MB : j'ouvre une petite parenthèse de nouveau, c'est des choses que j'ai déjà dites, peut-être autrement, mais je vous fais une petite piqûre de rappel, quand vous me parlez de tout ça, vous êtes en train de confronter votre sensation, votre compréhension du jeu, donc pour la plupart d'entre vous, pour ne pas dire la quasi-totalité, largement étayée par les madits, donc par les propos de Max Valentin, vous êtes en train de confronter ça avec ce que moi je vous traduis comme étant mon ressenti et ma compréhension du jeu.
Vous êtes en train de faire une comparaison entre ces deux...pas ces deux versions, mais ces deux sensations, ces deux origines, ces deux commentaires qu'on peut en apporter, qu'il a pu en apporter, et que j'en apporte moi-même, ce que vous ne devez absolument pas oublier, parce que c'est une réalité absolue, il faut absolument vous en convaincre, c'est que le personnage de Max Valentin s'est créé en même temps que l'histoire de la Chouette d'Or, c'est que Max Valentin n'existait pas.
Le pseudo même n'avait pas été envisagé quand on a démarré le jeu, et le rôle qu'a tenu Max Valentin, maître du jeu, a provoqué chez lui un comportement, des attitudes, des propos qui n'étaient pas ceux de quelqu'un de totalement neutre, totalement maître de ses réactions, totalement froid, c'est quelqu'un qui était dans un rôle, il faut que vous pensiez à un personnage sur une scène de théâtre qui va pendant une répétition à un truc, qui est on va dire probant mais sans plus, j'ai eu personnellement l'occasion d'assister c'était pour l'opéra Lucia di Lammermoor à Avignon quand j'ai peint toute la série de tableaux que j'ai pu faire, j'ai assisté à toutes les répétitions et à toutes les représentations.
Et j'ai pu mesurer la différence qu'il y a avec les mêmes, évidemment, les mêmes interprètes, entre des séances de répétition, entre la première, la générale et puis allez quelques représentations qui ont suivi, ce n'est jamais la même chose et quand vous pensez à Max Valentin, il faut penser que quand Max Valentin répondait, Max Valentin était sur scène, c'était un personnage qui était sur scène, qui jouait le rôle de maître du jeu et que ça l'a grisé, quand le public applaudit, quand le public rigole, quand le public pleurs, le comédien met beaucoup plus de, beaucoup plus de lui-même, beaucoup plus d'influx, beaucoup plus de conviction, beaucoup plus d'entrain dans le jeu qu'il produit et c'est ce qu'a fait Max Valentin avec vous, avec les joueurs, il a donné à certains moments, il était tellement sur scène qu'il s'est complètement lâché quoi et c'est sur quoi on est en train tous de travailler aujourd'hui, et c'est ce ,à l'intérieur de quoi, on essaie de faire le ménage.
Donc on parle bien quand on parle des madits, quand on parle des concepts qu'il a validés et développés à la limite et encouragés, quand on parle de ça, on parle d'un personnage qui était sur scène et qui donc a utilisé tous les artifices qu'un comédien peut utiliser pour convaincre, pour faire rire, pour faire pleurer, pour émouvoir ou pour intriguer et donc il s'est servi de tout ça.
Je pense qu'il y a quelques personnes dans l'auditoire qui font du théâtre et qui ne me contrediront pas.
Vous êtes en train de faire une comparaison entre ces deux...pas ces deux versions, mais ces deux sensations, ces deux origines, ces deux commentaires qu'on peut en apporter, qu'il a pu en apporter, et que j'en apporte moi-même, ce que vous ne devez absolument pas oublier, parce que c'est une réalité absolue, il faut absolument vous en convaincre, c'est que le personnage de Max Valentin s'est créé en même temps que l'histoire de la Chouette d'Or, c'est que Max Valentin n'existait pas.
Le pseudo même n'avait pas été envisagé quand on a démarré le jeu, et le rôle qu'a tenu Max Valentin, maître du jeu, a provoqué chez lui un comportement, des attitudes, des propos qui n'étaient pas ceux de quelqu'un de totalement neutre, totalement maître de ses réactions, totalement froid, c'est quelqu'un qui était dans un rôle, il faut que vous pensiez à un personnage sur une scène de théâtre qui va pendant une répétition à un truc, qui est on va dire probant mais sans plus, j'ai eu personnellement l'occasion d'assister c'était pour l'opéra Lucia di Lammermoor à Avignon quand j'ai peint toute la série de tableaux que j'ai pu faire, j'ai assisté à toutes les répétitions et à toutes les représentations.
Et j'ai pu mesurer la différence qu'il y a avec les mêmes, évidemment, les mêmes interprètes, entre des séances de répétition, entre la première, la générale et puis allez quelques représentations qui ont suivi, ce n'est jamais la même chose et quand vous pensez à Max Valentin, il faut penser que quand Max Valentin répondait, Max Valentin était sur scène, c'était un personnage qui était sur scène, qui jouait le rôle de maître du jeu et que ça l'a grisé, quand le public applaudit, quand le public rigole, quand le public pleurs, le comédien met beaucoup plus de, beaucoup plus de lui-même, beaucoup plus d'influx, beaucoup plus de conviction, beaucoup plus d'entrain dans le jeu qu'il produit et c'est ce qu'a fait Max Valentin avec vous, avec les joueurs, il a donné à certains moments, il était tellement sur scène qu'il s'est complètement lâché quoi et c'est sur quoi on est en train tous de travailler aujourd'hui, et c'est ce ,à l'intérieur de quoi, on essaie de faire le ménage.
Donc on parle bien quand on parle des madits, quand on parle des concepts qu'il a validés et développés à la limite et encouragés, quand on parle de ça, on parle d'un personnage qui était sur scène et qui donc a utilisé tous les artifices qu'un comédien peut utiliser pour convaincre, pour faire rire, pour faire pleurer, pour émouvoir ou pour intriguer et donc il s'est servi de tout ça.
Je pense qu'il y a quelques personnes dans l'auditoire qui font du théâtre et qui ne me contrediront pas.