(Q - Saïd : Je comprends ce que vous dites Michel, mais en fait comme vous l'amenez, c'est une dérive, et cetera, ce que je peux tout à fait comprendre. Mais là, c'est comme dire aux anciens, vous jouez avec des dés depuis 30 ans, mais en fait, c'est avec des cartes qu'il faut jouer. C'est carrément un nouveau jeu.)
(Q - Skybears : C'est ça, c'est surtout en fait, c'est qu'apparemment, enfin, il y a beaucoup de personnes qui ont cherché pendant un certain nombre d'années, et même les nouveaux en fait, c'est qu'on se dit que ne pas passer sur les madits à un certain moment. Ben, c'est peut-être se louper de certaines informations donc c'est vrai que c'est dommage. Une fois qu'on a une certaine résolution d'énigme, c'est peut-être dommage de se louper un certain nombre d'informations. Même vous, vous avez pu dire qu'il y a certaines informations qui sont vraies sur les madits non ?)
MB : Le problème n'est pas de savoir s'il y a des informations qui sont vraies. Bien sûr, il y en a qui sont vraies, mais il y en a qui sont fausses, donc ça fout tout par terre…
(Q - Skybears : En proportion selon vous, c'est quoi ?)
MB : Ce n'est pas une question de proportion. Dans un rayon de supermarché, si on trouve une bactérie toxique dans un paquet de quelque chose, on vire tout le rayon, on ne prend pas le risque de dire, on va laisser Ah, bah, on va enlever celui-là puis on va vendre les autres.
(Q - Skybears : C'est un bon exemple. Mais du coup voilà, s'il y en a un de toxique hein, c'est, ça suffit quoi…)
MB : il n’y en a pas qu’un de toxique hein. Non, attendez dans les madits, pour moi, je vous le dis très calmement…
(Q - Skybears : Notamment celui sur les gravures ?)
MB : Mais non, je ne parle pas spécialement de celui-là, puis de toute façon, je l'ai déjà dit, je ne pouvais pas me permettre de désigner nommément, précisément quel madit était mensonger parce que quelque part, je donnerais des informations et je ne veux pas le faire, je ne veux pas piper les dés pour personne. Mais il est certain que dans les madits, il y a des choses fausses. Il y a des choses qui sont du… Comment je vais vous dire ça, vous savez, quand on se lance dans une histoire, quand on commence à raconter des histoires, à mentir en quelque sorte, à embellir la vérité, à travestir la vérité. Il y a forcément un moment où quelqu'un vous pose une question pertinente qui fait ressortir un petit paradoxe ou un petit quelque chose qui ne paraît pas logique. C'est souvent quand on regarde les madits. Mais vous avez dit que, mais pourquoi vous avez dit ça. Et on voit, moi, je suis capable de décrypter jusqu'à quel point il botte en touche dans ses réponses, à quel point il se joue de son interlocuteur. Et donc c'était ça le jeu de Max Valentin. Et il était pris, il a été pris assez vite dans une spirale.
N'oubliez jamais, même si aujourd'hui ça paraît un petit peu, comment dirais-je, je ne sais pas, surréaliste peut-être. Il était rémunéré, il était payé, tant de l'heure pour répondre aux questions qu'on lui posait sur Minitel, donc son job, c'était de répondre. Au départ, il l'a fait dans le cadre de sa propre société d'édition, Manya. Et ensuite, il l'a fait pour d'autres sociétés d'édition, il était rémunéré, il avait un patron. Il fallait qu'il réponde, il fallait qu'il alimente tant d'heures de Minitel, il fallait rentabiliser la bête. Et donc on est avec quelqu’un qui n'était pas du tout dans la position aujourd'hui où je parle avec vous quand j'en ai envie et si ça me fait plaisir. Lui, il discutait par écrit, ce n'était déjà pas parlé, c'était écrit et c'était son business quoi. Et une fois qu'il a démarré l’engrenage, qu'il a commencé à raconter connerie sur connerie, comment voulez-vous qu'il fasse marche arrière ? Il n'y avait pas de marche arrière, il était dans un véhicule sans marche arrière. Il fallait qu'il continue d'avancer.
