(Q - Zen : Je voulais savoir, Michel, vous avez dit qu'une personne qui est sur place, si elle a tout dénoué, si elle a tout en main, elle peut mettre 30 minutes à 2h pour trouver, mais une personne qui est chez elle, elle peut mettre plus ou moins de temps ?)
MB : Encore une fois, j'aime bien cette expression parce qu'elle résume à elle seule l'ampleur du débat. Je parle de l'expression « cold case ». Le problème, c'est que sur une approche « normale », on participe au jeu, on y va, on est confronté au truc. Ce que j'ai dit est tout à fait conforme sur le temps nécessaire, le temps que ça peut prendre, etc. Après, sur les 31 ans qui se sont écoulés, il y a eu encore une fois tellement d'informations, de pressions, de courants d'idées, de tendances, que très, très peu de participants sont aujourd'hui dans une position de stricte neutralité qui leur permet d'approcher la solution avec une objectivité maximale.
Autrement dit, les anciens, ils sont conditionnés par plein de trucs. Les nouveaux, ils sont conditionnés par le fait de ne pas être conditionnés. Ils disent, moi, je ne veux pas tenir compte de ça, je ne tiens pas compte de ça. Ce qui peut aussi parfois être un peu dangereux. C'est très, très difficile aujourd'hui de se retrouver face aux dernières énigmes avec une objectivité absolue.
Et je vais vous dire, quand moi, j'ai lu les énigmes, quand j'ai été confronté à ces dernières solutions, il m'a fallu un petit peu de temps pour me dire, bon, ok, c'est ça, c'est vraiment ça. Je n'étais pas préparé à ça, parce que j'étais moi-même, de par mes interventions répétées depuis 15 ans, 15 ans, 20 ans, etc. avec les Chouetteurs, des débats parfois animés, des procédures et tout, moi, j'avais déjà aussi été conditionné en fin de compte. Parce que j'ai eu vent de certaines théories, j'avais entendu des choses, je n'avais aucune idée d'où c'était, mais j'étais, malgré moi, j'étais déjà imprégné d'un certain nombre de propos, de théories et de convictions.
Et donc quand j'ai eu les solutions en main, ça m'a pris un petit moment. Je ne dis pas que j’y ai passé huit jours, mais je l'ai mis un petit moment à me faire à cette idée-là, à me dire, ah bon, bah oui, c'est ça les solutions, il faut que je l'accepte, c'est comme ça. Et je crois qu'aujourd'hui, il y a très, très peu de joueurs qui, quand ils arrivent à ce stade-là, sont capables de faire le tri de manière sereine et objective en disant, bon, je retiens ça, je retiens ça, je retiens ça, je retiens ça, donc, voilà. Donc à partir de là, ça peut prendre un peu plus de temps.
MB : Encore une fois, j'aime bien cette expression parce qu'elle résume à elle seule l'ampleur du débat. Je parle de l'expression « cold case ». Le problème, c'est que sur une approche « normale », on participe au jeu, on y va, on est confronté au truc. Ce que j'ai dit est tout à fait conforme sur le temps nécessaire, le temps que ça peut prendre, etc. Après, sur les 31 ans qui se sont écoulés, il y a eu encore une fois tellement d'informations, de pressions, de courants d'idées, de tendances, que très, très peu de participants sont aujourd'hui dans une position de stricte neutralité qui leur permet d'approcher la solution avec une objectivité maximale.
Autrement dit, les anciens, ils sont conditionnés par plein de trucs. Les nouveaux, ils sont conditionnés par le fait de ne pas être conditionnés. Ils disent, moi, je ne veux pas tenir compte de ça, je ne tiens pas compte de ça. Ce qui peut aussi parfois être un peu dangereux. C'est très, très difficile aujourd'hui de se retrouver face aux dernières énigmes avec une objectivité absolue.
Et je vais vous dire, quand moi, j'ai lu les énigmes, quand j'ai été confronté à ces dernières solutions, il m'a fallu un petit peu de temps pour me dire, bon, ok, c'est ça, c'est vraiment ça. Je n'étais pas préparé à ça, parce que j'étais moi-même, de par mes interventions répétées depuis 15 ans, 15 ans, 20 ans, etc. avec les Chouetteurs, des débats parfois animés, des procédures et tout, moi, j'avais déjà aussi été conditionné en fin de compte. Parce que j'ai eu vent de certaines théories, j'avais entendu des choses, je n'avais aucune idée d'où c'était, mais j'étais, malgré moi, j'étais déjà imprégné d'un certain nombre de propos, de théories et de convictions.
Et donc quand j'ai eu les solutions en main, ça m'a pris un petit moment. Je ne dis pas que j’y ai passé huit jours, mais je l'ai mis un petit moment à me faire à cette idée-là, à me dire, ah bon, bah oui, c'est ça les solutions, il faut que je l'accepte, c'est comme ça. Et je crois qu'aujourd'hui, il y a très, très peu de joueurs qui, quand ils arrivent à ce stade-là, sont capables de faire le tri de manière sereine et objective en disant, bon, je retiens ça, je retiens ça, je retiens ça, je retiens ça, donc, voilà. Donc à partir de là, ça peut prendre un peu plus de temps.