(Q - Xavier : Michel, un truc comme “cherche l'ouverture”, c'est pas une expression ?)
MB : Ben c’est quand la dernière fois que vous l’avez utilisée ?
(Q - Xavier : Rarement. C'est pour ça que je posais la question.)
MB : C'est une expression que chacun d'entre nous peut utiliser au quotidien. Que l'on n’utilise pas forcément au quotidien, mais que chacun d'entre nous peut parfaitement utiliser au quotidien parce que cette expression là est pratique et qu’au moment où on veut exprimer l'idée, on l'utilise. C'est très banal.
(Q - Olwman : Et inversement, c'est une expression, Michel ?)
MB : Non, ce n'est pas une expression, non et inversement. Non. Ce n'est pas une expression.
(Q - Olwman : ça se dit souvent pourtant, mais bon.)
(Q - Roc : Ben il n'en reste que deux.)
MB : non une expression c’est … mais, écoutez… C'est clair comme de l'eau de roche. Voilà. C’est une série de mots que l’on emploie s'en même s’en rendre compte, chacun d'entre nous le dit au moins une fois par an. C’est clair comme de l’eau de roche. Voilà, Bah c'est une expression banale. Elle exprime très bien ce qu'elle veut dire. Elle dit bien ce qu'elle veut dire, on l'utilise et puis on se pose pas de questions. C'est une expression. Voilà, c'est dans le langage courant. Et inversement ?. Ce n'est pas une expression que j'emploierais quotidiennement. Il y a probablement des années entières où je ne l'emploie pas.
(Q - Nabil : Ah mais donc Michel l'expression on l'utilise de la même façon qu'elle est écrite dans le livre, elle est écrite par exemple “Sans dévier d'un Pouce”, j’utiliserai “Sans dévier d’un Pouce”, c’est juste un exemple.)
MB : Elle est écrite en clair, elle est écrite en clair dans le livre. Oui.
(Q - Nabil : Et nous, quand on la prononce, on la prononce exactement pareil que dans le livre.)
MB : Quand vous la prononcez, vous ne vous rendez même pas compte que vous la prononcez, vous utilisez d’une façon…
(Q - Nabil : On prononce les mots du livre?)
MB : Pardon ?
(Q - Nabil : On prononce une expression du livre qui est écrite noir sur blanc. Sans dévier d'un pouce et on ne s'en rend même pas compte.)
MB : il y a une expression du livre que quelqu'un, l'un d'entre vous a prononcé ce soir en s'adressant à moi, sans même s'en rendre compte.
(Q - Nabil : Oui, mais il l’a utilisée d'une autre façon, elle était un peu changée, elle était un peu différente ?)
MB : Il l’a utilisée dans son sens banal habituel, communément admis.
(Q - Nabil : D’accord un peu modifiée quoi. OK.)
MB : Non ! communément admis.
(Q - Nabil : Oui, ça veut dire la même chose, c'est la même expression, mais là, il ne l’a pas utilisée au mot près comme dans le livre. La personne n'a pas utilisé au mot près comme dans le livre.)
MB : La grande finesse d'un littéraire, c'est d'utiliser des expressions, de faire passer comme ça des trucs à fortiori d'un littéraire qui en plus est un rédacteur publicitaire, un homme de marketing. Son grand talent, c'est d'utiliser des mots qui paraissent comme ça, qui sont anodins, qui passent “Crème !” [rires] mais en revanche, ces mots-là peuvent aussi avoir, quand on les considère sous un angle beaucoup plus précis et scrupuleux, peuvent avoir une acception plus précise et procèdent d'une étymologie qui donne un tout autre sens à cette expression.
Et j'ai évoqué tout à l'heure, mais c'est rigolo, mais c'est vrai, le débat existe, chacun aura son opinion là-dessus. Mais quand on dit en 2 coups de cuillère à pot, on pense 2 coups de cuillère à pot, un pot ! un pot à tabac, un pot à crème, un pot de ce que tu voudras et en réalité il y a une grosse probabilité pour que ce soit en 2 coups de cul, hier, à Pau, Madame a accouché en 2 coups de cul, hier à Pau.
