(Q - ?? : Dans le livre de la chouette d'or vous racontez qu’il y a pas un des premiers partenaires qui a abandonné le projet. Est ce que ça on pourra en savoir un peu plus, la raison pour laquelle cette personne a abandonné le projet ?)
MB : oui, je peux vous le raconter comme je l'ai écrit d'ailleurs. La personne qui, c'était un ami à l'époque, qui voulait sponsoriser l'opération. On avait d'autres projets. J'avais conçu d'autres projets avec lui encore bien plus mégalomaniaques, mais quand on s'est lancé là-dedans, lui, c'était quelqu'un qui fabriquait des montres, des bijoux, qui travaillait pour beaucoup de grandes marques connues autant en France qu'en Suisse et il avait donc une usine. Et dans cette usine, il avait des machines outils et sur ces machines outils, c'était assez fascinant à voir, il travaillait de l'or. Donc sur les machines outils, y a des petits blocs d'or et les outils façonnaient des objets en or et à un moment donné, à l'époque où on a conçu tout ça, il voulait lancer sa propre marque. Comme il savait faire plein d'objets pour les plus grands noms du luxe, il s'est dit bah je vais lancer ma marque et c'est dans ce contexte-là que j'ai été mandaté par lui pour créer une ligne de produits, que j'ai créé et où il m'a demandé d'imaginer une opération qui, au niveau médiatique, lui permettrait de lancer sa marque.
Donc j'avais imaginé, comme je l'ai raconté dans mes bouquins, j'ai imaginé de lancer une opération qui s'appelait Sixteen Two. Avec de la peinture, des sculptures, et cetera, pour valoriser ses produits et ainsi de suite. Là-dessus quand il a voulu commencer sa commercialisation, enfin, disons le business plan, le projet de commercialisation de ces produits, il s'est adressé à des gens qui étaient censés être des spécialistes du marketing, qui l'étaient d'ailleurs. L’un d’eux lui a conseillé de consulter Régis Hauser qui était consultant en marketing et spécialisé dans la vente par correspondance. À l'époque, les grandes marques comme Cartier et d'autres, se lançaient dans la vente par correspondance.
Il faut savoir qu'il y avait pas Internet, il y avait pas tout ça, il y avait pas les ventes en ligne hein, donc c'était des mailings quand on voulait se faire connaître, c'était des mailings par la poste, on envoyait des prospectus dans les boîtes aux lettres et puis les grandes marques commençaient à se lancer dans la vente par correspondance. Et donc dans ce contexte-là, nous avons rencontré un jour Régis Hauser, consultant marketing spécialisé en vente par correspondance, et il nous a inoculé l'idée d'une chasse au trésor. C'est comme ça que ça s'est passé, donc on a abandonné les projets qu'on avait en amont, à mon grand dam d'ailleurs parce que les chasses au trésor au départ ne m'emballait pas vraiment. J'avais bien raison d'ailleurs vu avec le recul, je me dis que j'avais quand même bien vu le truc.
(Q - Barbe Noire : Mais bon vous rattrapez un petit peu Michel, vous rattrapez un petit peu.)
MB : Mais cela dit voilà et donc tout ça a commencé à prendre corps. Et puis à un moment donné mon ami donc sponsor qui aurait dû être le sponsor de l'opération m'a dit, ben, écoute, j’arrête tout parce que j'ai des problèmes avec mes fournisseurs, c'est-à-dire que les marques lui ont dit bah écoutez, si vous lancez votre marque, nous on va faire fabriquer ailleurs parce qu'on fait pas travailler les concurrents. D'accord bon je schématise un peu mais c'est vraiment le contexte et il m'a dit bon ben je laisse tomber voilà. Et de là je me suis retrouvé en prise directe avec Régis Hauser devenu ensuite Max Valentin, le Max Valentin n'avait jamais été évoqué en amont, il n'était même pas prévu qu'il signe le livre, hein, c'était le sponsor qui devait signer le livre. Moi, je devais juste illustrer. Et puis, quand on s'est retrouvé tous les 2 avec Régis Hauser, il était tellement déconfit, moi aussi d'ailleurs, parce que j'avais peint les tableaux. Enfin, ils étaient pas terminés, mais j'avais déjà fait le plus gros du travail, et à un moment donné, je lui ai dit bon écoute je vais me débrouiller, je vais financer la chouette et on va y aller quand même.
(Q - ?? : Rock n roll, rock n roll, Vous êtes, vous êtes rock'n'roll.)
(Q - Aladore : Merci Michel pour..)
