(Q - Hoshi : Mais diriez-vous que c'est dans l'application du mécanisme qu'on doit avoir ces réflexes, ou c'est dans plutôt le décryptage de ce qu'on va obtenir du mécanisme ?)
MB : Alors moi je vais vous dire un truc, je suis d'une génération, comme vous le savez, où on faisait son service militaire. Quand on fait son service militaire, le truc le plus dur, c'est le parcours du combattant. Quand on saute de la girafe, ça fait 5 mètres de haut, puis après, on saute dans une fosse qui est très profonde et après, il faut sauter, il faut se rattraper du bout des doigts et arriver à s'en sortir avec un rétablissement. C'est très fatigant, c'est très difficile et les jeunes recrues ont souvent beaucoup de mal à le faire. Le problème, c'est que, quand on est dans un parcours comme ça, vous allez voir où je vais en venir, si on commence à se dire mon Dieu, c'est difficile, mon Dieu ceci, mon Dieu, cela, on n'est pas sorti du truc. Quand on est dans un parcours comme ça, ce qu'il faut faire, c'est d’y aller. C'est foncer. La chouette, je la compare un peu à ce genre de parcours du combattant, c'est-à-dire que si on veut se regarder courir, si on veut se regarder sauter, si on veut regarder comme on est bon ou si on veut se poser trop de questions sur les à-côtés, on dilue complètement son effort. Il faut se concentrer sur l'objectif. Moi, à partir du moment où je vous dis le truc dont vous allez avoir besoin, ça va intervenir d'une manière réflexe, vous fermez la porte et vous cherchez, vous ne vous posez pas la question. Je vous dis ça va venir. Quand vous en aurez besoin, vous allez vous dire Ah voilà.
MB : Alors moi je vais vous dire un truc, je suis d'une génération, comme vous le savez, où on faisait son service militaire. Quand on fait son service militaire, le truc le plus dur, c'est le parcours du combattant. Quand on saute de la girafe, ça fait 5 mètres de haut, puis après, on saute dans une fosse qui est très profonde et après, il faut sauter, il faut se rattraper du bout des doigts et arriver à s'en sortir avec un rétablissement. C'est très fatigant, c'est très difficile et les jeunes recrues ont souvent beaucoup de mal à le faire. Le problème, c'est que, quand on est dans un parcours comme ça, vous allez voir où je vais en venir, si on commence à se dire mon Dieu, c'est difficile, mon Dieu ceci, mon Dieu, cela, on n'est pas sorti du truc. Quand on est dans un parcours comme ça, ce qu'il faut faire, c'est d’y aller. C'est foncer. La chouette, je la compare un peu à ce genre de parcours du combattant, c'est-à-dire que si on veut se regarder courir, si on veut se regarder sauter, si on veut regarder comme on est bon ou si on veut se poser trop de questions sur les à-côtés, on dilue complètement son effort. Il faut se concentrer sur l'objectif. Moi, à partir du moment où je vous dis le truc dont vous allez avoir besoin, ça va intervenir d'une manière réflexe, vous fermez la porte et vous cherchez, vous ne vous posez pas la question. Je vous dis ça va venir. Quand vous en aurez besoin, vous allez vous dire Ah voilà.