(Q - Exalastro : Ok, j'ai une dernière question sur cette recette qui finalement n'a pas encore été comprise. Par exemple, je vais dans le potager et je prends des ingrédients Est-ce que ces ingrédients vont, par exemple, bon, je n'en sais rien, je prends du basilic et des tomates. Est-ce que je comprends qu'à la fin, je vais faire un spag bolo ou, tu vois… Est-ce que c'est les ingrédients qui vont nous donner un début de quelque chose ? Est-ce qu'on va à un moment comprendre que c'est un spag bolo ? On va se dire, pour faire un spagh bolo, les ingrédients sont connus. C'est vraiment dans notre tête, et démerdez-vous, c'est dans votre tête, les gars. Vous arrivez à un endroit et vous devez vous débrouiller. Est-ce qu'il y a un début de quelque chose qui doit nous mettre la puce à l'oreille ?)
MB : Oui, c'est assez juste comme parallèle. C'est-à-dire, tout bêtement, il y a une logique.
(Q - Exalastro : À partir des ingrédients, je vais comprendre la recette ? ou quand tu dis oui, c'est assez bien vu, qu'est-ce que tu pourrais me…)
MB : Tu viens de me donner l'exemple, tu me dis si j'ai du basilic, des tomates, un petit peu de chair à saucisse, tout ça, bon je me fais des spag bolo, très bien, ben oui ça paraît pas mal, et très logique, et ok, surtout si en plus à côté, j'ai comme par hasard un paquet de spaghettis, ça devient assez évident. Ben, c'est ça en fait la super solution. T'avais quand même oublié le paquet de spaghettis. Tu remarques que quand tu évoques la recette… ce n'est pas une plaisanterie. Tu me parles du basilic et des tomates, tu me dis que je vais faire des spagh bolo, mais t'as oublié de me dire “j'ai aussi un paquet de spaghettis”.
C'est encore plus évident. Si t'as les spaghettis, si t'as les tomates, si t'as le basilic, et puis ajoutons la chair à saucisse, t'as plus tellement de questions à te poser.
(Q - Exalastro : Tu connais les solutions et tu connais un peu ma situation, mais tu me parles comme ça, je me dis, j'ai l'impression qu'on se comprend, et pourtant, je vais continuer.)
MB : On est beaucoup à se comprendre, mais il y a quand même aujourd’hui une majorité qui se plante. Ça veut simplement dire que cet élément de compréhension, c'est très important ça : cet élément de compréhension sur la théorie, parce qu'en fait on est en train de faire de la théorie là tous les deux, d'accord ? Il faut l'appliquer sur le terrain. Il faut à un moment donné se dire, bon, ok, je conçois que j'ai des, on reprend le terme, des ingrédients à trouver, mais bon, alors, j'ai les spaghettis, j'ai les tomates, j'ai le basilic, j'ai la chair à saucisse… ben oui, mais je n'ai pas de réchaud, je n'ai pas de réchaud, je n'ai pas de cuisinière, je n'ai pas de plaque chauffante, je ne vais pas pouvoir les préparer. Je n'ai rien. À un moment donné, les ingrédients, il faut aussi avoir tout le matos qui va avec, c'est-à-dire le contexte.
Il faut se poser vraiment des bonnes questions en s'interdisant tout attachement, je dirais, affectif à un lieu. Parce que ça, c'est aussi une chose que j'ai constatée maintes et maintes fois. Beaucoup de joueurs sont amoureux de leur solution. Donc amoureux de sa solution, c'est une image mais ça veut dire quand même qu'il y a de l'affect par rapport à un travail qu'on a effectué, des heures qu'on a passées, de la passion, de l'énergie, on est attaché. Beaucoup de joueurs sont attachés à leur solution donc ont beaucoup de mal à la remettre en question et principalement en ce qui concerne le lieu. J'ai l'impression que ça joue beaucoup sur le lieu. C'est mon ressenti, à travers ce que je peux lire quotidiennement. Je vois qu'il y a des gens qui sont attachés à des lieux, et s'ils essayent d'être un petit peu... Même en connaissant les solutions, je me dis, comment ils peuvent faire pour imaginer que ça peut être là ? Il faut quand même y aller dans ce coin-là. Ça prend du temps, Est-ce que c'est cohérent avec ce qu'on sait de l'histoire ? Est-ce que c'est possible ? C'est tout ça qu'il faut arriver à se dire. Pas que, hein.
