(Q - ?? : Michel, vous aviez évoqué quelque chose avec la philosophie de la chasse, c'est-à-dire globale. Parce que même si les 9 premières, c'est un parcours et puis à la fin, les 2 dernières, on est sur le terrain. Il y a quand même, enfin moi je n'arrive pas à croire, enfin Max ce n'est pas possible, il n’a pas déconnecté quand même la philosophie de la chasse, de ce qu'on peut trouver à la fin parce que moi je veux bien qu'il soit parti de la fin pour construire sa chasse. Mais en termes de philosophie de la chasse, il y a quand même quelque chose à comprendre, non ?)
MB : Non il n'y a pas de philosophie dans la chasse. La seule philosophie de la chasse, c'était de faire du pognon et c'était un bon produit à vendre à un client qui avait envie de lancer sa marque. N'oubliez jamais ça, ça c'est l'origine de la chasse et sa raison d'être et c'est pour ça qu'elle a été concoctée par Max Valentin. Après la manière dont il l'a faite, je le répète pour la Xème fois, puissance X, la raison et la manière dont il a procédé, il a fait ce qu'il savait faire, un petit rallye surprise et puis il s'est fait cette solution ultime où là il y a tout à trouver, qui a été quelque chose de vraiment très bien et tellement bien que lui-même a accepté le concept, c'est intéressant de s'en souvenir aussi. Lui-même a accepté le concept d'une 12ème énigme. Non mais est-ce que vous mesurez la portée du truc ?
Le mec fait une chasse en 11 énigmes et au bout de quelques mois, il échange tranquillement sur Minitel en disant ouais ouais, il y a une 12ème énigme. Le type il s'est impressionné lui-même, quoi, il s'est dit, c'est tellement extraordinaire ce que j'ai fait, il y a une énigme dans l'énigme quoi. Il y en a une 12ème. Mais c'est ça le problème de la chasse, c'est qu'on est parti encore une fois sur un truc simple qui a été monté en épingle non seulement par en premier lieu, chronologiquement parlant, par une équipe de joueurs qui sont devenus ses nervis et après par Max lui-même, la chasse a évolué complètement. Elle est partie de quelque chose qui était relativement, on va dire, abordable pour beaucoup de gens, et puis ça s'est étoffé, ça s'est étoffé, ça s'est étoffé et c'est devenu complètement fou quoi. C’est devenu des réflexions à n'en plus finir, des théories les plus alambiquées possibles, sans fin.
Il faut toujours se rappeler de ça, c'est pour ça que j’ai parlé à plusieurs reprises d'un cold case. Le principe d'un cold case, ce n'est pas pour rien, c'est parce qu'il faut arriver à se détacher du travail qui a été fait par des générations de chouetteurs, s'en détacher d'une manière analytique, c'est-à-dire capter ce qui s'est dit, ce qui s'est fait, les théories, les solutions, etc…, mais en détacher son esprit quand il s'agit d'apporter sa propre analyse sur le sujet quoi. C'est toute la gymnastique d'un cold case. Un juge qui reprend un vieux dossier comme ça, qu'est-ce qu'il fait ? Il commence par tout lire, tout regarder. Et puis il dit maintenant bah je laisse tomber ça, je repars à 0, je me fais ma propre opinion, je fais ma propre enquête.
MB : Non il n'y a pas de philosophie dans la chasse. La seule philosophie de la chasse, c'était de faire du pognon et c'était un bon produit à vendre à un client qui avait envie de lancer sa marque. N'oubliez jamais ça, ça c'est l'origine de la chasse et sa raison d'être et c'est pour ça qu'elle a été concoctée par Max Valentin. Après la manière dont il l'a faite, je le répète pour la Xème fois, puissance X, la raison et la manière dont il a procédé, il a fait ce qu'il savait faire, un petit rallye surprise et puis il s'est fait cette solution ultime où là il y a tout à trouver, qui a été quelque chose de vraiment très bien et tellement bien que lui-même a accepté le concept, c'est intéressant de s'en souvenir aussi. Lui-même a accepté le concept d'une 12ème énigme. Non mais est-ce que vous mesurez la portée du truc ?
Le mec fait une chasse en 11 énigmes et au bout de quelques mois, il échange tranquillement sur Minitel en disant ouais ouais, il y a une 12ème énigme. Le type il s'est impressionné lui-même, quoi, il s'est dit, c'est tellement extraordinaire ce que j'ai fait, il y a une énigme dans l'énigme quoi. Il y en a une 12ème. Mais c'est ça le problème de la chasse, c'est qu'on est parti encore une fois sur un truc simple qui a été monté en épingle non seulement par en premier lieu, chronologiquement parlant, par une équipe de joueurs qui sont devenus ses nervis et après par Max lui-même, la chasse a évolué complètement. Elle est partie de quelque chose qui était relativement, on va dire, abordable pour beaucoup de gens, et puis ça s'est étoffé, ça s'est étoffé, ça s'est étoffé et c'est devenu complètement fou quoi. C’est devenu des réflexions à n'en plus finir, des théories les plus alambiquées possibles, sans fin.
Il faut toujours se rappeler de ça, c'est pour ça que j’ai parlé à plusieurs reprises d'un cold case. Le principe d'un cold case, ce n'est pas pour rien, c'est parce qu'il faut arriver à se détacher du travail qui a été fait par des générations de chouetteurs, s'en détacher d'une manière analytique, c'est-à-dire capter ce qui s'est dit, ce qui s'est fait, les théories, les solutions, etc…, mais en détacher son esprit quand il s'agit d'apporter sa propre analyse sur le sujet quoi. C'est toute la gymnastique d'un cold case. Un juge qui reprend un vieux dossier comme ça, qu'est-ce qu'il fait ? Il commence par tout lire, tout regarder. Et puis il dit maintenant bah je laisse tomber ça, je repars à 0, je me fais ma propre opinion, je fais ma propre enquête.