(Q - Droopy : Non, ce n'est pas ça, ça me fait penser à quelque chose Michel, nous parlions là sur le discord du sens des mots et le français, et que ça s'est un petit peu dilué dans le temps. Les mots en français, et cetera, et l’acceptation qu'on fait nous-mêmes avec les mots, et comment est-ce qu'on les comprend. Et ce que je voulais dire, est-ce que c'est toujours actuel de pouvoir avoir une enfin une compréhension des mots dont la chasse par rapport à 93. Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose qui est un petit peu différent maintenant ?)
MB : Mais on parle de quel mot ? On parle des textes, des énigmes ou des mots qu'on est…,
(Q - Droopy : Non, je parle des mots de façon générale, des textes, des mots et de la compréhension de phrases.)
MB : Mais en réalité, il est certain que les disons, l'acceptation générale des mots, celle qu'on en retient aujourd'hui, est pour beaucoup d'entre eux différents de ce qu'elle était il y a 30 ans, du moins, elle a un peu évolué.
Par exemple, je vais prendre un exemple qui n'a rien à voir avec la chasse, mais aujourd'hui, il y a un mot qui est complètement parasite à mes yeux, c'est “compliqué”. Aujourd'hui, on peut l'entendre dans tous les médias, on l'entend dans la bouche de tout le monde. Quand quelque chose est difficile, on ne dit plus que c'est difficile, on dit que c'est compliqué.
Ah bah oui, tout le monde dit, c'est compliqué, ah oui ça va être compliqué. Ah là la circulation est compliquée. Non, elle n’est pas compliquée, je veux dire conduire sa bagnole sur l'autoroute en cas de bouchons, ce n'est pas compliqué, ça peut être difficile, mais ce n'est pas compliqué…
(Q - Droopy : alors que “compliqué” c’est le synonyme de difficile en même temps quoi.)
MB : Non, ce n'est pas un synonyme au sens strict du terme, non, non, compliqué, ça indique un niveau de complexité, complexité, ça fait appel à de la réflexion, et cetera.
Difficile, ça peut faire juste appel à la force physique. C'est difficile de monter en rappel par exemple, mais ce n'est pas compliqué, ce n'est pas compliqué de monter en rappel, mais c'est difficile et ça, c'est un exemple, bon bref, on ne va pas s'appesantir là-dessus. Donc au-delà de ça, le réel filtre qu'il y a pu y avoir sur justement, le sens à donner aux mots, aux termes employés dans la chasse, c'est toujours ce fameux filtre des madits.
Les madits ça a généré, d'ailleurs, c'est exactement le cas, ça a généré un véritable dictionnaire. Il y a des mots, le vocabulaire des chouetteurs. Mais en réalité, le chouetteur ne devrait pas avoir de vocabulaire. Le chouetteur devrait s'en tenir au vocabulaire commun.
Et c'est un peu ça le danger, c'est-à-dire que l'habitude a été prise de donner aux mots un sens dès l'instant où ils sont employés dans le contexte de la chasse, un sens particulier, une acceptation particulière. Mais en réalité, en dehors du fait que dans la conception des énigmes, il y a un vocabulaire de communicant qui est destiné à donner de la couleur, à donner de l'ambiance et à teaser quelque part, ou à embrouiller même parfois. Mais en dehors de ça, que tout le monde sait maintenant et a bien compris, je crois, le sens des mots ne devrait pas poser trop de problèmes. Et je pense que les supputations qui font fureur en ce moment autour de la signification à accorder à certains mots frisent parfois le complotisme à force de trop vouloir éplucher, et on finit par là, pour le coup, par complexifier.
MB : Mais on parle de quel mot ? On parle des textes, des énigmes ou des mots qu'on est…,
(Q - Droopy : Non, je parle des mots de façon générale, des textes, des mots et de la compréhension de phrases.)
MB : Mais en réalité, il est certain que les disons, l'acceptation générale des mots, celle qu'on en retient aujourd'hui, est pour beaucoup d'entre eux différents de ce qu'elle était il y a 30 ans, du moins, elle a un peu évolué.
Par exemple, je vais prendre un exemple qui n'a rien à voir avec la chasse, mais aujourd'hui, il y a un mot qui est complètement parasite à mes yeux, c'est “compliqué”. Aujourd'hui, on peut l'entendre dans tous les médias, on l'entend dans la bouche de tout le monde. Quand quelque chose est difficile, on ne dit plus que c'est difficile, on dit que c'est compliqué.
Ah bah oui, tout le monde dit, c'est compliqué, ah oui ça va être compliqué. Ah là la circulation est compliquée. Non, elle n’est pas compliquée, je veux dire conduire sa bagnole sur l'autoroute en cas de bouchons, ce n'est pas compliqué, ça peut être difficile, mais ce n'est pas compliqué…
(Q - Droopy : alors que “compliqué” c’est le synonyme de difficile en même temps quoi.)
MB : Non, ce n'est pas un synonyme au sens strict du terme, non, non, compliqué, ça indique un niveau de complexité, complexité, ça fait appel à de la réflexion, et cetera.
Difficile, ça peut faire juste appel à la force physique. C'est difficile de monter en rappel par exemple, mais ce n'est pas compliqué, ce n'est pas compliqué de monter en rappel, mais c'est difficile et ça, c'est un exemple, bon bref, on ne va pas s'appesantir là-dessus. Donc au-delà de ça, le réel filtre qu'il y a pu y avoir sur justement, le sens à donner aux mots, aux termes employés dans la chasse, c'est toujours ce fameux filtre des madits.
Les madits ça a généré, d'ailleurs, c'est exactement le cas, ça a généré un véritable dictionnaire. Il y a des mots, le vocabulaire des chouetteurs. Mais en réalité, le chouetteur ne devrait pas avoir de vocabulaire. Le chouetteur devrait s'en tenir au vocabulaire commun.
Et c'est un peu ça le danger, c'est-à-dire que l'habitude a été prise de donner aux mots un sens dès l'instant où ils sont employés dans le contexte de la chasse, un sens particulier, une acceptation particulière. Mais en réalité, en dehors du fait que dans la conception des énigmes, il y a un vocabulaire de communicant qui est destiné à donner de la couleur, à donner de l'ambiance et à teaser quelque part, ou à embrouiller même parfois. Mais en dehors de ça, que tout le monde sait maintenant et a bien compris, je crois, le sens des mots ne devrait pas poser trop de problèmes. Et je pense que les supputations qui font fureur en ce moment autour de la signification à accorder à certains mots frisent parfois le complotisme à force de trop vouloir éplucher, et on finit par là, pour le coup, par complexifier.