(Q - Julien-BDX : Excusez-moi Michel, tout à l'heure, vous avez dit qu' en gros vous aurez une sorte de filtre pour pouvoir gérer les solutions, si j'ai bien compris. Du coup ça veut dire que, au moins la zone sera dans le cloud ?)
MB: Non, j'aurais pas de filtre, j'aurais une clé pour décrypter ce qui me sera envoyé. Mais non, la solution ne sera pas dans le cloud; rien, aucun élément de la solution ne sera dans le cloud. Aucun.
(Q - Julien-BDX : Ok, donc c'est vous qui opérez ce filtre ?)
MB: Absolument, et comme j'ai pris la précaution de travailler avec un huissier d'une manière approfondie et systématique, ça veut dire que si demain je claque, il y a une suite qui est prévue, tout s'enchaîne etc… Et le système perdure.
(Q - Palestrina : Parler d'un système de dépôt de solution, parce qu' il y en a, quand on dit vérificateur, effectivement, ça enflamme un peu l'imaginaire. Donc il faudrait dire un système de dépôt, centralisé ou décentralisé si vous utilisez une blockchain par exemple, mais peu importe)
MB: Mais bien sûr que ce sera une blockchain. De toute façon, tout sera horodaté au millième de seconde près et le seul cas problématique, j'y réfléchi encore, c'est que, si quelqu'un va creuser, trouve, et qu’au même moment, quelqu'un d'autre envoie sa solution sur la blockchain.
(Q - Palestrina : Ce serait fou comme coïncidence !)
MB: Effectivement, ce serait fou, néanmoins on ne peut pas la négliger. Donc c'est une clause qui sera précisée.
(Q - ?? : Celui qui déterre, je suppose qu'il a un téléphone ou quelque chose comme ça, donc il va vous appeler quasiment instantanément s'il déterre la chouette?)
MB: Celui qui déterre, il a tout pour me contacter évidemment, mais surtout il a la contremarque entre les mains…
(Q - ??: Et c'est lui qui aura l'avantage. Enfin si ça arrivait, genre, je sais pas, à 23h on vous dépose une solution, et à 0h30 un mec déterre la chouette et il vous appelle.)
MB: C'est le dernier problème en fait qui se pose. Alors moi disons que par réaction personnelle, je dirais, bien entendu, la personne qui va déterrer aura toujours la priorité sur tout autre. Néanmoins, il faut quand même tenir compte des éléments de la législation française qui pourraient éventuellement conduire à des contestations, un contentieux ou, etc. Donc c'est un point, c'est le dernier point sur lequel je dois apporter une précision, mais aujourd'hui je ne connais pas la réponse. Moi j'ai envie de dire “OK, c'est la personne qui déterre qui gagne”. De toute façon, dans tous les cas, néanmoins, il faut s'assurer qu' au niveau de la législation, on n'est pas attaquable.
(Q - Niorflan : Michel, c'est Niorflan, bonsoir, vous avez une alternative, je pense que les chouetteurs, la plupart seraient d'accord, c'est que les deux soient gagnants. Deux chouettes, une aile chacun…)
MB: C'est une proposition intéressante.
(Q- Niorflan : Vous nous en refaites une !)
MB: Bah oui j’ai qu’à foutre trois kilos d'or et puis voilà, on en refait une autre. Non, plus sérieusement, non mais vraiment, c'est une question importante pour moi. D'abord parce que ça fait 30 ans que je navigue dans cette histoire, et à un moment donné, je me dis “mais dans quoi tu t'es foutu et pourquoi t'en es là aujourd'hui”, avec toutes les péripéties qui se sont déroulées. Donc ça vaut le coup de réfléchir d'une manière assez poussée et assez exhaustive à tous les tenants et les aboutissants des dispositions de vérification en ligne. Mais je suis très attaché à ça, parce que je pense que c'est réellement l'avenir. Je pense que tout ce qui avait été conçu, imaginé, envisagé, avec Max Valentin il y a 30 ans, est aujourd'hui complètement dépassé, et qu'aujourd'hui, on a d'autres moyens, une législation qui a évolué et d'autres outils à notre disposition qui permettent d'envisager les choses différemment. Le dernier point réellement qui reste à définir d'une manière précise, comment dirais-je, c’est cette appréciation qu'on doit avoir entre le virtuel et le réel, entre ce qui va se passer sur Internet et puis quelqu'un qui va creuser sur place. Voilà, ça c’est un vrai débat.
