(Q - Simon : Je me suis permis de vous envoyer Michel, le lien vers l'article en question sur mon blog, en 3 pages sur la construction symbolique de la chasse telle que je la percevais. Mais, c'est très vieux, ça date des années 2000.)
MB : D'accord, vous savez, je vais vous dire un truc. Si je peux établir une comparaison entre Max, Valentin et moi. Je dirais que, à titre personnel, pendant quelques années, j'ai habité Monaco. J'ai côtoyé des multimilliardaires à la pelle, des gens connus des gens célèbres et tout ce que vous voudrez. Et je me suis trouvé, c'est intéressant ça, ce me suis trouvé à apparaître, à figurer dans certaines soirées mondaines, évidemment, avec des César, des Arman, des Folon, enfin tout ce que vous voudrez à l'époque… Où des gens s'adressaient à moi, en m'appelant “maître”. Parce que j'étais peintre et parce que, à partir du moment où j'étais peintre où j'étais à Monaco, j'étais reçu chez les milliardaires monégasque, on devait m'appeler maître. Et je mets ça en parallèle avec ce qui est arrivé à Max Valentin.
Max Valentin qui était un communicant lambda qui avait son petit bureau, son petit cabinet, bref… Il vendait de la vente par correspondance et des préconisations pour les entreprises, Et qui, à un moment donné, s'est trouvé tenant de la chasse à la Chouette d'or, sollicité par les médias, et comme ça a pu me le faire à l'époque monégasque dont je viens de vous parler, comme ça l'a pu, le faire pour lui quand ça s'est produit autour de la Chouette d'or, ça lui est monté à la tête.Vous savez quand des journalistes vous appellent, vous tous à qui qui m'écoutez, je sais pas si des journalistes de temps en temps vous téléphonent, vous appellent, vous demandent des interviews, mais quand ça vous arrive, à un moment donné, c'est assez facile de se faire la grosse tête, de se dire, Waouh, je suis quelqu'un d'important, on me téléphone, interview etc... C'est vraiment ce qui s'est produit pour Max Valentin.
Et j'ai fait le parallèle avec Monaco parce que moi je l'ai vécu et c'est vrai que c'est troublant quand on est dans ce contexte-là, on est vite grisé, on, on peut vite se faire la grosse tête et se dire, Waouh, je suis quelqu'un d'important.
Et c'est vraiment ce qui s'est produit au niveau de Max Valentin.
Et moi, j'ai un extrême respect, finalement pour Régis Hauser, je continue à dire, je maintiens et je continuerai à dire que je ne l'ai pas connu dans l'intimité, donc je m'interdis d'en parler en tant qu' homme.
Je n'ai connu que le personnage virtuel qu'il a créé, donc ce fameux Max Valentin, et celui-là, je considère que, à un moment donné, ce personnage lui est monté à la tête. Il a perdu pied par rapport à ça.
Il a cessé de répondre, de considérer les choses, d'évoluer dans le contexte de la chasse avec un bon sens basique. Il est devenu une star quelque part. Quelqu'un dont on ne devait pas voir le visage, mais que tout le monde voulait interviewer. Il mettait en échec, il interrogeait la France entière avec ses énigmes etc... On se souvient de cette époque.
Et c'est ce personnage là qui, malgré lui, je le pense réellement, malgré lui, à donné à l'histoire de la chouette, et à la chasse à la chouette la dimension qu'elle a aujourd'hui. Donc on est confronté à ça aujourd'hui. Voilà ce que j'en pense.
MB : D'accord, vous savez, je vais vous dire un truc. Si je peux établir une comparaison entre Max, Valentin et moi. Je dirais que, à titre personnel, pendant quelques années, j'ai habité Monaco. J'ai côtoyé des multimilliardaires à la pelle, des gens connus des gens célèbres et tout ce que vous voudrez. Et je me suis trouvé, c'est intéressant ça, ce me suis trouvé à apparaître, à figurer dans certaines soirées mondaines, évidemment, avec des César, des Arman, des Folon, enfin tout ce que vous voudrez à l'époque… Où des gens s'adressaient à moi, en m'appelant “maître”. Parce que j'étais peintre et parce que, à partir du moment où j'étais peintre où j'étais à Monaco, j'étais reçu chez les milliardaires monégasque, on devait m'appeler maître. Et je mets ça en parallèle avec ce qui est arrivé à Max Valentin.
Max Valentin qui était un communicant lambda qui avait son petit bureau, son petit cabinet, bref… Il vendait de la vente par correspondance et des préconisations pour les entreprises, Et qui, à un moment donné, s'est trouvé tenant de la chasse à la Chouette d'or, sollicité par les médias, et comme ça a pu me le faire à l'époque monégasque dont je viens de vous parler, comme ça l'a pu, le faire pour lui quand ça s'est produit autour de la Chouette d'or, ça lui est monté à la tête.Vous savez quand des journalistes vous appellent, vous tous à qui qui m'écoutez, je sais pas si des journalistes de temps en temps vous téléphonent, vous appellent, vous demandent des interviews, mais quand ça vous arrive, à un moment donné, c'est assez facile de se faire la grosse tête, de se dire, Waouh, je suis quelqu'un d'important, on me téléphone, interview etc... C'est vraiment ce qui s'est produit pour Max Valentin.
Et j'ai fait le parallèle avec Monaco parce que moi je l'ai vécu et c'est vrai que c'est troublant quand on est dans ce contexte-là, on est vite grisé, on, on peut vite se faire la grosse tête et se dire, Waouh, je suis quelqu'un d'important.
Et c'est vraiment ce qui s'est produit au niveau de Max Valentin.
Et moi, j'ai un extrême respect, finalement pour Régis Hauser, je continue à dire, je maintiens et je continuerai à dire que je ne l'ai pas connu dans l'intimité, donc je m'interdis d'en parler en tant qu' homme.
Je n'ai connu que le personnage virtuel qu'il a créé, donc ce fameux Max Valentin, et celui-là, je considère que, à un moment donné, ce personnage lui est monté à la tête. Il a perdu pied par rapport à ça.
Il a cessé de répondre, de considérer les choses, d'évoluer dans le contexte de la chasse avec un bon sens basique. Il est devenu une star quelque part. Quelqu'un dont on ne devait pas voir le visage, mais que tout le monde voulait interviewer. Il mettait en échec, il interrogeait la France entière avec ses énigmes etc... On se souvient de cette époque.
Et c'est ce personnage là qui, malgré lui, je le pense réellement, malgré lui, à donné à l'histoire de la chouette, et à la chasse à la chouette la dimension qu'elle a aujourd'hui. Donc on est confronté à ça aujourd'hui. Voilà ce que j'en pense.