(Q - Palestrina : Juste une petite question là rapide sur ce que vous disiez avant, sur le fait que Max s’était un peu éloigné des tracés, je crois qu'une fois, vous aviez dit, il s'est éloigné des tracés originels. C'était votre mot, je crois. Et par rapport à ça en fait, ça, ça veut dire quoi exactement ? Ça veut dire qu'il a fait évoluer son jeu, en live quasiment ?, c'est-à-dire pendant par exemple qu’il répondait aux madits, et puis il aurait pu faire un peu évoluer son jeu pendant ce temps-là, ou vous faites plutôt référence au Père Méhus par les tracés originels ?)
MB : Alors, il y a deux niveaux, dans ces modifications, dans cette évolution du jeu. Il y a le niveau recherche de sponsors. Donc effectivement l'histoire du Père Méhus, c'est la première mouture, c'est le moment où il avait imaginé tout un miniscénario, toute cette histoire, pour induire, présenter le jeu et accessoirement glisser quelques petits indices dans ce texte, mais bon ce n'est pas énorme, mais quelques petits indices, on va dire. Puis la confrontation avec les sponsors et ça, moi, je l'ai vécu. Je veux dire, je l'ai vécu en live, c'est-à-dire, j'ai très bien vu le jour où Régis Hauser a parlé devant moi au sponsor, qui était mon ami, lui a parlé du projet, nous a parlé du projet. Il a exposé son idée et puis il nous a dit, Bon, je vais reprendre le truc, c'est-à -dire que le dossier au moment où il nous en a parlé, le dossier était déjà dans un tiroir depuis longtemps, donc il l'a ressorti du tiroir. Puis, on s'est revu, après. Il a commencé à en parler un petit peu plus et entre ce moment-là et puis le moment où il est revenu en disant, où le sponsor a dit Bah moi ça m'intéresse et où Régis Hauser est revenu en disant Bah voilà, je vous ai ressorti un peu les éléments. Déjà là, il avait effectué un travail de modification. Donc il y a eu et ce n'était pas la première fois qu'ils le faisaient parce que ce n'était pas le premier sponsor qu'il sollicitait. Donc ça, ça s'est produit depuis la conception initiale jusqu'au lancement du jeu. Il y a eu comme ça des petites modifications.
Puis, il y a eu une grosse modification, toujours dans cette veine, entre le moment où l'œuf était œuf et où il est devenu chouette. Donc là ça l'a amené à recorriger encore des choses. Et, au final, il y a eu encore une modification au moment où le sponsor s'est retiré et où moi, j'ai dit OK, je finance et là, je lui ai dit bah écoute, à partir du moment où je deviens sponsor, le but c'est de faire un texte pour… On était dans une démarche commerciale, il ne faut pas l'oublier. Le but c'est de faire un texte pour me permettre d'acquérir de la notoriété, vendre mes peintures, etc. Bon, il l'a fait extrêmement maladroitement, selon moi, le texte qu'il a pondu était un peu… bon, un peu bâclé, je vais le dire comme ça, mais ça a été la raison pour laquelle on a supprimé le Père Méhus. Il y a eu la chouette et il y a eu le fait que le sponsor est devenu Michel Becker. Mais au-delà de ça, quand le jeu a démarré, entre le moment où le jeu a démarré et puis tout ce qui s'est passé ensuite, il y a eu quelqu'un qui s'est retrouvé dans la position où je suis aujourd'hui, mais sans parler, en écrivant seulement, c'était le Minitel. Et où il était sollicité, encensé, félicité, interrogé sans cesse, sollicité aussi de plus en plus par les médias et où effectivement, sa propre perception de ce qu'il avait fait, lui-même a changé. Là où il s'était dit, bon, j'ai fait un bon produit publicitaire, c'était ce qu'il vendait au départ et il a fini par se dire, j'ai fait un truc quand même assez génial.
Et puis on a évolué, on a évolué. Ses réponses, la manière dont il a après, souhaité, voulu, présenter son propre jeu a évolué. Ce qu’il m'en disait à moi, ce qu'il nous en disait aux sponsors et à moi, au début, ce qu’il m'en a dit à moi ensuite, tout ce dont on a pu parler en amont du lancement, est devenu complètement obsolète par rapport à ce qu'il a fini par dire de son propre jeu, parler de ses énigmes, etc, c'est-à-dire qu'on l'a tellement encensé, on a tellement dit, Ah Max, c'est fabuleux, il a tellement laissé planer de possibilités autour des solutions, notamment en se servant des visuels et du côté un peu artistique et incertain des visuels. Il a tellement surfé là-dessus que ça a ouvert un champ de possibles considérable.
