(Q - Ed : Ma question, de manière plus simple, les neuf premières, est-ce qu'il faut toutes bien les avoir résolues ou est-ce qu'on peut tomber dessus…)
MB : Les 9 premières, ça reste un message difficile à faire passer pour moi. Les 9 premières sont très simples. Elles sont très basiques et très peu de gens sont prêts à l'admettre. Donc beaucoup se creusent la tête bien au-delà de ce qu'il faudrait. Ça, je l'ai dit, je le redis, je le maintiens.
Donc il est effectivement important quand même, en tout cas, pour ceux qui n'aboutissent à rien du tout sur la zone qu'ils croient être la bonne, il est important d'être capable de reprendre ce trajet. Ça ne prend pas non plus des semaines, parce qu'il y a beaucoup de choses qui aujourd'hui sont, j'allais dire, sont connues, que certains connaissent par cœur. Je pense qu'aujourd'hui, il y a moyen de reprendre le parcours des 9 énigmes, pour ceux qui considèrent qu'ils ne sont pas au bon endroit, de le refaire sans passer des semaines et d'essayer de se refaire une certitude.
Et à chaque fois, le principe, c'est de se dire, bon, restons simples et essayons de nous mettre dans la tête de Max, donc de quelqu'un qui avait fait des rallyes surprises, mais qui n'était pas un grand concepteur d'énigmes. Il n'avait absolument aucune expérience de ça et il n'avait pas non plus particulièrement une forme d'esprit pour faire ça. Donc, il s'est lancé là-dedans, il ne faut pas perdre ça de vue, comme vraiment un novice.
Ensuite, il m'a été demandé par rapport à ce parcours s'il était continu. Il ne l'est pas totalement. Dans la logique, il est cohérent, on part de quelque part et on arrive ailleurs. Ça, c'est dans les grandes lignes. Il y a un moment où effectivement, j'ai vu ce terme, c'est la première fois que je l'emploie, mais je vais l'utiliser pour que chacun comprenne. Il y a un moment où effectivement, on peut se téléporter et essayer de raisonner de cette manière.
Mais globalement, le parcours est logique et cohérent.
(Q - Ed : Il est continu, d'accord. Donc, on n'a pas besoin de toutes les bonnes résolutions des 9 premières pour arriver à la bonne zone...)
MB : Non, il y a des moments, alors voilà, ça, c'est un sujet très sensible dans lequel je ne peux pas intervenir beaucoup plus, mais le talent qui était celui de Max n'était pas un talent de concepteur d'énigmes, mais un talent, je commence à avoir des scrupules à dire ça parce que chaque fois, je me prends une volée de bois vert, mais il avait un talent de camelot, c'est-à-dire qu'il savait vendre son produit, il savait vanter le produit. Et pour vanter un produit, il faut l'auréoler de toutes sortes de vertus qu'il n'a pas réellement, mais enfin qu'on lui octroie pour inciter l'acheteur à craquer.
Et là, dans les libellés des énigmes, il y a quand même une partie des textes Ils sont là pour enjoliver, pour faire ronfler un peu le truc, pour donner l'impression que... Et lui, son grand souci, alors là, c'est là où c'est intéressant de s'intéresser à son personnage, c'était quand même de se donner tous les dehors, il voulait convaincre un sponsor, tous les dehors, cette fois, d'un grand concepteur d'énigmes, de quelqu'un qui avait pondu un truc remarquable. Donc, il savait très bien le vendre.
Je le sais, j'étais là quand il l'a fait avec le sponsor, donc je sais bien comment il vendait son truc. Et il a fait ronfler tout ça. C'est pour ça que je prends souvent l'exemple des publicités qu'on peut voir aujourd'hui. Il y a 30 ou 40 ans ou 50 ans, quand on voyait une bagnole, c'était un tigre dans le moteur et plus le mec faisait vroom, vroom, plus il était viril. Et aujourd'hui, quand on veut vendre une bagnole, c'est parce qu'elle ne fait pas de bruit, qu'elle est électrique, que les enfants sont sages et que maman est contente et que papa conduit avec un sourire béat, c'est ce que font les publicitaires aujourd'hui pour les bagnoles.
C'est pareil pour Max, il a enjolivé son produit, il a enjolivé ses énigmes qui étaient très basiques, qui sont très basiques, il les a enjolivés pour donner l'envie, les auréoler de mystère, faire penser que c'était quelque chose de très mystérieux, qu'on allait y découvrir ou y pénétrer dans un monde parallèle, que c'était quelque chose d'extraordinaire.