Mais voilà, la recette, c'est une chose, mais il y a tout l'entourage, tout ce qui entoure cette recette, la partie logistique, matérielle, le lieu, physiquement, qu'est-ce qui se trouve sur place. Et beaucoup de solutions qui me sont soumises font quand même abstraction d'une certaine logique à un moment donné. Bien qu'étant cohérentes, il y a des trucs qui ne sont pas bien logiques.
(Q - Exalastro : Je comprends que le lieu, tu l'as même dit toi-même, on peut en voir de trop, on peut aller trop loin, mais il y a des lieux qui te donnent quelque part, peu importe la recette, mais qui te donnent des ingrédients qui potentiellement répondent à une recette de cuisine qui serait tout à fait possible... J'ai des éléments qui me répondent, qui font écho à une recette de cuisine, et j'y vais, j'avance.)
MB : Oui, mais par exemple, là encore, je dois dire que… on n'est pas dans un jeu comme des chiffres et des lettres. C'est-à-dire qu'on ne compose pas comme on veut avec les éléments qu'on a sous les yeux.
(Q - Exalastro : Oui d'accord, mais c'est pour ça qu'il y a un rôle à jouer pour, j'imagine, passer au crible ce genre d'informations.)
MB : Voilà, si on était dans un jeu du type “Des chiffres et des lettres”, ça veut dire qu'il y aurait un mot à trouver et un chiffre à trouver, ce n'est pas à la carte. Il faut aussi s'astreindre à une certaine rigueur dans la logique de la prospection qu'on opère, du trajet qu'on fait avec les énigmes, et puis de la prospection qu'on opère une fois qu'on est sur un secteur et qu'on essaye de localiser des trucs. Il faut toujours s'accrocher, mais vigoureusement, à la logique. Parce que quand même, même si dans toute cette histoire, il y a eu des imprécisions, il y a eu des fautes de débutants, des erreurs de débutants et tout ce qu'on voudra, il y a eu du brodage qui s'est fait autour, mais malgré tout, le canevas de fond, il est quand même logique. On n'est pas dans tout est possible et on peut tout imaginer. Non, non, il y a quand même une logique, vraiment.
(Q - Exalastro : Eh bien écoute, merci Michel et puis…)
MB : J'espère que ça pourra te permettre…
(Q : Exalastro : Je vais réécouter ça, je vais réécouter ça parce que là, il y a eu beaucoup d'informations et je vais décortiquer. Merci en tout cas, allez bonne soirée à toi, bonne nuit.)
MB : Alors, écoutez, on a fait une heure, je trouve que c'est super, ça fait un compromis. Pour ne pas avoir l'air de vous raccrocher au nez, on va se dire, une dernière question et puis après…
MB : Oui, c'est assez juste comme parallèle. C'est-à-dire, tout bêtement, il y a une logique.
(Q - Exalastro : À partir des ingrédients, je vais comprendre la recette ? ou quand tu dis oui, c'est assez bien vu, qu'est-ce que tu pourrais me…)
MB : Tu viens de me donner l'exemple, tu me dis si j'ai du basilic, des tomates, un petit peu de chair à saucisse, tout ça, bon je me fais des spag bolo, très bien, ben oui ça paraît pas mal, et très logique, et ok, surtout si en plus à côté, j'ai comme par hasard un paquet de spaghettis, ça devient assez évident. Ben, c'est ça en fait la super solution. T'avais quand même oublié le paquet de spaghettis. Tu remarques que quand tu évoques la recette… ce n'est pas une plaisanterie. Tu me parles du basilic et des tomates, tu me dis que je vais faire des spagh bolo, mais t'as oublié de me dire “j'ai aussi un paquet de spaghettis”.
C'est encore plus évident. Si t'as les spaghettis, si t'as les tomates, si t'as le basilic, et puis ajoutons la chair à saucisse, t'as plus tellement de questions à te poser.
(Q - Exalastro : Tu connais les solutions et tu connais un peu ma situation, mais tu me parles comme ça, je me dis, j'ai l'impression qu'on se comprend, et pourtant, je vais continuer.)
