(Q - ?? : Merci beaucoup, on doit quand même trouver une dernière info sur place.)
(Q - Apollon : J'ai une question, Michel que je voulais poser depuis un moment, c'est pas sur les énigmes hein, mais c'est ça concerne la nuit de l'enterrement de la de la contremarque, on en a beaucoup discuté..)
MB : la nuit que j'ai passée avec mon huissier préféré ou ou la nuit que Max Valentin a passé tout seul.
(Q - Apollon : Votre nuit, quand vous étiez avec Blanche-Neige…)
MB : Une nuit merveilleuse, inoubliable.
(Q - Apollon : Je reprends le livre page 48. Vous dites, la nuit était maintenant bien avancée, donc il y avait une question qui vous avait été posée là-dessus, et vous aviez dit d'être entre 3h et 4h du matin, et il fallait lever le camp sans plus attendre si nous ne voulions pas être surpris par les premières lueurs du jour, c'est bien ça. Oui, le passage ne tarderait pas à reprendre sur les voies aux alentours et je ne voulais surtout pas être vue en train de charger ou de manipuler des pelles et du matériel pour le moins inhabituel. Donc en fait, il y avait du monde. Enfin donc il était 3h, 4h du matin et vous commencez à lever le camp et vous aviez eu peur d'être surpris par des voitures pas très loin, quoi, c'est ça ?)
MB : C'est ce que j'ai écrit oui
(Q - Apollon : Des voitures ou des ou des personnes… D'accord et ensuite je sais plus trop., vous dites que vous prenez le petit déjeuner )
MB : Je sens qu’on est entré sur quelque chose d'intéressant. Vous savez que le monde entier nous écoute là ?
(Q - Apollon : Ensuite, vous dites je prends mon petit déjeuner. Enfin, quand vous êtes rentré, vous dites, je prends mon petit déjeuner je crois, mais je n'ai pas relevé. C'est bien chez vous, le petit-déjeuner, vous le prenez bien chez vous.)
MB : Non mais attends de quoi je me mêle ? Non mais on est où là quand même ?Je le prends chez qui je veux et avec qui je veux mon petit-déjeuner.
(Q - Apollon : C’est marqué dans le livre je crois, c'est marqué que vous êtes enfin, c'est vous qui dites que vous étiez chez vous...)
MB : Vous savez, il y a un truc qu'il faut quand même dont il faut que je vous parle, c'est qu'à 73 ans, on n'est pas forcément handicapé. Moi, je suis capable de faire beaucoup de kilomètres en un temps raisonnable. Je suis capable de m'abstenir de dormir pendant un temps raisonnable. Et j'arrive à faire des choses qu'on ne soupçonne pas de la part d'un homme de 73 ans.
(Q - BlackCorbac : Michel pas vocal jusqu'à 6h du matin, s'il te plaît, moi, demain, je bosse.)
MB : Non mais écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, arrêtez de vous prendre la tête sur ce genre de truc. Moi, je vous ai raconté les choses telles que je les ai vécues. Mais j'ai pu lire de nombreuses fois qu’on prenait papy pour un quasi impotent. Là, là, franchement, c'est une grave erreur.
(Q - Apollon : Non mais je vous relis, je vais vous relire ce que vous avez écrit après avoir dit.)
MB : Allez on y va, oui, soyons précis, soyons précis, nom de Dieu, soyons précis.
(Q - Apollon : Non, mais parce qu’on en a parlé longuement, on a passé des nuits dessus donc enfin, après avoir déposé Blanche-Neige là où l'attendait son véhicule, je fus seul chez moi pour voir le lever du jour sur la campagne. Et vaseux mais heureux j'entamais la journée par un café bien tassé.)
MB : Et c'est exactement ce qui s'est passé.
(Q - Apollon : Et Ben c'est super, c'est super.)
MB : Ça, non mais je voudrais quand même, je souhaiterais quand même vous faire un petit commentaire par rapport à tout ça. Si vous en êtes là, si c'est sur ce genre de raisonnement…
(Q - Apollon : Pas du tout parce qu'en fait, on m'a demandé de poser la question, c'est pas moi, on m'a demandé de poser la question, c'est pour ça.)
MB : Vous êtes absous mon fils. Qui a osé vous demander une chose pareille ?
(Q - Aladore : il se l’est demandé tout seul, c'est juste qu'il te demandait..)
MB : Non mais sincèrement. Écoutez, écoutez, écoutez je vais être très franc avec vous. À chaque instant, à chaque mot, à chaque virgule, à chaque ligne quand j'ai rédigé ce texte, je me suis dit, fais gaffe, ils vont chercher, ils vont creuser. Creuser entre guillemets, hein bon c'est une image.