(Q - Skybears : C'est ça, c'est surtout en fait, c'est qu'apparemment, enfin, il y a beaucoup de personnes qui ont cherché pendant un certain nombre d'années, et même les nouveaux en fait, c'est qu'on se dit que ne pas passer sur les madits à un certain moment. Ben, c'est peut-être se louper de certaines informations donc c'est vrai que c'est dommage. Une fois qu'on a une certaine résolution d'énigme, c'est peut-être dommage de se louper un certain nombre d'informations. Même vous, vous avez pu dire qu'il y a certaines informations qui sont vraies sur les madits non ?)
MB : Le problème n'est pas de savoir s'il y a des informations qui sont vraies. Bien sûr, il y en a qui sont vraies, mais il y en a qui sont fausses, donc ça fout tout par terre…
(Q - Skybears : En proportion selon vous, c'est quoi ?)
MB : Ce n'est pas une question de proportion. Dans un rayon de supermarché, si on trouve une bactérie toxique dans un paquet de quelque chose, on vire tout le rayon, on ne prend pas le risque de dire, on va laisser Ah, bah, on va enlever celui-là puis on va vendre les autres.
(Q - Skybears : C'est un bon exemple. Mais du coup voilà, s'il y en a un de toxique hein, c'est, ça suffit quoi…)
MB : il n’y en a pas qu’un de toxique hein. Non, attendez dans les madits, pour moi, je vous le dis très calmement…
(Q - Skybears : Notamment celui sur les gravures ?)
MB : Mais non, je ne parle pas spécialement de celui-là, puis de toute façon, je l'ai déjà dit, je ne pouvais pas me permettre de désigner nommément, précisément quel madit était mensonger parce que quelque part, je donnerais des informations et je ne veux pas le faire, je ne veux pas piper les dés pour personne. Mais il est certain que dans les madits, il y a des choses fausses. Il y a des choses qui sont du… Comment je vais vous dire ça, vous savez, quand on se lance dans une histoire, quand on commence à raconter des histoires, à mentir en quelque sorte, à embellir la vérité, à travestir la vérité. Il y a forcément un moment où quelqu'un vous pose une question pertinente qui fait ressortir un petit paradoxe ou un petit quelque chose qui ne paraît pas logique. C'est souvent quand on regarde les madits. Mais vous avez dit que, mais pourquoi vous avez dit ça. Et on voit, moi, je suis capable de décrypter jusqu'à quel point il botte en touche dans ses réponses, à quel point il se joue de son interlocuteur. Et donc c'était ça le jeu de Max Valentin. Et il était pris, il a été pris assez vite dans une spirale.
N'oubliez jamais, même si aujourd'hui ça paraît un petit peu, comment dirais-je, je ne sais pas, surréaliste peut-être. Il était rémunéré, il était payé, tant de l'heure pour répondre aux questions qu'on lui posait sur Minitel, donc son job, c'était de répondre. Au départ, il l'a fait dans le cadre de sa propre société d'édition, Manya. Et ensuite, il l'a fait pour d'autres sociétés d'édition, il était rémunéré, il avait un patron. Il fallait qu'il réponde, il fallait qu'il alimente tant d'heures de Minitel, il fallait rentabiliser la bête. Et donc on est avec quelqu’un qui n'était pas du tout dans la position aujourd'hui où je parle avec vous quand j'en ai envie et si ça me fait plaisir. Lui, il discutait par écrit, ce n'était déjà pas parlé, c'était écrit et c'était son business quoi. Et une fois qu'il a démarré l’engrenage, qu'il a commencé à raconter connerie sur connerie, comment voulez-vous qu'il fasse marche arrière ? Il n'y avait pas de marche arrière, il était dans un véhicule sans marche arrière. Il fallait qu'il continue d'avancer.