MB : On est beaucoup à se comprendre, mais il y a quand même aujourd’hui une majorité qui se plante. Ça veut simplement dire que cet élément de compréhension, c'est très important ça : cet élément de compréhension sur la théorie, parce qu'en fait on est en train de faire de la théorie là tous les deux, d'accord ? Il faut l'appliquer sur le terrain. Il faut à un moment donné se dire, bon, ok, je conçois que j'ai des, on reprend le terme, des ingrédients à trouver, mais bon, alors, j'ai les spaghettis, j'ai les tomates, j'ai le basilic, j'ai la chair à saucisse… ben oui, mais je n'ai pas de réchaud, je n'ai pas de réchaud, je n'ai pas de cuisinière, je n'ai pas de plaque chauffante, je ne vais pas pouvoir les préparer. Je n'ai rien. À un moment donné, les ingrédients, il faut aussi avoir tout le matos qui va avec, c'est-à-dire le contexte.
Il faut se poser vraiment des bonnes questions en s'interdisant tout attachement, je dirais, affectif à un lieu. Parce que ça, c'est aussi une chose que j'ai constatée maintes et maintes fois. Beaucoup de joueurs sont amoureux de leur solution. Donc amoureux de sa solution, c'est une image mais ça veut dire quand même qu'il y a de l'affect par rapport à un travail qu'on a effectué, des heures qu'on a passées, de la passion, de l'énergie, on est attaché. Beaucoup de joueurs sont attachés à leur solution donc ont beaucoup de mal à la remettre en question et principalement en ce qui concerne le lieu. J'ai l'impression que ça joue beaucoup sur le lieu. C'est mon ressenti, à travers ce que je peux lire quotidiennement. Je vois qu'il y a des gens qui sont attachés à des lieux, et s'ils essayent d'être un petit peu... Même en connaissant les solutions, je me dis, comment ils peuvent faire pour imaginer que ça peut être là ? Il faut quand même y aller dans ce coin-là. Ça prend du temps, Est-ce que c'est cohérent avec ce qu'on sait de l'histoire ? Est-ce que c'est possible ? C'est tout ça qu'il faut arriver à se dire. Pas que, hein.
Mais voilà, la recette, c'est une chose, mais il y a tout l'entourage, tout ce qui entoure cette recette, la partie logistique, matérielle, le lieu, physiquement, qu'est-ce qui se trouve sur place. Et beaucoup de solutions qui me sont soumises font quand même abstraction d'une certaine logique à un moment donné. Bien qu'étant cohérentes, il y a des trucs qui ne sont pas bien logiques.
(Q - Exalastro : Je comprends que le lieu, tu l'as même dit toi-même, on peut en voir de trop, on peut aller trop loin, mais il y a des lieux qui te donnent quelque part, peu importe la recette, mais qui te donnent des ingrédients qui potentiellement répondent à une recette de cuisine qui serait tout à fait possible... J'ai des éléments qui me répondent, qui font écho à une recette de cuisine, et j'y vais, j'avance.)
MB : Oui, mais par exemple, là encore, je dois dire que… on n'est pas dans un jeu comme des chiffres et des lettres. C'est-à-dire qu'on ne compose pas comme on veut avec les éléments qu'on a sous les yeux.
(Q - Exalastro : Oui d'accord, mais c'est pour ça qu'il y a un rôle à jouer pour, j'imagine, passer au crible ce genre d'informations.)
MB : Voilà, si on était dans un jeu du type “Des chiffres et des lettres”, ça veut dire qu'il y aurait un mot à trouver et un chiffre à trouver, ce n'est pas à la carte. Il faut aussi s'astreindre à une certaine rigueur dans la logique de la prospection qu'on opère, du trajet qu'on fait avec les énigmes, et puis de la prospection qu'on opère une fois qu'on est sur un secteur et qu'on essaye de localiser des trucs. Il faut toujours s'accrocher, mais vigoureusement, à la logique. Parce que quand même, même si dans toute cette histoire, il y a eu des imprécisions, il y a eu des fautes de débutants, des erreurs de débutants et tout ce qu'on voudra, il y a eu du brodage qui s'est fait autour, mais malgré tout, le canevas de fond, il est quand même logique. On n'est pas dans tout est possible et on peut tout imaginer. Non, non, il y a quand même une logique, vraiment.
(Q - Exalastro : Eh bien écoute, merci Michel et puis…)
MB : J'espère que ça pourra te permettre…
(Q : Exalastro : Je vais réécouter ça, je vais réécouter ça parce que là, il y a eu beaucoup d'informations et je vais décortiquer. Merci en tout cas, allez bonne soirée à toi, bonne nuit.)
MB : Alors, écoutez, on a fait une heure, je trouve que c'est super, ça fait un compromis. Pour ne pas avoir l'air de vous raccrocher au nez, on va se dire, une dernière question et puis après…