MB : Ce serait terrible, ce serait terrible.
(Q - Xavier D’Homan : Soit ils gardent leurs convictions, puis ils restent sur des messages qui sont pour moi sincèrement…)
MB : On ne peut pas leur enlever leurs convictions, ce n'est pas possible.
(Q - Xavier D’Homan : Ah ben si, à partir du moment où…)
MB : Ah ben non. Ils sont absolument incapables de changer d'avis les daboïstes.
(Q - Xavier D’Homan : À partir du moment où la personne qui a les solutions va essayer quand même de leur dire vous vous êtes trompé, ils vont suivre le mouvement même si on est déçu. Moi, je suis daboïste convaincu, Michel. Si demain, vous invalidez la nef, c'est-à-dire, vous dites la nef, ce n'est pas Dabo, même si je suis déçu, au moins on repart sur une base. On se dit bon d'accord, on s'est trompé. Même si ça fait mal, on recommence. Mais là, le problème, c'est que l'interprétation des messages, ce n'est pas clair. C'est-à-dire qu'on suppute, on nous dit peut-être, alors les non-daboïstes disent « Ah, mais t'as vu, Michel a invalidé Dabo », et puis les daboïstes diront « peut-être pas, peut-être pas ». Donc, on reste quand même, encore une fois, sûr de l'interprétation. Soit, vous nous donnez un message clair en nous disant « Voilà, c'est tout, maintenant, je vais aider les daboïstes et les non-daboïstes parce que si demain, je dis, ce n'est pas du côté de Dabo, vous ne déflorez pas la chasse puisque d’un côté comme de l'autre automatiquement les gens iront ailleurs. Mais là, on est sur un truc qui va encore prendre 15 ans et on va encore avoir les interprétations, on va encore avoir ce genre de choses pendant les petites guéguerres, les disputes, c'est simplement ça. C'est pour éviter d'être déçu. C'est-à-dire que si jamais demain on nous dit que ce n'est pas Dabo, ben tant pis, ce n'est pas Dabo, même si on a cherché pendant 30 ans. Mais moi, je n'arrêterai pas la chasse si ce n'est pas Dabo. C'est-à-dire que je ne vais pas me dire, ah ben non, ce n'est pas Dabo, je vais arrêter. Non. Si je suis convaincu que c'est aux alentours de Dabo, je ne vais pas arrêter la chasse, si demain, on me dit que ce n'est pas Dabo, j'irai chercher ailleurs.)
MB : Tu es chaud là Xavier, hein.
(Q - Xavier D’Homan : Ah, mais non, je ne suis pas chaud Michel.)
MB : Ah si si, tu es chaud bouillant là.
(Q - Xavier D’Homan : Excusez-moi Michel parce que le problème c'est que…)
MB : Mais non mais ce n'est pas un reproche du tout, du tout. Non, non, je te sens très impliqué dans la... Ah ouais, ouais, ouais, c'est une passion dévorante.
(Q - Xavier D’Homan : Ah ça) ! Mais le problème, c'est qu'il faut comprendre que c'est une passion dévorante. Mais on n'est pas... Je ne suis pas quelqu'un… Par exemple, c'est personnel, je ne suis pas au-dessus. C'est-à-dire, je ne dis pas… Je peux admettre que je me suis trompé pendant 30 ans, sans problème, Michel. C'est-à-dire que demain, je pourrais admettre, je pourrais subir des railleries, pas de problèmes. Mais au moins...)
MB : Non, non, non, non, non, non, non, Xavier, on est loin de ça. Non, non, non, ce que je veux dire, c'est que je connais bien tes raisonnements et tu oublies qu'une chose, c'est ma position. Tu parles comme si j'avais les coudées franches. Tu parles comme si j'avais les coudées franches, comme si je pouvais valider, invalider, répondre, tac, tac, tac, par rapport à une opération, appelons ça comme ça, qui se déroule depuis plus de 30 ans maintenant.
C'est tellement complexe. La problématique, la vraie problématique est là. C'est qu'il est impossible pour un organisateur aujourd'hui, c'est mon cas, je débarque bon 2 ans, 2 ans et demi, ok d'accord, je débarque dans l'histoire après 30 ans presque, et je parle au moment où j'ai commencé, il ne m'est pas possible de faire comme si on démarrait à zéro. Je suis obligé d'intégrer tout ce qui s'est passé, les convictions des uns, les convictions des autres, notamment cette guéguerre extraordinaire entre les daboïstes et les anti-daboïstes, qui d'ailleurs remonte à une époque reculée et qui aujourd'hui ne pourrait pas se produire parce que si le débat démarrait aujourd'hui, je ne pense pas qu'on aurait des anti-daboïstes, on aurait des non-daboïstes.
Les anti-daboïstes ça témoigne d'un parti pris, d'une volonté de prosélyte de convaincre l'autre qu'il se trompe. Ça, ça remonte à il y a 30 ans. Et cette guéguerre-là, je n'ai pas les outils pour l'interrompre, pour l'arrêter, pour la gommer. Donc, il y a toujours, et il y aura sûrement encore pendant un moment, des daboïstes et des anti-daboïstes, c'est un peu dans l'ADN de la chasse aujourd'hui.