Donc j'ai volontairement raconté la chose, de sorte que vous ne puissiez rien déduire de très sérieux de tout ça.
Alors, ne m'emmerdez pas, cherchez la chouette, occupez vous des énigmes, cherchez des solutions, cherchez l'endroit où elle est cachée et n'essayez pas d'éplucher mon emploi du temps, mon gps, mon plan de route ou que sais-je. Je suis beaucoup plus vicelard que vous ne pensez.
(Q - Apollon : Non mais est-ce que ce qui est marqué dans les livres ce sont des faits réels ?)
MB : Exactement, en toute sincérité, ce qui est écrit dans le livre traduit réellement ce que j'ai ressenti et ce que j'ai vécu après que je vous roule un peu dans la semoule au niveau de ce que vous serez en mesure d'apprécier, des horaires, des distances, du temps mis à parcourir tel ou tel machin, il est tout à fait normal que je ne vous donne pas trop d'informations sur ce point. Est-ce que vous en êtes d'accord ?
(Q - Apollon : Je suis tout à fait d'accord, tout à fait d'accord.)
µMB : Ben voilà. Mais l'ambiance générale, je peux vous dire que l'ambiance générale, oui, elle est vraie. Je peux vous dire que cette aventure avec Blanche-Neige, franchement, j'avais jamais passé de nuit avec aucun huissier dans ma vie. D'ailleurs, je ne pensais pas du tout avoir à passer des nuits avec un huissier, hein, entre parenthèses. C'est vraiment quelque chose, vraiment, vraiment, j'avais jamais envisagé l'histoire telle que je vous la raconte l'histoire telle que je vous la raconte, elle est à la hauteur de ce que j'ai ressenti. Je peux vous dire qu’entre le moment où j'ai eu les solutions en main, le moment où j'étais sur place, le moment où j'ai sorti, déterré ce que j'ai déterré,eh Ben c'était quand même un putain de parcours, c'était quand même quelque chose de très inattendu. C'était quelque chose de complètement fou pour moi. C'était presque comme pour vous si demain, vous tombiez vraiment sur la contremarque quoi. Si vous trouviez la solution.
Pour moi c'était quelque chose de fou. J'ai vécu des moments complètement surréalistes. Je vous dis, des échanges, des propos avec avec un huissier qu'au départ, je ne connaissais pas plus que ça. Bon, depuis, on est devenu un petit peu plus proche, un peu plus amis, forcément ça, ça crée des liens, de vivre des trucs pareils, mais au moment où ça s'est passé, franchement, moi j'ai atterri sur Mars, hein quand même. Donc quand je vous le raconte comme ça, bien sûr que je fais attention de ne pas vous livrer d'information sur un kilométrage potentiel, sur des distances, sur quoi que ce soit. Je vous parle franchement, faut pas me prendre pour un enfant de chœur et je vous prends pas non plus pour des enfants de chœur donc je le raconte d'une manière telle que vous ne puissiez pas avoir de certitude. Je suis bien content d'ailleurs ça fonctionne, mais le ressenti et la façon dont se sont passées les choses peut être à quelques heures de décalage près, c'est vraiment ce que j'ai ressenti et c'est vraiment comme ça que ça s'est passé.
(Q - Apollon : Non parce qu’après ce que vous venez de dire, il est en pls, c'est pour ça.)
MB : En pls, ça fait des mois qu'il est en pls.
(Q - ?? : Non, non, j’ironisais avec ce que vous avez dit 3h, 4h. J'ai pas pu m'empêcher moi..)
MB : Comment ça t'es pas sur le bon périphérique, tu cherches à Paris toi ?
(Q - Nabil : Non, non, moi je cherche à Dabo [où ça à Dabo ?],à Dabo vous ne me ferez pas douter, Michel. C'est pas la peine, c'est peine perdue, je sais qu'elle est là-bas.)
MB : Bon, Nabil, qu'est-ce que t'as à me dire ?
(Q - Nabil : Ben non en faites rien, c'est juste.)
MB : Bah c'est Ah bah c'est exactement ce que je pensais. J'ai des gens qui prennent la parole pour ne rien dire.
(Q - Nabil : non mais Apollon il fait ce qu'il faut pour faire invalider Dabo et moi j'ai rajouté bon à 3h 4h près un Toulouse Dabo c’est possible…)
MB : Apollon, si tu m'entends, t'es quand même un peu chaud du bulbe Apollon, il est chaud Apollon hein ?
(Q - Julien-BDX : Mais ça vous voyez ça traduit une certaine détresse des joueurs finalement d'aller chercher dans l'introduction dans ce que vous marquez et cetera. Enfin, ça, ça traduit.)