(Q - Xavier D’Homan : Michel, j'ai une question importante, est-ce qu'on aura une preuve de dépôt ?)
(Q - Gringos : Ah tu dois avoir un mail, non? Comme un accusé dans une banque.)
MB : Une preuve de dépôt des solutions sur Internet ?
(Q - Xavier D’Homan : Non, du tout, c'est à dire on va vous envoyer des solutions et …)
MB : Non, mais vous allez pas m'envoyer des solutions, vous allez soumettre vos solutions via le système blockchain qui est en train d'être mis au point.
(Q - Xavier D’Homan : Oui, j'ai compris, mais est-ce que c'est daté ?)
MB : C'est horodaté, c'est enregistré c'est irréfutable. Écoutez-moi, l'huissier aura communication que tel message est arrivé à tel instant, et cetera. L'huissier ne saura pas ce qu'il y a dedans, mais il aura l'enregistrement de l'arrivée de ce message. Moi je détiendrai la clé qui permettra de décrypter ce message et au moment où l'huissier pourrait intervenir, je lui communique la clé, il décrypte le message et là il dit Xavier D’Homan a envoyé tel jour, telle heure, telle seconde sa solution, c'est la bonne. Ou non, ce n'est pas la bonne. C'est horodaté, tout sera enregistré et tout sera en doublon chez l'huissier.
(Q - Xavier D’Homan : C'était pour éviter les Crolet 2.0 parce que le problème c'est quelqu'un vous dit demain ben moi je vous avais envoyé les bonnes solutions, Michel Becker., voilà.)
MB : Crolet, il vient de me faire le coup Crolet, il m'a écrit en disant J'ai acheté le livre qui se décolle. Sauf que ce crétin oublie qu'il a commandé le livre à un moment où c'était plus l'édition qui se décolle, mais la nouvelle édition. Donc j'attends qu'il me prouve que son bouquin se décolle.Mais comme par hasard, il n'a pas insisté. Crolet comme tout le monde a ses limites, mon cher.
(Q - Apollon : Michel, j'ai une question.)
(Q - Julien-BDX : Enfin, il y aura pas que vous qui aura accès à cette blockchain vu que la blockchain c'est quand même le principe, c'est que ça soit public, donc on pourra vérifier les blocs de la blockchain même si on verra pas le contenu, on verra qu’ on a écrit dans la blockchain à telle heure quoi. )
MB : Ben voilà c'est pour ça que l'huissier pourra toujours affirmer que tel jour à telle heure vous avez envoyé votre solution.
(Q - Moissonneur : Mais c'est celui qui creuse normalement qui sort la chouette qui gagnera, c'est pas celui qui va poster la solution et qui..)
MB : Ça c'est une question qui reste en suspend, sur laquelle moi je ne peux pas trancher parce que je ne suis pas juriste. Il faut effectivement résoudre ce dernier point, sur le fait qu' il peut y avoir un petit peu de télescopage entre quelqu'un qui trouve physiquement la contremarque avant, après en même temps que quelqu'un qui envoie sa solution sur Internet.
(Q - ??: Ce télescopage, lui, pourrait prendre du temps en plus. Parce que si je peux, notre ami Roc..).
MB : Et pas forcément, le débat, c'est pas ça. Oui, non, le débat c'est de dire, à un moment donné, est-ce que j'ai le droit d'écrire que quiconque déterrera la contremarque en ayant résolu la dernière solution aura toujours priorité sur quelqu’autre qui présentera sa solution sur internet. Le vrai débat, c'est ça. Il y a pas de c'est ça ou rien quoi. Je ne pense pas que la loi interdise de préciser ce point là et de décider que l'organisateur décide que la personne qui déterrera physiquement la contremarque aura prévalence sur la personne qui donnera une solution par internet.
