01/06/2023 - Vocal n° 60 - 02:01:10 : Jeux de mots dans les réponses de Michel Becker - humour utile (Q - Sylvain : Michel, Bonjour, j'ai une question que j'arrive pas à en placer une depuis tout à l'heure. Je voudrais vous demander pourquoi vous n' arrêtez pas de faire des jeux de mots encore et encore qui sont magnifiques soit, mais l'expression y a pas de jeu de mot à faire, dans Pierrette y a pas de jeu de mots, à quoi vous jouez avec ça, pourquoi ? Pourquoi faire des jeux de mots sur les… Pourquoi ?)
MB : Je peux vous poser une question à mon tour ?
(Q - Sylvain : Euh oui. )
MB : Est-ce que vous vous prenez au sérieux ?
(Q - Sylvain : Dans le, dans le… Je sais pas quoi répondre là.)
MB : Alors je réponds moi non plus. Pourquoi vous voudriez qu'on soit sérieux tout le temps ? Pourquoi on peut pas rigoler ? Pourquoi les jeux de mots n'auraient pas comme fonction éventuelle de vous débrayer d'un certain nombre de théories fumeuses et sérieuses sur lesquelles un certain nombre de personnes planchent depuis des années ? Pourquoi est-ce que la vertu de l'humour ne serait pas souveraine dans la matière et ne vous permettrait pas de retrouver une certaine légèreté dans vos raisonnements ? Dites-moi. Ça vous agace, ça vous agace que je fasse ça ?
(Q - Sylvain : Alors c'est délicat comme réponse là hein ? Vous me mettez…)
MB : Mais répondez franchement, je l'accepte.
(Q - Sylvain : Ben si vous voulez, il y a un moment où on se prend au jeu et j'adore ça. Et puis il y a un moment où vous en faites tellement qu'on se dit mais et qu'on essaye de chercher les choses que vous auriez pu éventuellement glisser, parce que vous l'avez dit une soirée, j'ai lâché un petit quelque chose ce soir et du coup, il y a tellement de rigolade, tellement d'humour, de machin qu’ on est complètement paumé.)
(Q - Apollon : Je pense, moi, que la rigolade c'est bien hein ?)
MB : Alors attendez, si je peux quand même prendre le temps de répondre, euh. Vous dites, il y a tellement de quoi, de chahut autour de tout ça, qu'on est complètement paumé, c'est ça ?
(Q - Sylvain : Non, en fait, vous vous faites tellement de jeux de mots avec des mots clés de la chasse que ben moi personnellement, je suis persuadé qu' à un moment vous faites des allusions pour nous aider. Est-ce vrai ou pas ?
MB : Oui, c'est vrai.
(Q - Sylvain : Ah donc y a pas que de l'humour quand même. Je ne rêve pas.)
MB : Mais ce n'est que de l'humour, mais ça peut être de l'humour utile. Écoutez, non, mais c'est intéressant. Je (inaudible) pas là en l'occurrence, c'est très intéressant ce que vous dites. Le débat c'est de dire est-ce qu'on préfère ou est-ce qu'on aurait préféré parce qu'aujourd'hui on a plus tellement le choix, mais est-ce qu'il est préférable de se taper du Minitel, du madits sérieux, disons peuplé de sous-entendus, de je peux pas répondre si je vous le disais, je vous en dirais trop. Est-ce que vous préférez ça ou est-ce que vous préférez des échanges beaucoup plus spontanés, où on est comme si on était assis dans la même pièce en train de de boire un verre et de passer une bonne soirée, où on se raconte des choses et où on plaisante tout en se racontant des choses. C'est le débat, il est là et vous vous dites ça m'agace. Alors moi j’ai…
Attendez, moi j'ai une autre compréhension de ce que vous me dites, si vous me permettez, moi je comprends que ça vous titille, ça vous exaspère de temps en temps de vous dire merde, y a des trucs qui passent, je n'arrive pas à les capter mais dans le même temps, moi je confirme qu'il y a des choses qui passent dans tout ça et je confirme en parallèle que dans les madits, il y avait rien qui passait de positif. En fait, ça m'intéresse le débat là, si on pousse la comparaison, je dirais que pris globalement, c'est peut-être pour ça que j'ai une telle aversion pour les madits, quand je les prends globalement, quand je les relis, quand je lis les déductions qui en ont été faites, j'ai cité Monglane tout à l'heure, qui pour moi est un des pires commentateurs qui soit au niveau des madits, parce que Dieu sait qu'il en raconte et vaut mieux pas trop s'en inspirer. Mais quand je vois ça, je me dis qu'en fait les madits n’ont induit que du doute et du négatif. Moi, j'estime, peut-être que je me trompe, mais j'ai la sensation d'induire oui, du doute aussi, mais du positif. Et ça, c'est une différence fondamentale.