Et ça, c'est ce que je résume en disant “Ça l’a grisé”, mais ça a modifié les vocables employés, la manière dont il a répondu, ça a fait évoluer tout ça et aujourd'hui, on est en train d'essayer, en tout cas moi, je suis en train d'essayer de prendre le contre-pied de ça et de revenir à des choses beaucoup plus réalistes, conformes à l'esprit du jeu et conforme au contenu du jeu surtout.
MB : Alors, il y a deux niveaux, dans ces modifications, dans cette évolution du jeu. Il y a le niveau recherche de sponsors. Donc effectivement l'histoire du Père Méhus, c'est la première mouture, c'est le moment où il avait imaginé tout un miniscénario, toute cette histoire, pour induire, présenter le jeu et accessoirement glisser quelques petits indices dans ce texte, mais bon ce n'est pas énorme, mais quelques petits indices, on va dire. Puis la confrontation avec les sponsors et ça, moi, je l'ai vécu. Je veux dire, je l'ai vécu en live, c'est-à-dire, j'ai très bien vu le jour où Régis Hauser a parlé devant moi au sponsor, qui était mon ami, lui a parlé du projet, nous a parlé du projet. Il a exposé son idée et puis il nous a dit, Bon, je vais reprendre le truc, c'est-à -dire que le dossier au moment où il nous en a parlé, le dossier était déjà dans un tiroir depuis longtemps, donc il l'a ressorti du tiroir. Puis, on s'est revu, après. Il a commencé à en parler un petit peu plus et entre ce moment-là et puis le moment où il est revenu en disant, où le sponsor a dit Bah moi ça m'intéresse et où Régis Hauser est revenu en disant Bah voilà, je vous ai ressorti un peu les éléments. Déjà là, il avait effectué un travail de modification. Donc il y a eu et ce n'était pas la première fois qu'ils le faisaient parce que ce n'était pas le premier sponsor qu'il sollicitait. Donc ça, ça s'est produit depuis la conception initiale jusqu'au lancement du jeu. Il y a eu comme ça des petites modifications.
Puis, il y a eu une grosse modification, toujours dans cette veine, entre le moment où l'œuf était œuf et où il est devenu chouette. Donc là ça l'a amené à recorriger encore des choses. Et, au final, il y a eu encore une modification au moment où le sponsor s'est retiré et où moi, j'ai dit OK, je finance et là, je lui ai dit bah écoute, à partir du moment où je deviens sponsor, le but c'est de faire un texte pour… On était dans une démarche commerciale, il ne faut pas l'oublier. Le but c'est de faire un texte pour me permettre d'acquérir de la notoriété, vendre mes peintures, etc. Bon, il l'a fait extrêmement maladroitement, selon moi, le texte qu'il a pondu était un peu… bon, un peu bâclé, je vais le dire comme ça, mais ça a été la raison pour laquelle on a supprimé le Père Méhus. Il y a eu la chouette et il y a eu le fait que le sponsor est devenu Michel Becker. Mais au-delà de ça, quand le jeu a démarré, entre le moment où le jeu a démarré et puis tout ce qui s'est passé ensuite, il y a eu quelqu'un qui s'est retrouvé dans la position où je suis aujourd'hui, mais sans parler, en écrivant seulement, c'était le Minitel. Et où il était sollicité, encensé, félicité, interrogé sans cesse, sollicité aussi de plus en plus par les médias et où effectivement, sa propre perception de ce qu'il avait fait, lui-même a changé. Là où il s'était dit, bon, j'ai fait un bon produit publicitaire, c'était ce qu'il vendait au départ et il a fini par se dire, j'ai fait un truc quand même assez génial.
Et puis on a évolué, on a évolué. Ses réponses, la manière dont il a après, souhaité, voulu, présenter son propre jeu a évolué. Ce qu’il m'en disait à moi, ce qu'il nous en disait aux sponsors et à moi, au début, ce qu’il m'en a dit à moi ensuite, tout ce dont on a pu parler en amont du lancement, est devenu complètement obsolète par rapport à ce qu'il a fini par dire de son propre jeu, parler de ses énigmes, etc, c'est-à-dire qu'on l'a tellement encensé, on a tellement dit, Ah Max, c'est fabuleux, il a tellement laissé planer de possibilités autour des solutions, notamment en se servant des visuels et du côté un peu artistique et incertain des visuels. Il a tellement surfé là-dessus que ça a ouvert un champ de possibles considérable.
Et ça, c'est ce que je résume en disant “Ça l’a grisé”, mais ça a modifié les vocables employés, la manière dont il a répondu, ça a fait évoluer tout ça et aujourd'hui, on est en train d'essayer, en tout cas moi, je suis en train d'essayer de prendre le contre-pied de ça et de revenir à des choses beaucoup plus réalistes, conformes à l'esprit du jeu et conforme au contenu du jeu surtout.