MB: Non, j'aurais pas de filtre, j'aurais une clé pour décrypter ce qui me sera envoyé. Mais non, la solution ne sera pas dans le cloud; rien, aucun élément de la solution ne sera dans le cloud. Aucun.
(Q - Julien-BDX : Ok, donc c'est vous qui opérez ce filtre ?)
MB: Absolument, et comme j'ai pris la précaution de travailler avec un huissier d'une manière approfondie et systématique, ça veut dire que si demain je claque, il y a une suite qui est prévue, tout s'enchaîne etc… Et le système perdure.
(Q - Palestrina : Parler d'un système de dépôt de solution, parce qu' il y en a, quand on dit vérificateur, effectivement, ça enflamme un peu l'imaginaire. Donc il faudrait dire un système de dépôt, centralisé ou décentralisé si vous utilisez une blockchain par exemple, mais peu importe)
MB: Mais bien sûr que ce sera une blockchain. De toute façon, tout sera horodaté au millième de seconde près et le seul cas problématique, j'y réfléchi encore, c'est que, si quelqu'un va creuser, trouve, et qu’au même moment, quelqu'un d'autre envoie sa solution sur la blockchain.
(Q - Palestrina : Ce serait fou comme coïncidence !)
MB: Effectivement, ce serait fou, néanmoins on ne peut pas la négliger. Donc c'est une clause qui sera précisée.
(Q - ?? : Celui qui déterre, je suppose qu'il a un téléphone ou quelque chose comme ça, donc il va vous appeler quasiment instantanément s'il déterre la chouette?)
MB: Celui qui déterre, il a tout pour me contacter évidemment, mais surtout il a la contremarque entre les mains…
(Q - ??: Et c'est lui qui aura l'avantage. Enfin si ça arrivait, genre, je sais pas, à 23h on vous dépose une solution, et à 0h30 un mec déterre la chouette et il vous appelle.)
MB: C'est le dernier problème en fait qui se pose. Alors moi disons que par réaction personnelle, je dirais, bien entendu, la personne qui va déterrer aura toujours la priorité sur tout autre. Néanmoins, il faut quand même tenir compte des éléments de la législation française qui pourraient éventuellement conduire à des contestations, un contentieux ou, etc. Donc c'est un point, c'est le dernier point sur lequel je dois apporter une précision, mais aujourd'hui je ne connais pas la réponse. Moi j'ai envie de dire “OK, c'est la personne qui déterre qui gagne”. De toute façon, dans tous les cas, néanmoins, il faut s'assurer qu' au niveau de la législation, on n'est pas attaquable.
(Q - Niorflan : Michel, c'est Niorflan, bonsoir, vous avez une alternative, je pense que les chouetteurs, la plupart seraient d'accord, c'est que les deux soient gagnants. Deux chouettes, une aile chacun…)
MB: C'est une proposition intéressante.
(Q- Niorflan : Vous nous en refaites une !)
MB: Bah oui j’ai qu’à foutre trois kilos d'or et puis voilà, on en refait une autre. Non, plus sérieusement, non mais vraiment, c'est une question importante pour moi. D'abord parce que ça fait 30 ans que je navigue dans cette histoire, et à un moment donné, je me dis “mais dans quoi tu t'es foutu et pourquoi t'en es là aujourd'hui”, avec toutes les péripéties qui se sont déroulées. Donc ça vaut le coup de réfléchir d'une manière assez poussée et assez exhaustive à tous les tenants et les aboutissants des dispositions de vérification en ligne. Mais je suis très attaché à ça, parce que je pense que c'est réellement l'avenir. Je pense que tout ce qui avait été conçu, imaginé, envisagé, avec Max Valentin il y a 30 ans, est aujourd'hui complètement dépassé, et qu'aujourd'hui, on a d'autres moyens, une législation qui a évolué et d'autres outils à notre disposition qui permettent d'envisager les choses différemment. Le dernier point réellement qui reste à définir d'une manière précise, comment dirais-je, c’est cette appréciation qu'on doit avoir entre le virtuel et le réel, entre ce qui va se passer sur Internet et puis quelqu'un qui va creuser sur place. Voilà, ça c’est un vrai débat.