(Q - Langue fourchue : Ok pour détendre l’atmosphère, je peux faire un petit jeu de mots?)
MB : Ben elle est pas tendue hein. Oui, vous pouvez bien sûr.
(Q - Langue fourchue : Donc, c'est Langue fourchue hein. Je siffle pas et je èffle [incompréhensible]… Personne n'a compris, je pense.)
MB : Je peux vous poser une question à mon tour ?
(Q - Sylvain : Euh oui. )
MB : Est-ce que vous vous prenez au sérieux ?
(Q - Sylvain : Dans le, dans le… Je sais pas quoi répondre là.)
MB : Alors je réponds moi non plus. Pourquoi vous voudriez qu'on soit sérieux tout le temps ? Pourquoi on peut pas rigoler ? Pourquoi les jeux de mots n'auraient pas comme fonction éventuelle de vous débrayer d'un certain nombre de théories fumeuses et sérieuses sur lesquelles un certain nombre de personnes planchent depuis des années ? Pourquoi est-ce que la vertu de l'humour ne serait pas souveraine dans la matière et ne vous permettrait pas de retrouver une certaine légèreté dans vos raisonnements ? Dites-moi. Ça vous agace, ça vous agace que je fasse ça ?
(Q - Sylvain : Alors c'est délicat comme réponse là hein ? Vous me mettez…)
MB : Mais répondez franchement, je l'accepte.
(Q - Sylvain : Ben si vous voulez, il y a un moment où on se prend au jeu et j'adore ça. Et puis il y a un moment où vous en faites tellement qu'on se dit mais et qu'on essaye de chercher les choses que vous auriez pu éventuellement glisser, parce que vous l'avez dit une soirée, j'ai lâché un petit quelque chose ce soir et du coup, il y a tellement de rigolade, tellement d'humour, de machin qu’ on est complètement paumé.)
(Q - Apollon : Je pense, moi, que la rigolade c'est bien hein ?)
MB : Alors attendez, si je peux quand même prendre le temps de répondre, euh. Vous dites, il y a tellement de quoi, de chahut autour de tout ça, qu'on est complètement paumé, c'est ça ?
(Q - Sylvain : Non, en fait, vous vous faites tellement de jeux de mots avec des mots clés de la chasse que ben moi personnellement, je suis persuadé qu' à un moment vous faites des allusions pour nous aider. Est-ce vrai ou pas ?
MB : Oui, c'est vrai.
(Q - Sylvain : Ah donc y a pas que de l'humour quand même. Je ne rêve pas.)
MB : Mais ce n'est que de l'humour, mais ça peut être de l'humour utile. Écoutez, non, mais c'est intéressant. Je (inaudible) pas là en l'occurrence, c'est très intéressant ce que vous dites. Le débat c'est de dire est-ce qu'on préfère ou est-ce qu'on aurait préféré parce qu'aujourd'hui on a plus tellement le choix, mais est-ce qu'il est préférable de se taper du Minitel, du madits sérieux, disons peuplé de sous-entendus, de je peux pas répondre si je vous le disais, je vous en dirais trop. Est-ce que vous préférez ça ou est-ce que vous préférez des échanges beaucoup plus spontanés, où on est comme si on était assis dans la même pièce en train de de boire un verre et de passer une bonne soirée, où on se raconte des choses et où on plaisante tout en se racontant des choses. C'est le débat, il est là et vous vous dites ça m'agace. Alors moi j’ai…
Attendez, moi j'ai une autre compréhension de ce que vous me dites, si vous me permettez, moi je comprends que ça vous titille, ça vous exaspère de temps en temps de vous dire merde, y a des trucs qui passent, je n'arrive pas à les capter mais dans le même temps, moi je confirme qu'il y a des choses qui passent dans tout ça et je confirme en parallèle que dans les madits, il y avait rien qui passait de positif. En fait, ça m'intéresse le débat là, si on pousse la comparaison, je dirais que pris globalement, c'est peut-être pour ça que j'ai une telle aversion pour les madits, quand je les prends globalement, quand je les relis, quand je lis les déductions qui en ont été faites, j'ai cité Monglane tout à l'heure, qui pour moi est un des pires commentateurs qui soit au niveau des madits, parce que Dieu sait qu'il en raconte et vaut mieux pas trop s'en inspirer. Mais quand je vois ça, je me dis qu'en fait les madits n’ont induit que du doute et du négatif. Moi, j'estime, peut-être que je me trompe, mais j'ai la sensation d'induire oui, du doute aussi, mais du positif. Et ça, c'est une différence fondamentale.
(Q - Langue fourchue : Ok pour détendre l’atmosphère, je peux faire un petit jeu de mots?)
MB : Ben elle est pas tendue hein. Oui, vous pouvez bien sûr.
(Q - Langue fourchue : Donc, c'est Langue fourchue hein. Je siffle pas et je èffle [incompréhensible]… Personne n'a compris, je pense.)