Moteur de recherche & Synthèse des "Midits" sur le jeu "Sur la trace de la Chouette d'Or ®"

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10/04/2024 - Vocal n° 67 - 00:41:40 : Historique Minitel de la Chouette - Madits

(Q - Julien : Oui, c'est énorme.)

MB : Non, mais c'est colossal. C'était du gros business. Il faut savoir que Xavier Niel, Free Machin et compagnie, il habitait à Lyon à l'époque. Moi, j'ai un copain qui était très pote avec lui, qui a fait les mêmes études que lui et qui m'a raconté qu'il se marrait bien avec lui parce qu'il avait des Minitels roses, il a fait sa fortune avec ça. Il a démarré sa fortune avec ça. Donc c'était vraiment une machine à sous ce truc-là.
Ce qui s'est passé là-dedans, c'est que Max n'avait pas envie d'arrêter la machine et qu'au bout de 6 mois, 1 an, il avait répondu à tellement de questions qu'il ne pouvait plus rien dire, comme dans la situation où je suis moi aujourd'hui. Et si moi, je voulais faire du Max, je continuerais à vous balader un petit peu et on peut faire durer comme ça encore quelques années.
Mais lui, en plus de ça, et c'est là où votre question est tout à fait intéressante, c'est que lui en plus de ça, dans le fait que c'était la première fois, il n'y avait aucun précédent, il n'y avait rien de comparable, c'était la première fois que quelqu'un comme lui se trouvait dans le rôle, dans la position d'un maître du jeu. Et donc, il y avait des milliers de personnes qui étaient là à lui cirer les pompes, à lui dire, oh, Grand Max, s'il te plait, réponds-moi. Enfin, je caricature un peu, mais c'était un peu ça. Et donc, lui, ça lui est monté à la tête, c'est-à-dire qu'à un moment donné, il a...
Moi, je le sais parce qu'il me l'a écrit dans les échanges écrits que j'ai avec lui. J'ai compris à un moment donné qu'il reprenait à son compte toutes les trouvailles des chouetteurs. Et quand il m'a écrit, j'ai prévu des tas de fausses pistes, des tas de machins, c'est qu'il s'était rendu compte qu'à travers les échanges qu'il avait avec les chouetteurs, les mecs arrivaient à phosphorer dans tous les sens. Et il s'est dit, c'est moi qui ai provoqué ça. Et en fait, ce qui a provoqué ça, c'est qu'après avoir épuisé son panel de réponses possibles au bout d'un an, ou de six mois, il s'est mis à parler de ma peinture, à répondre sur ma peinture.
Et là où j'avais un accès au premier Minitel, au 3615 Manya, j'avais la possibilité de répondre sur des questions pourtant sur les peintures. Dès l'instant où il a créé derrière le Maxval, il m'a dit, on ne peut pas te faire d'accès là, c'est plus compliqué, ce n'est pas possible que tu aies ton accès, donc j'avais plus d'accès. Et il s'est mis à répondre sur les peintures. Bon, j'en ai déjà parlé souvent, je ne vais pas radoter.
Mais de là, se sont bâtis des théories plus alambiquées les unes que les autres, plus complexes les unes que les autres, qui font qu'aujourd'hui, on a beaucoup de mal, énormément de mal à se faire à l'idée que les énigmes sont simplissimes.

(Q - Julien : Et c'est pour ça que vous nous demandez de rentrer dans la peau de Max, parce qu'en fait, l'idée, c'est quelque chose qu'il a, c'est quelque chose qu'il a inventé.

MB : Oui, oui, c’est une trouvaille qui est très bonne.

(Q - Julien : Si on fait un peu de profiling, je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça, on peut se dire qu'on pourrait avoir la même idée finalement. Et cette idée-là nous amènerait à la cache, tout simplement.)

MB : Avec ce que j'ai balancé, vous devriez l'avoir, l'idée hein, crénom de non !

(Q - ?? : Est-ce qu'on se sert des sentinelles en même temps que les chiffres ?)

MB : Je ne rentre pas dans ce débat-là. Là, on est en train de parler des énigmes et de la méthode des énigmes.

(Q - ?? : Dommage, c'était une bonne question !)

MB : C'est une très très bonne question à laquelle je n'apporterai aucune réponse. Ma réponse ne serait pas à la hauteur.