MB : Non, ce qui me gêne beaucoup, c'est que, je vais quand même vous le dire, il y a quand même un truc qui me gêne énormément, c'est que je vois passer des messages, disons, sur le ton de l'humour, bien entendu, mais de gens qui rigolent un peu de cette histoire de trous à Dabo, notamment, et il n'y a pas qu'à Dabo, je tiens quand même à vous le dire, il y a des sites qui sont apparemment plus vastes et peut-être ça se voit moins, mais... Et donc, ce qui me navre un peu, c'est que le vrai débat, ce n'est pas de savoir s'il faut faire un trou ou pas.
Il y en a qui écrivent, je vois des messages, j'en reçois d'ailleurs aussi, ouais si ça devient obligatoire de passer par le système de vérification, ce n'est pas normal, c'est payant, etc., tout ce qu'on voudra. Mais ce qui est choquant pour moi dans tout ça, c'est qu'en réalité, ceux qui sont les fauteurs de trouble, ou les fauteurs de trous…, en réalité, ce sont les gens qui travaillent avec des détecteurs et qui fouillent tous azimuts.
Quelqu'un qui a une solution, qui va sur place, qui fait son repérage, qui fait son trou, c'est là, ce n'est pas là, si ce n'est pas là, il le rebouche, il s'en va. Même si on est un peu borderline en termes de législation et d'autorisation, ça reste une pratique qui est relativement acceptable. Où ça devient inacceptable, ce sont des gens qui, après avoir fait un premier trou, sortent le détecteur, font du ratissage, creusent partout à une cadence qui ne leur permet même plus de reboucher. Et là, ça devient du massacre.
Donc en fait, la chose pour moi qui est à blâmer le plus, ce sont justement les gens qui encouragent ou qui n'interdisent pas d'utiliser des détecteurs. C'est ça que je trouve regrettable. Un petit coup de détecteur, quand on arrive sur sa zone, sur son pile-poil, on teste, ça sonne, donc on se dit, ça peut peut-être bien être là. Jusque-là, je peux comprendre, mais à partir du moment où on tombe dans la pratique du ratissage, c'est fini, on est complètement sorti des clous.
Donc moi, je n'aurais jamais le pouvoir d'interdire à quiconque de creuser. J'ai rappelé que la législation est ce qu'elle est, qu'il faut quand même en tenir compte. La chouette n'est pas dans un endroit a priori sensible, en tout cas jusqu'à aujourd'hui, en termes de tout ce qui est protection de l'environnement, archéologie et ce qu'on voudra. Mais ça n'empêche pas que sur des secteurs tels que récemment Dabo, les autorités locales commencent quand même à s'émouvoir des dégâts.
Et ça je trouve qu'il faut quand même, il faut éviter de trop rigoler avec ça, parce que bon moi je suis le premier à rigoler de beaucoup de choses, mais sur ce chapitre-là, c'est extrêmement délicat. Et en réalité, les pratiques qui sont à l'origine de tout ça, ce sont des pratiques qui risqueraient un jour de poser des problèmes dans le déroulé du jeu.
Donc, on peut en rigoler, mais il faut quand même bien rester conscient que le ratissage au radar et puis au détecteur et les fouilles sauvages, c'est ça qui fout un peu l'ambiance du jeu par terre et qui énerve pas mal les autorités responsables des sites en différents endroits. Voilà bon, c'était le petit chapitre, le petit sermon du soir.
Il y en a qui écrivent, je vois des messages, j'en reçois d'ailleurs aussi, ouais si ça devient obligatoire de passer par le système de vérification, ce n'est pas normal, c'est payant, etc., tout ce qu'on voudra. Mais ce qui est choquant pour moi dans tout ça, c'est qu'en réalité, ceux qui sont les fauteurs de trouble, ou les fauteurs de trous…, en réalité, ce sont les gens qui travaillent avec des détecteurs et qui fouillent tous azimuts.
Quelqu'un qui a une solution, qui va sur place, qui fait son repérage, qui fait son trou, c'est là, ce n'est pas là, si ce n'est pas là, il le rebouche, il s'en va. Même si on est un peu borderline en termes de législation et d'autorisation, ça reste une pratique qui est relativement acceptable. Où ça devient inacceptable, ce sont des gens qui, après avoir fait un premier trou, sortent le détecteur, font du ratissage, creusent partout à une cadence qui ne leur permet même plus de reboucher. Et là, ça devient du massacre.
Donc en fait, la chose pour moi qui est à blâmer le plus, ce sont justement les gens qui encouragent ou qui n'interdisent pas d'utiliser des détecteurs. C'est ça que je trouve regrettable. Un petit coup de détecteur, quand on arrive sur sa zone, sur son pile-poil, on teste, ça sonne, donc on se dit, ça peut peut-être bien être là. Jusque-là, je peux comprendre, mais à partir du moment où on tombe dans la pratique du ratissage, c'est fini, on est complètement sorti des clous.
Donc moi, je n'aurais jamais le pouvoir d'interdire à quiconque de creuser. J'ai rappelé que la législation est ce qu'elle est, qu'il faut quand même en tenir compte. La chouette n'est pas dans un endroit a priori sensible, en tout cas jusqu'à aujourd'hui, en termes de tout ce qui est protection de l'environnement, archéologie et ce qu'on voudra. Mais ça n'empêche pas que sur des secteurs tels que récemment Dabo, les autorités locales commencent quand même à s'émouvoir des dégâts.
Et ça je trouve qu'il faut quand même, il faut éviter de trop rigoler avec ça, parce que bon moi je suis le premier à rigoler de beaucoup de choses, mais sur ce chapitre-là, c'est extrêmement délicat. Et en réalité, les pratiques qui sont à l'origine de tout ça, ce sont des pratiques qui risqueraient un jour de poser des problèmes dans le déroulé du jeu.
Donc, on peut en rigoler, mais il faut quand même bien rester conscient que le ratissage au radar et puis au détecteur et les fouilles sauvages, c'est ça qui fout un peu l'ambiance du jeu par terre et qui énerve pas mal les autorités responsables des sites en différents endroits. Voilà bon, c'était le petit chapitre, le petit sermon du soir.