(Q - Apollon : est-ce que tu sais comment je cherche ?)
(Q - Julien-BDX : Tu as dit que vous avez passé la nuit, vous avez passé une nuit à débattre de ça. Ça traduit quand même un truc où t'as pas passé une nuit à te…,c'était juste là à se demander, est-ce que du coup s'il a fait tel trajet, ça valide telle zone, ça, tu vois, c'est cette détresse là que je souligne quoi c'est tout.)
(Q - Apollon : Mais quelle détresse, quelle détresse ?)
(Q - Palestrina : Pour défendre un peu Apollon, moi j'étais là quand on en a discuté, je suis pas du tout d'accord avec Apollon en général, mais pour le coup, c'est vrai que c'est un peu paradoxal Michel, parce que dans le livre vous dites, je ne donnerai aucun indice temporel et 2 lignes avant, eh ben vous faites exactement, vous donnez des indices temporels, vous dites que vous partez avant les lumières du jour et que vous arrivez au lever du soleil. Alors j'ai bien compris ce que vous dites maintenant, que peut-être vous avez romancé ça. Bon je veux bien l'entendre, mais à la base ça partait plutôt de ça, de dire Ouais, il nous dit qu'il donne pas d'indice temporel. Et puis il en donne quoi. À côté de ça, il y a aussi le constat d'huissier, alors je sais pas mais je crois que le constat d'huissier précise qu'à 23h tout est terminé [23h30] Il y en a qui se demandaient et qui se demandaient, mais en fait ce qui se passe alors à 23h parce que je)
(Q - Apollon : Entre 23h30-3h00, ça ne nous regarde pas.)
(Q - Palestrina : On s'en fout de tout ça, mais vous voyez, il y avait des questions qui étaient parties de ces paradoxes là, alors je mets paradoxe entre guillemets, mais comme c'est un constat d'huissier, on a envie de s'y fier. Et puis vous dites, c'est vrai, Apollon, à un moment donné, vous lui validez 3h, 4h du matin, on sait plus trop des fois on sait plus trop quoi…)
(Q - Pendule : je vais poser la question encore parce que je la pose souvent, vous jouez vraiment avec ça ? Est-ce que vous vous amusez, est-ce que vous jouez à un jeu jusqu'à en être passionnés ou est-ce que vous avez l'impression de travailler et de devenir névrosés parfois ? Je veux dire, pour moi, ça..)
MB : La question s'adresse, la question s'adresse à moi ou aux joueurs ?
(Q - Pendule : Elle s'adresse aux joueurs..)
MB : Écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, oui, oui, oui oui, moi j'ai des j'ai des choses à vous dire par rapport à tout ça. Moi j'essaie de vous raconter l'histoire pour que vous compreniez l'ambiance dans laquelle je j'évolue. N'oubliez pas que tous autant que vous êtes, vous avez gobé et vous avez gobé Dracula, machin et vous avez avalé des couleuvres en quantité industrielle. Moi, je suis quelqu'un qui vous balade un tout petit peu dans mes récits parce que je sais que vous êtes malins et que j'ai pas envie de me faire baiser donc je vous embrouille un tout petit peu, je vous dis des trucs qui font que vous ne pourrez pas faire des recoupements, qui vous permettraient de déduire que je suis parti d'ici que je suis allé là-bas, que j'ai mis tant de temps, etc., d'accord là-dessus, je vous embrouille un tout petit peu, mais sur tout le reste, je suis extrêmement factuel, extrêmement précis, extrêmement scrupuleux sur le choix des mots. Et je vous livre des informations qui sont, qui devraient, vous être précieuses.
Par conséquent, restez bien conscients que l'objectif pour vous, c'est quand même de résoudre un certain nombre d'énigmes, de trouver la contremarque et de palper la chouette d'or. C'est pas de savoir si Michel Becker s'est arrêté à telle heure pour faire pipi sur le bord de l'autoroute, tout ça, tout le monde s'en fout. Moi, je vous raconte mon histoire, je vous livre une ambiance, je vous livre mon ressenti, je vous raconte des anecdotes, je pense à la chouette qui m'attendait, posée sur la route quand justement je m’étais pour faire pipi. Et toutes ces histoires, toutes ces anecdotes sont vraies. Mais après, je m'efforce de vous embrouiller sur le timing pour ne pas vous livrer d'informations qui piperaient, qui pourraient piper les résultats de jeu ou le déroulé du jeu. Mais pour le reste, restez quand même concentré sur le fait que ce que vous devez résoudre, c'est les énigmes, ce n'est pas le parcours de Michel Becker ou de reconstituer ce que son GPS lui a livré comme….