C'est 2 coups de cuillère à pot et ces expressions là, il y en a plein dans le langage courant, des expressions qu’on emploient, dont on ne soucie pas du sens originel, de l'étymologie. On ne cherche pas à savoir ce qu'elle voulait dire à l'origine. On les utilise parce qu'aujourd'hui elles ont une acception et elles sont pratiques et on les utilise comme ça.
(Q - Nabil : D'accord, mais ça ressemble à un jeu de mot, non ? Nous, pour le comprendre, il faut le comprendre un peu comme un jeu de mot. Et après on va retrouver l'acception originelle.)
MB : Pfff
(Q - Nabil : c'était un exemple. Nabil)
MB : Ouais, j'en ai assez dit quoi ! Ce n'est pas un jeu de mots, c'est une acception. Une acception communément admise, une expression qu'on utilise dans le langage courant et qui pourtant, a un sens un petit peu différent si on veut se référer à son origine.
(Q - Roc : J’ai une question sur la réalisatrice, Michel, qui est à contacter.)
MB : Ah, elle est sympa comme tout.
(Q - Roc : C’est un film de fiction qu’elle veut faire ou un documentaire ?)
MB : Ha pas du tout, c’est un documentaire.
(Q - Aladore : OK Bah si dans le film ils trouvent la chouette, ce sera de la fiction ! Donc en tout cas, je suis bien embêté parce que je viens de relire toutes les expressions et en fait je m'aperçois que j'en emploie aucune. Donc bon bah je crois que je pars avec un peu de retard par rapport aux autres.)
MB : Ben ou t'as un peu de retard ou t'as un vocabulaire limité, ça…
(Q - Aladore : ouais, c'est ça, c'est ça)
MB : chacun ses tares hein ?
(Q - Tonton Nono : J'ai fait la même chose, je suis dans le même cas que toi.)
(Q - Xavier : Je propose qu'on fasse un truc, ça veut dire si on veut l'avoir à l'usure, on a qu'à créer des postes comme à l'usine.)
MB : Ben c’est quand la dernière fois que vous l’avez utilisée ?
(Q - Xavier : Rarement. C'est pour ça que je posais la question.)
MB : C'est une expression que chacun d'entre nous peut utiliser au quotidien. Que l'on n’utilise pas forcément au quotidien, mais que chacun d'entre nous peut parfaitement utiliser au quotidien parce que cette expression là est pratique et qu’au moment où on veut exprimer l'idée, on l'utilise. C'est très banal.
(Q - Olwman : Et inversement, c'est une expression, Michel ?)
MB : Non, ce n'est pas une expression, non et inversement. Non. Ce n'est pas une expression.
(Q - Olwman : ça se dit souvent pourtant, mais bon.)
(Q - Roc : Ben il n'en reste que deux.)
MB : non une expression c’est … mais, écoutez… C'est clair comme de l'eau de roche. Voilà. C’est une série de mots que l’on emploie s'en même s’en rendre compte, chacun d'entre nous le dit au moins une fois par an. C’est clair comme de l’eau de roche. Voilà, Bah c'est une expression banale. Elle exprime très bien ce qu'elle veut dire. Elle dit bien ce qu'elle veut dire, on l'utilise et puis on se pose pas de questions. C'est une expression. Voilà, c'est dans le langage courant. Et inversement ?. Ce n'est pas une expression que j'emploierais quotidiennement. Il y a probablement des années entières où je ne l'emploie pas.
(Q - Nabil : Ah mais donc Michel l'expression on l'utilise de la même façon qu'elle est écrite dans le livre, elle est écrite par exemple “Sans dévier d'un Pouce”, j’utiliserai “Sans dévier d’un Pouce”, c’est juste un exemple.)
MB : Elle est écrite en clair, elle est écrite en clair dans le livre. Oui.
(Q - Nabil : Et nous, quand on la prononce, on la prononce exactement pareil que dans le livre.)
