(Q - Romain : c'était par rapport à la construction de la chasse, je me demandais puisque dans la première version de la chasse donc l'oeuf du père Méhus, celle-ci est accompagnée d'un texte, donc, d'une histoire, et donc dans la version publiée, la chouette d'or. Il n'y a pas du tout de texte et je me demandais comment la version de la chouette d'or pouvait être amputée de ce texte qu'on trouve dans le Père Méhus en fait. Est-ce que finalement ? )
MB : Vous regardez la télé actuellement ? Vous regardez la télé de temps en temps ? Est-ce qu’il vous arrive de voir des publicités par exemple sur les bagnoles. Les voitures électriques, par exemple, on est d'accord. D'accord, oui, elles n'ont jamais rendu qui que ce soit plus zen. J'en ai eu une pendant 4 ans, ça n'a pas du tout l’effet qui est décrit dans les publicités, autrement dit, c'est du pipeau, donc l'histoire du Père Méhus c'est du pipeau pour envelopper pour induire une ambiance, pour induire un contexte incitatif pour le joueur, qui lui donne envie de rentrer dans l'histoire, c'est fait pour ça, c'est du travail de publicitaire surtout, surtout à l'époque où ça a été conçu.
On est dans les années 70, 80, la conception hein, donc on est dans ce qui se faisait et mais la publicité n'a jamais changé, hein, les règles sont les mêmes. Les thèmes diffèrent, mais les règles sont toujours les mêmes, elles ne changeront pas. Donc, aujourd'hui, on vous parle de la zénitude que vous procure la voiture électrique et il y a 40 ans, on vous disait, faut mettre un tigre dans son moteur et là on parlait de la testostérone du conducteur, mais on parlait des mêmes voitures hein ? Entre parenthèses, les unes étaient à moteur thermique, les autres électriques. Mais la démarche était la même, vendre une bagnole. Donc ça veut dire que c'est de l'emballage. Comme le flacon d'un parfum, comme tout ça, moi, j'ai travaillé pour certains grands parfumeurs, pour qui j'ai designé des choses. Le parfum coûte beaucoup moins cher que ce qu'on imagine, et c'est le flacon qui fait vendre. Le Père Méhus c'est le flacon de la chouette d'or.
(Q - Romain : À la rigueur, ça peut permettre de comprendre l'esprit de Max Valentin. )
MB : Oui, oui, oui, c'est intéressant parce que non seulement ça, mais en plus on sait qu'il s'en est resservi, après, pour le Trésor d'Orval, une partie des textes, et cetera, ça veut dire qu’il n’en a pas pondu une foultitude, celui-là, il était un peu déçu de pas l'avoir utilisé, donc il s'en est resservi. Oui oui, ça donne un bon aperçu de la manière dont Max Valentin construisait ses argumentaires publicitaires.
MB : Vous regardez la télé actuellement ? Vous regardez la télé de temps en temps ? Est-ce qu’il vous arrive de voir des publicités par exemple sur les bagnoles. Les voitures électriques, par exemple, on est d'accord. D'accord, oui, elles n'ont jamais rendu qui que ce soit plus zen. J'en ai eu une pendant 4 ans, ça n'a pas du tout l’effet qui est décrit dans les publicités, autrement dit, c'est du pipeau, donc l'histoire du Père Méhus c'est du pipeau pour envelopper pour induire une ambiance, pour induire un contexte incitatif pour le joueur, qui lui donne envie de rentrer dans l'histoire, c'est fait pour ça, c'est du travail de publicitaire surtout, surtout à l'époque où ça a été conçu.
On est dans les années 70, 80, la conception hein, donc on est dans ce qui se faisait et mais la publicité n'a jamais changé, hein, les règles sont les mêmes. Les thèmes diffèrent, mais les règles sont toujours les mêmes, elles ne changeront pas. Donc, aujourd'hui, on vous parle de la zénitude que vous procure la voiture électrique et il y a 40 ans, on vous disait, faut mettre un tigre dans son moteur et là on parlait de la testostérone du conducteur, mais on parlait des mêmes voitures hein ? Entre parenthèses, les unes étaient à moteur thermique, les autres électriques. Mais la démarche était la même, vendre une bagnole. Donc ça veut dire que c'est de l'emballage. Comme le flacon d'un parfum, comme tout ça, moi, j'ai travaillé pour certains grands parfumeurs, pour qui j'ai designé des choses. Le parfum coûte beaucoup moins cher que ce qu'on imagine, et c'est le flacon qui fait vendre. Le Père Méhus c'est le flacon de la chouette d'or.
(Q - Romain : À la rigueur, ça peut permettre de comprendre l'esprit de Max Valentin. )
MB : Oui, oui, oui, c'est intéressant parce que non seulement ça, mais en plus on sait qu'il s'en est resservi, après, pour le Trésor d'Orval, une partie des textes, et cetera, ça veut dire qu’il n’en a pas pondu une foultitude, celui-là, il était un peu déçu de pas l'avoir utilisé, donc il s'en est resservi. Oui oui, ça donne un bon aperçu de la manière dont Max Valentin construisait ses argumentaires publicitaires.