(Q - Nabil : Oui, bien sûr, vous êtes capable de faire 8h de route pour aller à Dabo et de revenir tout de suite après.)
MB : il m'est souvent arrivé de conduire 15h d'affilée, de faire 1200 kilomètres d’une traite. Je suis bien plus performant que vous ne l'imaginez. Ne cherchez pas à savoir combien de kilomètres j'ai fait, j'ai pu les faire dans tous les cas de figure, que ce soit tant ou tant ou tant de kilomètres, oui, j'ai pu les faire. Je suis capable d'aller, je suis capable de chercher, je suis capable de creuser, je suis capable de revenir sans dormir et sans m'arrêter.
(Q - ?? : Une belle Rosse.)
(Q - Apollon : Michel. Je voulais dire c'était anecdotique, hein, je cherche les énigmes comme beaucoup, on cherche les solutions, mais ça c'est, c'est un peu de l'à-côté.)
(Q – Pendule : Apollon, pardon, mais c'est encore Pendule. Le souci pour moi, c'est que c'est, disons ces considérations sur les déplacements de Michel et cetera, c'est en permanence mais ça monopolise…)
(Q - Apollon : Mais ça, mais on cherche comme on veut, c'est pas à toi d'imposer une façon de chercher.)
MB : Apollon, je veux quand même vous dire que l'image que j'ai pu donner par mon silence, mon absence, mon gommage de l'histoire de la chouette pendant un certain nombre d'années, n'a rien à voir avec la réalité. Je suis un putain de vicelard. Peut-être même suis-je plus vicieux encore que Max Valentin lui-même. Ne me prenez surtout pas pour un enfant de chœur. Je sais très bien ce que je dis, je sais très bien ce que je fais, j'ai décidé de reprendre les rênes du jeu parce que j'estime que l'histoire de la Chouette d'or le mérite parce que j'estime que la chouette d'or est une aventure extraordinaire au sens étymologique du terme, extraordinaire.
Par conséquent, je suis capable d'être extrêmement roué, malin pour éviter que vous puissiez comprendre ou déduire des choses que vous n'avez ni à comprendre ni à déduire. En revanche, je suis quelqu'un d'honnête et j'essaye depuis 2 ans de vous aiguiller sur un mode de raisonnement et sur des paramètres, des directions, des éléments propres à vous permettre de trouver les solutions. Voilà qui je suis. Mais n'allez pas vous pencher sur mes plans de route, sur mes horaires, sur le fait que ce soit l'aube ou pas tout à fait l'aube ou plus tout à fait l'aube. De toute façon, sur ce point là, sur ces points là, sur ce que j'ai fait sur le moment où je l'ai fait, je ne dirai rien. Je ne vous dirai absolument rien.
(Q - ?? : Je peux pas comprendre les chiffres si je ne suis pas au bon endroit ?)
MB : Mais les chiffres ne se comprennent pas. La certitude absolue que j’essaye, bien que je n'y parviens pas, mais la certitude absolue que j'essaye d'instaurer chez l'ensemble des participants au jeu, c'est qu'il n'y a qu'une seule solution, qu'elle ne s'applique qu'en un seul endroit et que le pile poil ne peut pas être envisageable ailleurs que là. Il y a un point précis, un seul, ça colle avec un certain nombre d'indices, d'éléments qui sont induits dans les textes du livre. C'est là et c'est pas ailleurs. Et ça ne peut pas être ailleurs. Donc, par exemple, j'ai reçu d'un chercheur que je ne nommerai pas, j'ai reçu plus d'une centaine de messages depuis peu de temps, je suis mitraillé, littéralement mitraillé de messages. Et plus je dis STOP, arrêtez, cessez vos envois, ça ne sert à rien et ça continue quand même. Je me rends compte que beaucoup de gens ont des idées de solutions, des solutions, des convictions, qui, à partir du moment où ils creusent une première fois, ils trouvent pas, arrivent à se recaler sur autre chose, et on dit bah oui mais finalement bon, c'est peut-être 1 mètre plus loin, 10 mètres plus loin, 100 mètres plus loin que sais-je ? C'est peut être dans une direction différente, c'est peut-être autre chose, et cetera. C'est-à-dire que la solution qui a été envisagée peut-être remaniée, peut être adaptée, et cetera. Or la bonne solution. Elle n'est pas remaniable, n'est pas adaptable, elle est unique. Il n'y a qu'une seule possibilité. Dès l'instant où un truc que vous avez imaginé pourrait éventuellement être un petit peu modifié, un petit peu réadapté, on sait que c'est pas bon. En tout cas, moi je le sais.
