(Q - Lartiste : Ok, donc ça veut dire qu'à l'époque, avec une deuxième carte, quelques photos, et puis peut-être avec quelques indications qu'on trouvait dans certains livres, on arrivait chez nous à avoir la solution finale avec le point exact, c'est ça ?)
MB : Oui, même sans deuxième carte. Et aujourd'hui, assurément, on n'a plus du tout besoin d'une deuxième carte. Si on fait bien son taf sur les 9 premières énigmes, sincèrement, à partir de la dixième, on n'a vraiment plus besoin d'aucune carte.
(Q - Lartiste : Ouais, parce que c'est vrai que la seconde carte, c'est un peu ceinture et bretelle, comme vous dites, pour se dire, OK, bon, ben, j'arrive vraiment à ce point. Mais après, c'est vrai que si on crée un peu notre zone finale, normalement, on n'a pas vraiment, vraiment l'utilité.)
MB : On peut être encore plus clair. Aujourd'hui, on le dit, on le sait tous. Avec Internet, on a accès à toute information dans le monde ou quasiment. Bon, très bien. En 1993, ce n'était pas le cas. Il n'y avait pas d'Internet. C'était les tout débuts d'Internet. Et en plus, à l'époque où la chasse a été conçue par Max, il n'y avait pas du tout d'Internet. Donc il n'était absolument pas envisageable à ce moment-là qu'Internet soit utile.
Et lui, il a lancé sa chasse en disant il faut une carte de France. Il n'a jamais parlé d'une deuxième carte. Il en a parlé ensuite. Pourquoi?? Parce que dans le déroulé du jeu, comme moi, je m'aperçois en discutant avec les chouetteurs que je dois faire évoluer mon propos, que je dois m'adapter à leur compréhension si je veux qu'on dialogue utilement. Lui a aussi certainement compris des choses dans ses échanges à travers le Minitel à l'époque.
À un moment donné, il a dit oui, oui, bien sûr, il faut une deuxième carte.
À un moment donné, il a dit qu'il y avait une douzième énigme, etc. et bien d'autres choses. Donc, il a adapté à chaque fois son propos pour se mettre à la portée des joueurs, de son cas à lui, sans prendre garde de ce qu'il induisait des nouvelles notions. Là, je fais une petite allusion à la douzième énigme, par exemple. Des notions fausses et plutôt propices à l'embrouille qu'à la clarté ou qu'à la clarification. Mais concernant la carte, à un moment donné, il a dit oui, bien sûr, il faut une deuxième carte. Moi, je dis non, ce n'est absolument pas indispensable et je prouverai le moment venu. Le jour où la chouette sera trouvée, il sera bien évident que la deuxième carte n'était pas du tout indispensable. Et aujourd'hui, elle est encore moins, elle a encore moins d'utilité qu'elle aurait pu en avoir en 1993.
MB : Oui, même sans deuxième carte. Et aujourd'hui, assurément, on n'a plus du tout besoin d'une deuxième carte. Si on fait bien son taf sur les 9 premières énigmes, sincèrement, à partir de la dixième, on n'a vraiment plus besoin d'aucune carte.
(Q - Lartiste : Ouais, parce que c'est vrai que la seconde carte, c'est un peu ceinture et bretelle, comme vous dites, pour se dire, OK, bon, ben, j'arrive vraiment à ce point. Mais après, c'est vrai que si on crée un peu notre zone finale, normalement, on n'a pas vraiment, vraiment l'utilité.)
MB : On peut être encore plus clair. Aujourd'hui, on le dit, on le sait tous. Avec Internet, on a accès à toute information dans le monde ou quasiment. Bon, très bien. En 1993, ce n'était pas le cas. Il n'y avait pas d'Internet. C'était les tout débuts d'Internet. Et en plus, à l'époque où la chasse a été conçue par Max, il n'y avait pas du tout d'Internet. Donc il n'était absolument pas envisageable à ce moment-là qu'Internet soit utile.
Et lui, il a lancé sa chasse en disant il faut une carte de France. Il n'a jamais parlé d'une deuxième carte. Il en a parlé ensuite. Pourquoi?? Parce que dans le déroulé du jeu, comme moi, je m'aperçois en discutant avec les chouetteurs que je dois faire évoluer mon propos, que je dois m'adapter à leur compréhension si je veux qu'on dialogue utilement. Lui a aussi certainement compris des choses dans ses échanges à travers le Minitel à l'époque.
À un moment donné, il a dit oui, oui, bien sûr, il faut une deuxième carte.
À un moment donné, il a dit qu'il y avait une douzième énigme, etc. et bien d'autres choses. Donc, il a adapté à chaque fois son propos pour se mettre à la portée des joueurs, de son cas à lui, sans prendre garde de ce qu'il induisait des nouvelles notions. Là, je fais une petite allusion à la douzième énigme, par exemple. Des notions fausses et plutôt propices à l'embrouille qu'à la clarté ou qu'à la clarification. Mais concernant la carte, à un moment donné, il a dit oui, bien sûr, il faut une deuxième carte. Moi, je dis non, ce n'est absolument pas indispensable et je prouverai le moment venu. Le jour où la chouette sera trouvée, il sera bien évident que la deuxième carte n'était pas du tout indispensable. Et aujourd'hui, elle est encore moins, elle a encore moins d'utilité qu'elle aurait pu en avoir en 1993.