(Q - Xavier D’Homan : Soit ils gardent leurs convictions, puis ils restent sur des messages qui sont pour moi sincèrement…)
MB : On ne peut pas leur enlever leurs convictions, ce n'est pas possible.
(Q - Xavier D’Homan : Ah ben si, à partir du moment où…)
MB : Ah ben non. Ils sont absolument incapables de changer d'avis les daboïstes.
(Q - Xavier D’Homan : À partir du moment où la personne qui a les solutions va essayer quand même de leur dire vous vous êtes trompé, ils vont suivre le mouvement même si on est déçu. Moi, je suis daboïste convaincu, Michel. Si demain, vous invalidez la nef, c'est-à-dire, vous dites la nef, ce n'est pas Dabo, même si je suis déçu, au moins on repart sur une base. On se dit bon d'accord, on s'est trompé. Même si ça fait mal, on recommence. Mais là, le problème, c'est que l'interprétation des messages, ce n'est pas clair. C'est-à-dire qu'on suppute, on nous dit peut-être, alors les non-daboïstes disent « Ah, mais t'as vu, Michel a invalidé Dabo », et puis les daboïstes diront « peut-être pas, peut-être pas ». Donc, on reste quand même, encore une fois, sûr de l'interprétation. Soit, vous nous donnez un message clair en nous disant « Voilà, c'est tout, maintenant, je vais aider les daboïstes et les non-daboïstes parce que si demain, je dis, ce n'est pas du côté de Dabo, vous ne déflorez pas la chasse puisque d’un côté comme de l'autre automatiquement les gens iront ailleurs. Mais là, on est sur un truc qui va encore prendre 15 ans et on va encore avoir les interprétations, on va encore avoir ce genre de choses pendant les petites guéguerres, les disputes, c'est simplement ça. C'est pour éviter d'être déçu. C'est-à-dire que si jamais demain on nous dit que ce n'est pas Dabo, ben tant pis, ce n'est pas Dabo, même si on a cherché pendant 30 ans. Mais moi, je n'arrêterai pas la chasse si ce n'est pas Dabo. C'est-à-dire que je ne vais pas me dire, ah ben non, ce n'est pas Dabo, je vais arrêter. Non. Si je suis convaincu que c'est aux alentours de Dabo, je ne vais pas arrêter la chasse, si demain, on me dit que ce n'est pas Dabo, j'irai chercher ailleurs.)
MB : Tu es chaud là Xavier, hein.
(Q - Xavier D’Homan : Ah, mais non, je ne suis pas chaud Michel.)
MB : Ah si si, tu es chaud bouillant là.
(Q - Xavier D’Homan : Excusez-moi Michel parce que le problème c'est que…)
MB : Mais non mais ce n'est pas un reproche du tout, du tout. Non, non, je te sens très impliqué dans la... Ah ouais, ouais, ouais, c'est une passion dévorante.
(Q - Xavier D’Homan : Ah ça) ! Mais le problème, c'est qu'il faut comprendre que c'est une passion dévorante. Mais on n'est pas... Je ne suis pas quelqu'un… Par exemple, c'est personnel, je ne suis pas au-dessus. C'est-à-dire, je ne dis pas… Je peux admettre que je me suis trompé pendant 30 ans, sans problème, Michel. C'est-à-dire que demain, je pourrais admettre, je pourrais subir des railleries, pas de problèmes. Mais au moins...)
MB : Non, non, non, non, non, non, non, Xavier, on est loin de ça. Non, non, non, ce que je veux dire, c'est que je connais bien tes raisonnements et tu oublies qu'une chose, c'est ma position. Tu parles comme si j'avais les coudées franches. Tu parles comme si j'avais les coudées franches, comme si je pouvais valider, invalider, répondre, tac, tac, tac, par rapport à une opération, appelons ça comme ça, qui se déroule depuis plus de 30 ans maintenant.
C'est tellement complexe. La problématique, la vraie problématique est là. C'est qu'il est impossible pour un organisateur aujourd'hui, c'est mon cas, je débarque bon 2 ans, 2 ans et demi, ok d'accord, je débarque dans l'histoire après 30 ans presque, et je parle au moment où j'ai commencé, il ne m'est pas possible de faire comme si on démarrait à zéro. Je suis obligé d'intégrer tout ce qui s'est passé, les convictions des uns, les convictions des autres, notamment cette guéguerre extraordinaire entre les daboïstes et les anti-daboïstes, qui d'ailleurs remonte à une époque reculée et qui aujourd'hui ne pourrait pas se produire parce que si le débat démarrait aujourd'hui, je ne pense pas qu'on aurait des anti-daboïstes, on aurait des non-daboïstes.
Les anti-daboïstes ça témoigne d'un parti pris, d'une volonté de prosélyte de convaincre l'autre qu'il se trompe. Ça, ça remonte à il y a 30 ans. Et cette guéguerre-là, je n'ai pas les outils pour l'interrompre, pour l'arrêter, pour la gommer. Donc, il y a toujours, et il y aura sûrement encore pendant un moment, des daboïstes et des anti-daboïstes, c'est un peu dans l'ADN de la chasse aujourd'hui.