(Q - Apollon : J'ai une question, Michel que je voulais poser depuis un moment, c'est pas sur les énigmes hein, mais c'est ça concerne la nuit de l'enterrement de la de la contremarque, on en a beaucoup discuté..)
MB : la nuit que j'ai passée avec mon huissier préféré ou ou la nuit que Max Valentin a passé tout seul.
(Q - Apollon : Votre nuit, quand vous étiez avec Blanche-Neige…)
MB : Une nuit merveilleuse, inoubliable.
(Q - Apollon : Je reprends le livre page 48. Vous dites, la nuit était maintenant bien avancée, donc il y avait une question qui vous avait été posée là-dessus, et vous aviez dit d'être entre 3h et 4h du matin, et il fallait lever le camp sans plus attendre si nous ne voulions pas être surpris par les premières lueurs du jour, c'est bien ça. Oui, le passage ne tarderait pas à reprendre sur les voies aux alentours et je ne voulais surtout pas être vue en train de charger ou de manipuler des pelles et du matériel pour le moins inhabituel. Donc en fait, il y avait du monde. Enfin donc il était 3h, 4h du matin et vous commencez à lever le camp et vous aviez eu peur d'être surpris par des voitures pas très loin, quoi, c'est ça ?)
MB : C'est ce que j'ai écrit oui
(Q - Apollon : Des voitures ou des ou des personnes… D'accord et ensuite je sais plus trop., vous dites que vous prenez le petit déjeuner )
MB : Je sens qu’on est entré sur quelque chose d'intéressant. Vous savez que le monde entier nous écoute là ?
(Q - Apollon : Ensuite, vous dites je prends mon petit déjeuner. Enfin, quand vous êtes rentré, vous dites, je prends mon petit déjeuner je crois, mais je n'ai pas relevé. C'est bien chez vous, le petit-déjeuner, vous le prenez bien chez vous.)
MB : Non mais attends de quoi je me mêle ? Non mais on est où là quand même ?Je le prends chez qui je veux et avec qui je veux mon petit-déjeuner.
(Q - Apollon : C’est marqué dans le livre je crois, c'est marqué que vous êtes enfin, c'est vous qui dites que vous étiez chez vous...)
MB : Vous savez, il y a un truc qu'il faut quand même dont il faut que je vous parle, c'est qu'à 73 ans, on n'est pas forcément handicapé. Moi, je suis capable de faire beaucoup de kilomètres en un temps raisonnable. Je suis capable de m'abstenir de dormir pendant un temps raisonnable. Et j'arrive à faire des choses qu'on ne soupçonne pas de la part d'un homme de 73 ans.
(Q - BlackCorbac : Michel pas vocal jusqu'à 6h du matin, s'il te plaît, moi, demain, je bosse.)
MB : Non mais écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, arrêtez de vous prendre la tête sur ce genre de truc. Moi, je vous ai raconté les choses telles que je les ai vécues. Mais j'ai pu lire de nombreuses fois qu’on prenait papy pour un quasi impotent. Là, là, franchement, c'est une grave erreur.
(Q - Apollon : Non mais je vous relis, je vais vous relire ce que vous avez écrit après avoir dit.)
MB : Allez on y va, oui, soyons précis, soyons précis, nom de Dieu, soyons précis.
(Q - Apollon : Non, mais parce qu’on en a parlé longuement, on a passé des nuits dessus donc enfin, après avoir déposé Blanche-Neige là où l'attendait son véhicule, je fus seul chez moi pour voir le lever du jour sur la campagne. Et vaseux mais heureux j'entamais la journée par un café bien tassé.)
MB : Et c'est exactement ce qui s'est passé.
(Q - Apollon : Et Ben c'est super, c'est super.)
MB : Ça, non mais je voudrais quand même, je souhaiterais quand même vous faire un petit commentaire par rapport à tout ça. Si vous en êtes là, si c'est sur ce genre de raisonnement…
(Q - Apollon : Pas du tout parce qu'en fait, on m'a demandé de poser la question, c'est pas moi, on m'a demandé de poser la question, c'est pour ça.)
MB : Vous êtes absous mon fils. Qui a osé vous demander une chose pareille ?
(Q - Aladore : il se l’est demandé tout seul, c'est juste qu'il te demandait..)
MB : Non mais sincèrement. Écoutez, écoutez, écoutez je vais être très franc avec vous. À chaque instant, à chaque mot, à chaque virgule, à chaque ligne quand j'ai rédigé ce texte, je me suis dit, fais gaffe, ils vont chercher, ils vont creuser. Creuser entre guillemets, hein bon c'est une image.