MB : Mais je vais vous dire une chose, c'est que je vais bientôt être, je vais bientôt être manchot à force de m'en mordre les doigts.
MB : oui, je peux vous le raconter comme je l'ai écrit d'ailleurs. La personne qui, c'était un ami à l'époque, qui voulait sponsoriser l'opération. On avait d'autres projets. J'avais conçu d'autres projets avec lui encore bien plus mégalomaniaques, mais quand on s'est lancé là-dedans, lui, c'était quelqu'un qui fabriquait des montres, des bijoux, qui travaillait pour beaucoup de grandes marques connues autant en France qu'en Suisse et il avait donc une usine. Et dans cette usine, il avait des machines outils et sur ces machines outils, c'était assez fascinant à voir, il travaillait de l'or. Donc sur les machines outils, y a des petits blocs d'or et les outils façonnaient des objets en or et à un moment donné, à l'époque où on a conçu tout ça, il voulait lancer sa propre marque. Comme il savait faire plein d'objets pour les plus grands noms du luxe, il s'est dit bah je vais lancer ma marque et c'est dans ce contexte-là que j'ai été mandaté par lui pour créer une ligne de produits, que j'ai créé et où il m'a demandé d'imaginer une opération qui, au niveau médiatique, lui permettrait de lancer sa marque.
Donc j'avais imaginé, comme je l'ai raconté dans mes bouquins, j'ai imaginé de lancer une opération qui s'appelait Sixteen Two. Avec de la peinture, des sculptures, et cetera, pour valoriser ses produits et ainsi de suite. Là-dessus quand il a voulu commencer sa commercialisation, enfin, disons le business plan, le projet de commercialisation de ces produits, il s'est adressé à des gens qui étaient censés être des spécialistes du marketing, qui l'étaient d'ailleurs. L’un d’eux lui a conseillé de consulter Régis Hauser qui était consultant en marketing et spécialisé dans la vente par correspondance. À l'époque, les grandes marques comme Cartier et d'autres, se lançaient dans la vente par correspondance.
Il faut savoir qu'il y avait pas Internet, il y avait pas tout ça, il y avait pas les ventes en ligne hein, donc c'était des mailings quand on voulait se faire connaître, c'était des mailings par la poste, on envoyait des prospectus dans les boîtes aux lettres et puis les grandes marques commençaient à se lancer dans la vente par correspondance. Et donc dans ce contexte-là, nous avons rencontré un jour Régis Hauser, consultant marketing spécialisé en vente par correspondance, et il nous a inoculé l'idée d'une chasse au trésor. C'est comme ça que ça s'est passé, donc on a abandonné les projets qu'on avait en amont, à mon grand dam d'ailleurs parce que les chasses au trésor au départ ne m'emballait pas vraiment. J'avais bien raison d'ailleurs vu avec le recul, je me dis que j'avais quand même bien vu le truc.
(Q - Barbe Noire : Mais bon vous rattrapez un petit peu Michel, vous rattrapez un petit peu.)
MB : Mais cela dit voilà et donc tout ça a commencé à prendre corps. Et puis à un moment donné mon ami donc sponsor qui aurait dû être le sponsor de l'opération m'a dit, ben, écoute, j’arrête tout parce que j'ai des problèmes avec mes fournisseurs, c'est-à-dire que les marques lui ont dit bah écoutez, si vous lancez votre marque, nous on va faire fabriquer ailleurs parce qu'on fait pas travailler les concurrents. D'accord bon je schématise un peu mais c'est vraiment le contexte et il m'a dit bon ben je laisse tomber voilà. Et de là je me suis retrouvé en prise directe avec Régis Hauser devenu ensuite Max Valentin, le Max Valentin n'avait jamais été évoqué en amont, il n'était même pas prévu qu'il signe le livre, hein, c'était le sponsor qui devait signer le livre. Moi, je devais juste illustrer. Et puis, quand on s'est retrouvé tous les 2 avec Régis Hauser, il était tellement déconfit, moi aussi d'ailleurs, parce que j'avais peint les tableaux. Enfin, ils étaient pas terminés, mais j'avais déjà fait le plus gros du travail, et à un moment donné, je lui ai dit bon écoute je vais me débrouiller, je vais financer la chouette et on va y aller quand même.
(Q - ?? : Rock n roll, rock n roll, Vous êtes, vous êtes rock'n'roll.)
(Q - Aladore : Merci Michel pour..)
MB : Mais je vais vous dire une chose, c'est que je vais bientôt être, je vais bientôt être manchot à force de m'en mordre les doigts.