Et en fait, c'est beaucoup plus simple que ça.
MB : Les 9 premières, ça reste un message difficile à faire passer pour moi. Les 9 premières sont très simples. Elles sont très basiques et très peu de gens sont prêts à l'admettre. Donc beaucoup se creusent la tête bien au-delà de ce qu'il faudrait. Ça, je l'ai dit, je le redis, je le maintiens.
Donc il est effectivement important quand même, en tout cas, pour ceux qui n'aboutissent à rien du tout sur la zone qu'ils croient être la bonne, il est important d'être capable de reprendre ce trajet. Ça ne prend pas non plus des semaines, parce qu'il y a beaucoup de choses qui aujourd'hui sont, j'allais dire, sont connues, que certains connaissent par cœur. Je pense qu'aujourd'hui, il y a moyen de reprendre le parcours des 9 énigmes, pour ceux qui considèrent qu'ils ne sont pas au bon endroit, de le refaire sans passer des semaines et d'essayer de se refaire une certitude.
Et à chaque fois, le principe, c'est de se dire, bon, restons simples et essayons de nous mettre dans la tête de Max, donc de quelqu'un qui avait fait des rallyes surprises, mais qui n'était pas un grand concepteur d'énigmes. Il n'avait absolument aucune expérience de ça et il n'avait pas non plus particulièrement une forme d'esprit pour faire ça. Donc, il s'est lancé là-dedans, il ne faut pas perdre ça de vue, comme vraiment un novice.
Ensuite, il m'a été demandé par rapport à ce parcours s'il était continu. Il ne l'est pas totalement. Dans la logique, il est cohérent, on part de quelque part et on arrive ailleurs. Ça, c'est dans les grandes lignes. Il y a un moment où effectivement, j'ai vu ce terme, c'est la première fois que je l'emploie, mais je vais l'utiliser pour que chacun comprenne. Il y a un moment où effectivement, on peut se téléporter et essayer de raisonner de cette manière.
Mais globalement, le parcours est logique et cohérent.
(Q - Ed : Il est continu, d'accord. Donc, on n'a pas besoin de toutes les bonnes résolutions des 9 premières pour arriver à la bonne zone...)
MB : Non, il y a des moments, alors voilà, ça, c'est un sujet très sensible dans lequel je ne peux pas intervenir beaucoup plus, mais le talent qui était celui de Max n'était pas un talent de concepteur d'énigmes, mais un talent, je commence à avoir des scrupules à dire ça parce que chaque fois, je me prends une volée de bois vert, mais il avait un talent de camelot, c'est-à-dire qu'il savait vendre son produit, il savait vanter le produit. Et pour vanter un produit, il faut l'auréoler de toutes sortes de vertus qu'il n'a pas réellement, mais enfin qu'on lui octroie pour inciter l'acheteur à craquer.
Et là, dans les libellés des énigmes, il y a quand même une partie des textes Ils sont là pour enjoliver, pour faire ronfler un peu le truc, pour donner l'impression que... Et lui, son grand souci, alors là, c'est là où c'est intéressant de s'intéresser à son personnage, c'était quand même de se donner tous les dehors, il voulait convaincre un sponsor, tous les dehors, cette fois, d'un grand concepteur d'énigmes, de quelqu'un qui avait pondu un truc remarquable. Donc, il savait très bien le vendre.
Je le sais, j'étais là quand il l'a fait avec le sponsor, donc je sais bien comment il vendait son truc. Et il a fait ronfler tout ça. C'est pour ça que je prends souvent l'exemple des publicités qu'on peut voir aujourd'hui. Il y a 30 ou 40 ans ou 50 ans, quand on voyait une bagnole, c'était un tigre dans le moteur et plus le mec faisait vroom, vroom, plus il était viril. Et aujourd'hui, quand on veut vendre une bagnole, c'est parce qu'elle ne fait pas de bruit, qu'elle est électrique, que les enfants sont sages et que maman est contente et que papa conduit avec un sourire béat, c'est ce que font les publicitaires aujourd'hui pour les bagnoles.
C'est pareil pour Max, il a enjolivé son produit, il a enjolivé ses énigmes qui étaient très basiques, qui sont très basiques, il les a enjolivés pour donner l'envie, les auréoler de mystère, faire penser que c'était quelque chose de très mystérieux, qu'on allait y découvrir ou y pénétrer dans un monde parallèle, que c'était quelque chose d'extraordinaire.
Et en fait, c'est beaucoup plus simple que ça.