Donc j'ai volontairement raconté la chose, de sorte que vous ne puissiez rien déduire de très sérieux de tout ça.
Alors, ne m'emmerdez pas, cherchez la chouette, occupez vous des énigmes, cherchez des solutions, cherchez l'endroit où elle est cachée et n'essayez pas d'éplucher mon emploi du temps, mon gps, mon plan de route ou que sais-je. Je suis beaucoup plus vicelard que vous ne pensez.
(Q - Apollon : Non mais est-ce que ce qui est marqué dans les livres ce sont des faits réels ?)
MB : Exactement, en toute sincérité, ce qui est écrit dans le livre traduit réellement ce que j'ai ressenti et ce que j'ai vécu après que je vous roule un peu dans la semoule au niveau de ce que vous serez en mesure d'apprécier, des horaires, des distances, du temps mis à parcourir tel ou tel machin, il est tout à fait normal que je ne vous donne pas trop d'informations sur ce point. Est-ce que vous en êtes d'accord ?
(Q - Apollon : Je suis tout à fait d'accord, tout à fait d'accord.)
µMB : Ben voilà. Mais l'ambiance générale, je peux vous dire que l'ambiance générale, oui, elle est vraie. Je peux vous dire que cette aventure avec Blanche-Neige, franchement, j'avais jamais passé de nuit avec aucun huissier dans ma vie. D'ailleurs, je ne pensais pas du tout avoir à passer des nuits avec un huissier, hein, entre parenthèses. C'est vraiment quelque chose, vraiment, vraiment, j'avais jamais envisagé l'histoire telle que je vous la raconte l'histoire telle que je vous la raconte, elle est à la hauteur de ce que j'ai ressenti. Je peux vous dire qu’entre le moment où j'ai eu les solutions en main, le moment où j'étais sur place, le moment où j'ai sorti, déterré ce que j'ai déterré,eh Ben c'était quand même un putain de parcours, c'était quand même quelque chose de très inattendu. C'était quelque chose de complètement fou pour moi. C'était presque comme pour vous si demain, vous tombiez vraiment sur la contremarque quoi. Si vous trouviez la solution.
Pour moi c'était quelque chose de fou. J'ai vécu des moments complètement surréalistes. Je vous dis, des échanges, des propos avec avec un huissier qu'au départ, je ne connaissais pas plus que ça. Bon, depuis, on est devenu un petit peu plus proche, un peu plus amis, forcément ça, ça crée des liens, de vivre des trucs pareils, mais au moment où ça s'est passé, franchement, moi j'ai atterri sur Mars, hein quand même. Donc quand je vous le raconte comme ça, bien sûr que je fais attention de ne pas vous livrer d'information sur un kilométrage potentiel, sur des distances, sur quoi que ce soit. Je vous parle franchement, faut pas me prendre pour un enfant de chœur et je vous prends pas non plus pour des enfants de chœur donc je le raconte d'une manière telle que vous ne puissiez pas avoir de certitude. Je suis bien content d'ailleurs ça fonctionne, mais le ressenti et la façon dont se sont passées les choses peut être à quelques heures de décalage près, c'est vraiment ce que j'ai ressenti et c'est vraiment comme ça que ça s'est passé.
(Q - Apollon : Non parce qu’après ce que vous venez de dire, il est en pls, c'est pour ça.)
MB : En pls, ça fait des mois qu'il est en pls.
(Q - ?? : Non, non, j’ironisais avec ce que vous avez dit 3h, 4h. J'ai pas pu m'empêcher moi..)
MB : Comment ça t'es pas sur le bon périphérique, tu cherches à Paris toi ?
(Q - Nabil : Non, non, moi je cherche à Dabo [où ça à Dabo ?],à Dabo vous ne me ferez pas douter, Michel. C'est pas la peine, c'est peine perdue, je sais qu'elle est là-bas.)
MB : Bon, Nabil, qu'est-ce que t'as à me dire ?
(Q - Nabil : Ben non en faites rien, c'est juste.)
MB : Bah c'est Ah bah c'est exactement ce que je pensais. J'ai des gens qui prennent la parole pour ne rien dire.
(Q - Nabil : non mais Apollon il fait ce qu'il faut pour faire invalider Dabo et moi j'ai rajouté bon à 3h 4h près un Toulouse Dabo c’est possible…)
MB : Apollon, si tu m'entends, t'es quand même un peu chaud du bulbe Apollon, il est chaud Apollon hein ?
(Q - Julien-BDX : Mais ça vous voyez ça traduit une certaine détresse des joueurs finalement d'aller chercher dans l'introduction dans ce que vous marquez et cetera. Enfin, ça, ça traduit.)