MB : Quand vous la prononcez, vous ne vous rendez même pas compte que vous la prononcez, vous utilisez d’une façon…
(Q - Nabil : On prononce les mots du livre?)
MB : Pardon ?
(Q - Nabil : On prononce une expression du livre qui est écrite noir sur blanc. Sans dévier d'un pouce et on ne s'en rend même pas compte.)
MB : il y a une expression du livre que quelqu'un, l'un d'entre vous a prononcé ce soir en s'adressant à moi, sans même s'en rendre compte.
(Q - Nabil : Oui, mais il l’a utilisée d'une autre façon, elle était un peu changée, elle était un peu différente ?)
MB : Il l’a utilisée dans son sens banal habituel, communément admis.
(Q - Nabil : D’accord un peu modifiée quoi. OK.)
MB : Non ! communément admis.
(Q - Nabil : Oui, ça veut dire la même chose, c'est la même expression, mais là, il ne l’a pas utilisée au mot près comme dans le livre. La personne n'a pas utilisé au mot près comme dans le livre.)
MB : La grande finesse d'un littéraire, c'est d'utiliser des expressions, de faire passer comme ça des trucs à fortiori d'un littéraire qui en plus est un rédacteur publicitaire, un homme de marketing. Son grand talent, c'est d'utiliser des mots qui paraissent comme ça, qui sont anodins, qui passent “Crème !” [rires] mais en revanche, ces mots-là peuvent aussi avoir, quand on les considère sous un angle beaucoup plus précis et scrupuleux, peuvent avoir une acception plus précise et procèdent d'une étymologie qui donne un tout autre sens à cette expression.
Et j'ai évoqué tout à l'heure, mais c'est rigolo, mais c'est vrai, le débat existe, chacun aura son opinion là-dessus. Mais quand on dit en 2 coups de cuillère à pot, on pense 2 coups de cuillère à pot, un pot ! un pot à tabac, un pot à crème, un pot de ce que tu voudras et en réalité il y a une grosse probabilité pour que ce soit en 2 coups de cul, hier, à Pau, Madame a accouché en 2 coups de cul, hier à Pau.
C'est 2 coups de cuillère à pot et ces expressions là, il y en a plein dans le langage courant, des expressions qu’on emploient, dont on ne soucie pas du sens originel, de l'étymologie. On ne cherche pas à savoir ce qu'elle voulait dire à l'origine. On les utilise parce qu'aujourd'hui elles ont une acception et elles sont pratiques et on les utilise comme ça.
(Q - Nabil : D'accord, mais ça ressemble à un jeu de mot, non ? Nous, pour le comprendre, il faut le comprendre un peu comme un jeu de mot. Et après on va retrouver l'acception originelle.)
MB : Pfff
(Q - Nabil : c'était un exemple. Nabil)
MB : Ouais, j'en ai assez dit quoi ! Ce n'est pas un jeu de mots, c'est une acception. Une acception communément admise, une expression qu'on utilise dans le langage courant et qui pourtant, a un sens un petit peu différent si on veut se référer à son origine.
(Q - Roc : J’ai une question sur la réalisatrice, Michel, qui est à contacter.)
MB : Ah, elle est sympa comme tout.
(Q - Roc : C’est un film de fiction qu’elle veut faire ou un documentaire ?)
MB : Ha pas du tout, c’est un documentaire.
(Q - Aladore : OK Bah si dans le film ils trouvent la chouette, ce sera de la fiction ! Donc en tout cas, je suis bien embêté parce que je viens de relire toutes les expressions et en fait je m'aperçois que j'en emploie aucune. Donc bon bah je crois que je pars avec un peu de retard par rapport aux autres.)
MB : Ben ou t'as un peu de retard ou t'as un vocabulaire limité, ça…
(Q - Aladore : ouais, c'est ça, c'est ça)
MB : chacun ses tares hein ?
(Q - Tonton Nono : J'ai fait la même chose, je suis dans le même cas que toi.)
(Q - Xavier : Je propose qu'on fasse un truc, ça veut dire si on veut l'avoir à l'usure, on a qu'à créer des postes comme à l'usine.)