(Q - Xavier D’Homan : Michel, j'ai une question importante, est-ce qu'on aura une preuve de dépôt ?)
(Q - Gringos : Ah tu dois avoir un mail, non? Comme un accusé dans une banque.)
MB : Une preuve de dépôt des solutions sur Internet ?
(Q - Xavier D’Homan : Non, du tout, c'est à dire on va vous envoyer des solutions et …)
MB : Non, mais vous allez pas m'envoyer des solutions, vous allez soumettre vos solutions via le système blockchain qui est en train d'être mis au point.
(Q - Xavier D’Homan : Oui, j'ai compris, mais est-ce que c'est daté ?)
MB : C'est horodaté, c'est enregistré c'est irréfutable. Écoutez-moi, l'huissier aura communication que tel message est arrivé à tel instant, et cetera. L'huissier ne saura pas ce qu'il y a dedans, mais il aura l'enregistrement de l'arrivée de ce message. Moi je détiendrai la clé qui permettra de décrypter ce message et au moment où l'huissier pourrait intervenir, je lui communique la clé, il décrypte le message et là il dit Xavier D’Homan a envoyé tel jour, telle heure, telle seconde sa solution, c'est la bonne. Ou non, ce n'est pas la bonne. C'est horodaté, tout sera enregistré et tout sera en doublon chez l'huissier.
(Q - Xavier D’Homan : C'était pour éviter les Crolet 2.0 parce que le problème c'est quelqu'un vous dit demain ben moi je vous avais envoyé les bonnes solutions, Michel Becker., voilà.)
MB : Crolet, il vient de me faire le coup Crolet, il m'a écrit en disant J'ai acheté le livre qui se décolle. Sauf que ce crétin oublie qu'il a commandé le livre à un moment où c'était plus l'édition qui se décolle, mais la nouvelle édition. Donc j'attends qu'il me prouve que son bouquin se décolle.Mais comme par hasard, il n'a pas insisté. Crolet comme tout le monde a ses limites, mon cher.
(Q - Apollon : Michel, j'ai une question.)
(Q - Julien-BDX : Enfin, il y aura pas que vous qui aura accès à cette blockchain vu que la blockchain c'est quand même le principe, c'est que ça soit public, donc on pourra vérifier les blocs de la blockchain même si on verra pas le contenu, on verra qu’ on a écrit dans la blockchain à telle heure quoi. )
MB : Ben voilà c'est pour ça que l'huissier pourra toujours affirmer que tel jour à telle heure vous avez envoyé votre solution.
(Q - Moissonneur : Mais c'est celui qui creuse normalement qui sort la chouette qui gagnera, c'est pas celui qui va poster la solution et qui..)
MB : Ça c'est une question qui reste en suspend, sur laquelle moi je ne peux pas trancher parce que je ne suis pas juriste. Il faut effectivement résoudre ce dernier point, sur le fait qu' il peut y avoir un petit peu de télescopage entre quelqu'un qui trouve physiquement la contremarque avant, après en même temps que quelqu'un qui envoie sa solution sur Internet.
(Q - ??: Ce télescopage, lui, pourrait prendre du temps en plus. Parce que si je peux, notre ami Roc..).
MB : Et pas forcément, le débat, c'est pas ça. Oui, non, le débat c'est de dire, à un moment donné, est-ce que j'ai le droit d'écrire que quiconque déterrera la contremarque en ayant résolu la dernière solution aura toujours priorité sur quelqu’autre qui présentera sa solution sur internet. Le vrai débat, c'est ça. Il y a pas de c'est ça ou rien quoi. Je ne pense pas que la loi interdise de préciser ce point là et de décider que l'organisateur décide que la personne qui déterrera physiquement la contremarque aura prévalence sur la personne qui donnera une solution par internet.