(Q - Apollon : est-ce que tu sais comment je cherche ?)
(Q - Julien-BDX : Tu as dit que vous avez passé la nuit, vous avez passé une nuit à débattre de ça. Ça traduit quand même un truc où t'as pas passé une nuit à te…,c'était juste là à se demander, est-ce que du coup s'il a fait tel trajet, ça valide telle zone, ça, tu vois, c'est cette détresse là que je souligne quoi c'est tout.)
(Q - Apollon : Mais quelle détresse, quelle détresse ?)
(Q - Palestrina : Pour défendre un peu Apollon, moi j'étais là quand on en a discuté, je suis pas du tout d'accord avec Apollon en général, mais pour le coup, c'est vrai que c'est un peu paradoxal Michel, parce que dans le livre vous dites, je ne donnerai aucun indice temporel et 2 lignes avant, eh ben vous faites exactement, vous donnez des indices temporels, vous dites que vous partez avant les lumières du jour et que vous arrivez au lever du soleil. Alors j'ai bien compris ce que vous dites maintenant, que peut-être vous avez romancé ça. Bon je veux bien l'entendre, mais à la base ça partait plutôt de ça, de dire Ouais, il nous dit qu'il donne pas d'indice temporel. Et puis il en donne quoi. À côté de ça, il y a aussi le constat d'huissier, alors je sais pas mais je crois que le constat d'huissier précise qu'à 23h tout est terminé [23h30] Il y en a qui se demandaient et qui se demandaient, mais en fait ce qui se passe alors à 23h parce que je)
(Q - Apollon : Entre 23h30-3h00, ça ne nous regarde pas.)
(Q - Palestrina : On s'en fout de tout ça, mais vous voyez, il y avait des questions qui étaient parties de ces paradoxes là, alors je mets paradoxe entre guillemets, mais comme c'est un constat d'huissier, on a envie de s'y fier. Et puis vous dites, c'est vrai, Apollon, à un moment donné, vous lui validez 3h, 4h du matin, on sait plus trop des fois on sait plus trop quoi…)
(Q - Pendule : je vais poser la question encore parce que je la pose souvent, vous jouez vraiment avec ça ? Est-ce que vous vous amusez, est-ce que vous jouez à un jeu jusqu'à en être passionnés ou est-ce que vous avez l'impression de travailler et de devenir névrosés parfois ? Je veux dire, pour moi, ça..)
MB : La question s'adresse, la question s'adresse à moi ou aux joueurs ?
(Q - Pendule : Elle s'adresse aux joueurs..)
MB : Écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, écoutez, oui, oui, oui oui, moi j'ai des j'ai des choses à vous dire par rapport à tout ça. Moi j'essaie de vous raconter l'histoire pour que vous compreniez l'ambiance dans laquelle je j'évolue. N'oubliez pas que tous autant que vous êtes, vous avez gobé et vous avez gobé Dracula, machin et vous avez avalé des couleuvres en quantité industrielle. Moi, je suis quelqu'un qui vous balade un tout petit peu dans mes récits parce que je sais que vous êtes malins et que j'ai pas envie de me faire baiser donc je vous embrouille un tout petit peu, je vous dis des trucs qui font que vous ne pourrez pas faire des recoupements, qui vous permettraient de déduire que je suis parti d'ici que je suis allé là-bas, que j'ai mis tant de temps, etc., d'accord là-dessus, je vous embrouille un tout petit peu, mais sur tout le reste, je suis extrêmement factuel, extrêmement précis, extrêmement scrupuleux sur le choix des mots. Et je vous livre des informations qui sont, qui devraient, vous être précieuses.
Par conséquent, restez bien conscients que l'objectif pour vous, c'est quand même de résoudre un certain nombre d'énigmes, de trouver la contremarque et de palper la chouette d'or. C'est pas de savoir si Michel Becker s'est arrêté à telle heure pour faire pipi sur le bord de l'autoroute, tout ça, tout le monde s'en fout. Moi, je vous raconte mon histoire, je vous livre une ambiance, je vous livre mon ressenti, je vous raconte des anecdotes, je pense à la chouette qui m'attendait, posée sur la route quand justement je m’étais pour faire pipi. Et toutes ces histoires, toutes ces anecdotes sont vraies. Mais après, je m'efforce de vous embrouiller sur le timing pour ne pas vous livrer d'informations qui piperaient, qui pourraient piper les résultats de jeu ou le déroulé du jeu. Mais pour le reste, restez quand même concentré sur le fait que ce que vous devez résoudre, c'est les énigmes, ce n'est pas le parcours de Michel Becker ou de reconstituer ce que son GPS lui a livré comme….
