acte de décès de tel ou tel huissier, ce n'est pas intéressant, on est bien d’accord ?)
MB : Non, non, pas du tout, pas du tout. Bien sûr. Non, un exemple tout bête, par exemple, on se rappelle, puisque je l'ai dit, je l'ignorais moi au départ, mais bon, je l'ai appris ensuite, la maison d'édition Manya, il était associé fondateur de cette société d'édition, et le serveur Minitel a été fermé au bout de six mois du fait de la faillite de l'entreprise.
Donc une de ses préoccupations, ça a été de retrouver un nouveau serveur et pour ce faire, il a dû pactiser, si j'ose dire, avec des hébergeurs télématiques qui faisaient du Minitel rose, avec un imprimeur qui a créé une marque commerciale qui s'appelle les éditions Hermé, mais ce n'était pas un éditeur, en fait Hermé, c'était un imprimeur et l'autre, ce n'était pas du tout non plus un éditeur, enfin, c'était un éditeur télématique, comme on disait à l'époque, c'est-à-dire un gars qui vivait avec des Minitels Roses. Donc il a fait équipe avec ces gens-là parce que c'était impossible pour lui de trouver un autre éditeur, vrai éditeur, qui puisse financer un serveur Minitel qui coûtait très cher à l'époque. Il est évident que sur cette période-là et quand il a repris le 3615 Maxval, bien évidemment il était très soucieux de faire en sorte que la chouette ne soit pas trouvée le lendemain parce qu'il fallait quand même faire tourner la machine.
C'était un investissement de départ, il fallait l'amortir. Rien que ça, déjà ça peut permettre de comprendre qu'il ait commencé, c'est d'ailleurs la période où il l'a fait, a parlé beaucoup de la peinture, à ouvrir, si j'ose dire, des tas de portes, a laissé entendre qu'eux, et ce qui a poussé les joueurs à élaborer des théories sans fin.
Voilà un bel exemple qui illustre l'intérêt de considérer l'historique de la chasse.