(Q - Nabil : Oui, bien sûr, vous êtes capable de faire 8h de route pour aller à Dabo et de revenir tout de suite après.)
MB : il m'est souvent arrivé de conduire 15h d'affilée, de faire 1200 kilomètres d’une traite. Je suis bien plus performant que vous ne l'imaginez. Ne cherchez pas à savoir combien de kilomètres j'ai fait, j'ai pu les faire dans tous les cas de figure, que ce soit tant ou tant ou tant de kilomètres, oui, j'ai pu les faire. Je suis capable d'aller, je suis capable de chercher, je suis capable de creuser, je suis capable de revenir sans dormir et sans m'arrêter.
(Q - ?? : Une belle Rosse.)
(Q - Apollon : Michel. Je voulais dire c'était anecdotique, hein, je cherche les énigmes comme beaucoup, on cherche les solutions, mais ça c'est, c'est un peu de l'à-côté.)
(Q – Pendule : Apollon, pardon, mais c'est encore Pendule. Le souci pour moi, c'est que c'est, disons ces considérations sur les déplacements de Michel et cetera, c'est en permanence mais ça monopolise…)
(Q - Apollon : Mais ça, mais on cherche comme on veut, c'est pas à toi d'imposer une façon de chercher.)
MB : Apollon, je veux quand même vous dire que l'image que j'ai pu donner par mon silence, mon absence, mon gommage de l'histoire de la chouette pendant un certain nombre d'années, n'a rien à voir avec la réalité. Je suis un putain de vicelard. Peut-être même suis-je plus vicieux encore que Max Valentin lui-même. Ne me prenez surtout pas pour un enfant de chœur. Je sais très bien ce que je dis, je sais très bien ce que je fais, j'ai décidé de reprendre les rênes du jeu parce que j'estime que l'histoire de la Chouette d'or le mérite parce que j'estime que la chouette d'or est une aventure extraordinaire au sens étymologique du terme, extraordinaire.
Par conséquent, je suis capable d'être extrêmement roué, malin pour éviter que vous puissiez comprendre ou déduire des choses que vous n'avez ni à comprendre ni à déduire. En revanche, je suis quelqu'un d'honnête et j'essaye depuis 2 ans de vous aiguiller sur un mode de raisonnement et sur des paramètres, des directions, des éléments propres à vous permettre de trouver les solutions. Voilà qui je suis. Mais n'allez pas vous pencher sur mes plans de route, sur mes horaires, sur le fait que ce soit l'aube ou pas tout à fait l'aube ou plus tout à fait l'aube. De toute façon, sur ce point là, sur ces points là, sur ce que j'ai fait sur le moment où je l'ai fait, je ne dirai rien. Je ne vous dirai absolument rien.
(Q - ?? : Je peux pas comprendre les chiffres si je ne suis pas au bon endroit ?)
MB : Mais les chiffres ne se comprennent pas. La certitude absolue que j’essaye, bien que je n'y parviens pas, mais la certitude absolue que j'essaye d'instaurer chez l'ensemble des participants au jeu, c'est qu'il n'y a qu'une seule solution, qu'elle ne s'applique qu'en un seul endroit et que le pile poil ne peut pas être envisageable ailleurs que là. Il y a un point précis, un seul, ça colle avec un certain nombre d'indices, d'éléments qui sont induits dans les textes du livre. C'est là et c'est pas ailleurs. Et ça ne peut pas être ailleurs. Donc, par exemple, j'ai reçu d'un chercheur que je ne nommerai pas, j'ai reçu plus d'une centaine de messages depuis peu de temps, je suis mitraillé, littéralement mitraillé de messages. Et plus je dis STOP, arrêtez, cessez vos envois, ça ne sert à rien et ça continue quand même. Je me rends compte que beaucoup de gens ont des idées de solutions, des solutions, des convictions, qui, à partir du moment où ils creusent une première fois, ils trouvent pas, arrivent à se recaler sur autre chose, et on dit bah oui mais finalement bon, c'est peut-être 1 mètre plus loin, 10 mètres plus loin, 100 mètres plus loin que sais-je ? C'est peut être dans une direction différente, c'est peut-être autre chose, et cetera. C'est-à-dire que la solution qui a été envisagée peut-être remaniée, peut être adaptée, et cetera. Or la bonne solution. Elle n'est pas remaniable, n'est pas adaptable, elle est unique. Il n'y a qu'une seule possibilité. Dès l'instant où un truc que vous avez imaginé pourrait éventuellement être un petit peu modifié, un petit peu réadapté, on sait que c'est pas bon. En tout cas, moi je le sais.